vendredi 30 mars 2018

Parker Solar Probe, la sonde qui doit s’approcher le plus près possible du Soleil

La sonde de la NASA Parker Solar Probe décollera en juillet. Elle voyagera sept ans en orbite autour du Soleil. L’objectif est de comprendre, d’une part, pourquoi l’atmosphère du Soleil, sa « couronne », est plus chaude que la surface de l’étoile et, d’autre part, d’apprendre sur les mécanismes des vents solaires. 

Pour cela, la sonde de la taille d’une petite voiture (610 kg) va étudier l’étoile de très près. La NASA prévoit trois passages à 6,5 millions de kilomètres du Soleil. Aucun engin n’est arrivé aussi près. 

Les données envoyées sur Terre par Parker Solar Probe permettront aux scientifiques de comprendre comment anticiper les tempêtes et éruptions solaires qui perturbent nos systèmes de télécommunications et de réseaux électriques. Les tempêtes solaires peuvent, par exemple, abîmer les satellites ou brouiller leurs systèmes de transmission. Et le trafic aérien ou la localisation par GPS dépendent de ces satellites. 
Ce sont les vents solaires qui sont aussi à l’origine du phénomène spectaculaire des aurores boréales.


Un gardien de bœufs dans le ciel nocturne

Regardez en direction de l’est en début de nuit. Comme l’explique cette vidéo proposée par Universcience.tv, près de l’horizon, vous verrez facilement une étoile brillante : Arcturus, l’étoile principale de la constellation du Bouvier. Cette constellation en forme de cerf-volant représente un gardien de bœufs. Les Indiens du Nordeste brésilien y voyaient, eux, un piranha...

http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2018/03/29/un-gardien-de-b-ufs-dans-le-ciel-nocturne_5278194_1650695.html

En Syrie, le plus ancien palais de l’humanité détruit par l’organisation Etat islamique

http://www.lemonde.fr/culture/article/2018/03/29/en-syrie-le-plus-ancien-palais-de-l-humanite-detruit-par-l-organisation-etat-islamique_5278308_3246.html
Des blocs écroulés du palais royal de Mari, cité du troisième millénaire av. J.-C., dans  la vallée de l’Euphrate en Syrie.

Comment notre personnalité change avec l’âge

123m-familie-oud-jong-19-3.jpgNEWS En vieillissant, nos traits de personnalité évoluent. Enfant, adolescent, adultes jeunes, âge moyen, seniors, personnes âgées… : où se situent les différences ?

Cette équipe américaine (Northwestern University) a croisé les résultats de trois vastes études réalisées aux Etats-Unis et en Europe, regroupant au total quelque 50.000 personnes suivies pendant plusieurs décennies. A intervalles périodiques, leur personnalité a été évaluée sur base d’une grille baptisée « Big Five » en anglais, et qui donne l’acronyme « Ocean » en français.

• O : ouverture d’esprit, originalité
• C : conscience, contrôle, contrainte
• E : extraversion, énergie, enthousiasme
• A : agréabilité, altruisme, affection
• N : négativisme (émotions négatives), nervosité, névrosisme (anxiété, instabilité émotionnelle)

Le résultat montre qu’avec l’âge qui avance, tous ces traits varient, sauf l’agréabilité, qui reste stable. Comme l’explique en substance Futura Sciences, « en vieillissant, nous sommes moins préoccupés par la nécessité de se conformer à un groupe, plus attachés à nos certitudes, plus tournés vers nous-mêmes ».

En fait, ceci correspond à la théorie de la « Dolce Vita » : des traits de personnