samedi 28 février 2015

Un brassard-thermomètre à énergie solaire


Une équipe de chercheurs de l’université de Tokyo vient de présenter un brassard-thermomètre flexible. Autoalimenté par un panneau solaire, il déclenche une alarme sonore lorsque la température du patient devient trop élevée. Fabriqué à partir de composants organiques grâce à une imprimante à jet d’encre, ce produit peu onéreux et jetable se destine à un usage en milieu hospitalier.

Ce brassard est un thermomètre corporel alimenté par un panneau solaire. Il a été conçu par des chercheurs de l’université de Tokyo qui ont utilisé des composants organiques pour fabriquer le circuit d’alimentation à partir d’une imprimante jet d’encre. Une première selon eux. © University of TokyoCe brassard est un thermomètre corporel alimenté par un panneau solaire. Il a été conçu par des chercheurs de l’université de Tokyo qui ont utilisé des composants organiques pour fabriquer le circuit d’alimentation à partir d’une imprimante jet d’encre. Une première selon eux. © University of Tokyo
Le développement de capteurs pour surveiller les fonctions vitales est en pleine expansion, qu’il s’agisse de textiles intelligents à usage sportif ou bien de dispositifs médicaux. Citons par exemple les nombreux développements autour des timbres épidermiques. Les enjeux de ces innovations sont de concevoir des appareils qui soient à la fois peu invasifs, économes en énergie et peu onéreux à produire.
C’est dans cette optique qu’une équipe de chercheurs de l'université de Tokyo a mis au point un brassard-thermomètre flexible alimenté par un panneau solaire. Utilisable à même la peau ou sur des vêtements, il émet un signal sonore lorsque la température corporelle de l’utilisateur dépasse le seuil préprogrammé qui peut se situer entre 36,5 et 38,5 °C.
Le brassard associe un panneau solaire flexible composé de cellules photovoltaïques au siliciumamorphe (a-Si), un haut-parleur piézoélectrique, un capteur de température et un circuit d’alimentation. Ce dernier a été fabriqué à partir de composants organiques déposés par une imprimante à jet d’encre sur un film polymère.
Tous les éléments du brassard-thermomètre sont souples (flexible components), que ce soit les cellules photovoltaïques (solar cells), le haut-parleur piézoélectrique (piezoelectric speaker), le circuit d’alimentation et de gestion du son basé sur des composants organiques (organic circuits) ou encore le détecteur de température placé sous le bras. © University of Tokyo
Tous les éléments du brassard-thermomètre sont souples (flexible components), que ce soit les cellules photovoltaïques (solar cells), le haut-parleur piézoélectrique (piezoelectric speaker), le circuit d’alimentation et de gestion du son basé sur des composants organiques (organic circuits) ou encore le détecteur de température placé sous le bras. © University of Tokyo

Un produit peu onéreux et jetable pour les hôpitaux

Les chercheurs affirment que c’est la première fois qu’un tel appareil fonctionne avec un circuit d’alimentation d’origine organique. Ce dernier permet de multiplier par plus de sept l’efficacité dupanneau solaire en conditions d’éclairage intérieur. Ce type de circuit est également configuré pour émettre un son : là encore, il s'agirait d'une première. Flexible, autoalimenté, ce brassard pourrait aussi être fabriqué pour un coût peu élevé. De quoi envisager un usage unique, ce qui conviendrait parfaitement à une utilisation respectant les règles d’hygiène en milieu hospitalier.
Par ailleurs, les concepteurs du brassard précisent que ce système pourrait être combiné avec la détection d’autres fonctions vitales comme le rythme cardiaque, la pression artérielle ou encore latranspiration. Le concept vient d’être présenté lors de l’International Solid State Circuits Conference (IEEE) qui se tient cette semaine à San Francisco (États-Unis). Il n’y a pour le moment pas de projet commercial pour cette innovation.

Mission MMS : 4 satellites pour étudier la magnétosphère terrestre


Le lancement des quatre satellites de la mission MMS est proche. L'objectif : étudier en détail la magnétosphère de notre Planète. Cette vidéo retrace le déploiement des orbiteurs.

Le coup d’envoi de la mission MMS de la Nasa devrait être donné en mars 2015. Les satellites prochainement mis en orbite auront pour mission d’étudier la magnétosphère terrestre et ses interactions avec le vent solaire. La Nasa prévoit de travailler plus précisément sur le phénomène dereconnexion magnétique entre ces deux astres.
La reconnexion magnétique, précédemment étudiée par la mission Cluster de l’Esa, est un des principaux mécanismes à l’origine des aurores boréales. La mission MMS déploie quatre satellites qui voleront en formation tétraédrique. Ils seront équipés d’instruments d’analyse du plasma, demagnétomètres, de détecteurs de particules énergétiques ainsi que d'instruments de mesure duchamp électrique.
© Nasa

Cancer de la prostate et acné : le doute est levé



Cancer de la prostate et acné : le doute est levé
La question se posait de savoir si les antécédents d’acné pouvaient être considérés comme un indicateur du risque de cancer de la prostate. La réponse est négative.

Pourquoi ces soupçons sur l’acné ? D’abord, parce qu’elle intègre une composante hormonale (androgènes), comme le cancer de la prostate. Ensuite, parce que la bactérie Propionibacterium acnes (responsable de la formation des boutons rouges) est également retrouvée dans le tissu prostatique, ce qui pourrait laisser supposer qu’elle joue aussi un rôle dans le processus inflammatoire et cancéreux.

Des chercheurs néerlandais (Université de Nimègue) ont voulu en avoir le cœur net. Ils ont constitué un groupe de quelque trois mille hommes âgés de 43 à 75 ans, dont un tiers souffraient d’un cancer de la prostate, en leur demandant de remplir un questionnaire portant notamment sur leurs antécédents acnéiques (âge approximatif de début et de fin, ampleur des poussées, localisation…). Une première donnée indique que des antécédents familiaux de cancer prostatique ont été notifiés par 22% des patients qui en sont eux-mêmes atteints contre 6% parmi ceux qui n’en souffrent pas. En revanche, les antécédents d’acné sont retrouvés dans les mêmes proportions dans les deux groupes.

Comme l’explique le Dr Jean-Fred Warlin (Journal international de médecine), « on n’a pu établir aucune corrélation entre les antécédents d’acné et le cancer de la prostate, qu’il soit agressif ou non. Ces antécédents ne peuvent donc pas être utilisés pour dépister les hommes à risque de cancer prostatique ». L’un des objectifs de cette étude consistait en effet à déterminer si les antécédents d’acné devaient inciter à une surveillance plus étroite. Ce n’est donc pas le cas.


La sélection scientifique de la semaine (numéro 160)

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2015/02/27/la-selection-scientifique-de-la-semaine-numero-160/

vendredi 27 février 2015

Pourquoi renverse-t-on plus facilement un verre d'eau qu'une bière ?

http://www.lepoint.fr/science/pourquoi-renverse-t-on-plus-facilement-un-verre-d-eau-qu-une-biere-26-02-2015-1908244_25.php

La mousse de la bière a livré à des chercheurs un secret bien utile.

A quoi servent les horloges atomiques ?

http://www.lemonde.fr/sciences/video/2015/02/25/a-quoi-servent-les-horloges-atomiques_4583091_1650684.html

A quoi servent les horloges atomiques ?

Le Monde.fr |  • Mis à jour le 
Durée : 05:10  |  Images : Thinkovery

Les horloges atomiques sont d'une stabilité incroyable puisque leur marge d'erreur n'excède pas une seconde en quinze milliards d'années. Ainsi que l'explique, dans cette vidéo proposée par le site Thinkovery, le physicien Christophe Salomon, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la précision redoutable de ces instruments a plusieurs applications, tant scientifiques que pratiques : les horloges atomiques permettent à la fois de mettre à l'épreuve ce que dit la théorie de la relativité sur le temps et d'assurer le positionnement par satellite.
Le Monde.fr

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/video/2015/02/25/a-quoi-servent-les-horloges-atomiques_4583091_1650684.html#TcLu8jxOf4Z7ilhg.99

La physique du léchage de sucette

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/02/23/la-physique-du-lechage-de-sucette_4581900_1650684.html

Le plus proche cousin de l’hippopotame est… la baleine

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/02/24/le-plus-proche-cousin-de-l-hippopotame-est-la-baleine_4582642_1650684.html

Une molaire supérieure  de l'ancêtre de l'hippopotame, Epirigenys lokonensis

mercredi 25 février 2015

Une éclipse solaire va-t-elle plonger l'Europe dans le noir ?

http://www.lepoint.fr/astronomie/l-eclipse-solaire-du-20-mars-va-t-elle-plonger-l-europe-dans-le-noir-24-02-2015-1907445_1925.php

L'éclipse du 20 mars 2015 sera totale entre l'Islande et l'Écosse, et partielle sur le reste du Vieux Continent.

Une main bionique aussi forte qu'une main greffée

http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/une-main-bionique-aussi-forte-qu-une-main-greffee-25-02-2015-1907676_47.php

Résultat de recherche d'images pour "main bionique"

La Russie veut concurrencer le Grand Collisionneur de hadrons

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/02/23/la-russie-veut-concurrencer-le-grand-collisionneur-de-hadrons_4581811_1650684.html


image: http://s2.lemde.fr/image/2015/02/23/534x0/4581810_3_33f9_le-synchrophasotron-de-doubna-date-des-annees_38fc98a3f1ac6f142b94fc72d14f17e9.jpg
Le synchrophasotron de Doubna date des années 1950.
« Toutes les conditions existent pour ériger en Russie des installations de recherche gigantesques, similaires à l’accélérateur LHC [Grand Collisionneur de hadrons] du CERN. La Russie demeure un leader incontestable dans certains domaines scientifiques. » Lors de sa visite en 2011 à Doubna, Vladimir Poutine, alors premier ministre, voyait grand pour le Joint Institute for Nuclear Research (JINR), où se construit le Nuclotron-based Ion Collider Facility, ou NICA. Ce projet, qui fait partie des initiatives de « mégascience » soutenues directement par la présidence russe dans le cadre du vaste programme d’encouragement à la recherche 2013-2020, pourrait replacer Doubna sur l’échiquier de la recherche.
On accède à cette petite ville, située au bord de la Volga à 120 km au nord de la capitale, après des heures dans le chaos routier moscovite. C’est une naoukograd, l’une de ces anciennes « cités des sciences » construites par le régime soviétique, naguère très...
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samedi 21 février 2015

Dépression : l’intérêt de la vitamine B


Dépression : l’intérêt de la vitamine B
Pour traiter la dépression, il pourrait être utile d’associer la vitamine B aux médicaments antidépresseurs.

Comme le rappelle le Dr Alain Cohen (Journal international de médecine), une série de recherches antérieures incitent à penser que des vitamines du groupe B – B6, B12, acide folique (B9) –, et plus exactement les carences, pourraient intervenir dans les mécanismes conduisant à la dépression. Une équipe australienne (University of Western Australia) a cherché à déterminer l’intérêt thérapeutique de l’adjonction quotidienne de ces vitamines à un médicament antidépresseur de référence (un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine – ISRS).

Deux groupes de patients souffrant de dépression majeure ont été constitués, les uns avec un supplément de ces trois vitamines B, les autres sans. Les chercheurs ont évalué les taux de rémission à 12, 26 et 52 semaines. Résultat : si l’ajout des vitamines ne paraît pas augmenter de manière significative l’efficacité du traitement antidépresseur à douze semaines, elles semblent toutefois « renforcer et soutenir »la réponse à ce traitement dans la durée (en termes de rechutes).

Si d’autres travaux doivent confirmer ces observations, les auteurs estiment que « l’adjonction de vitamines du groupe B aux traitements antidépresseurs éprouvés pourrait constituer une stratégie sûre et peu coûteuse pour mieux gérer la dépression chez les adultes d’âge moyen ou plus âgés ».
publié le : 20-02-2015
Source: British Journal of Psychiatry (http://bjp.rcpsych.org)

La sélection scientifique de la semaine (numéro 159)

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2015/02/20/la-selection-scientifique-de-la-semaine-numero-159/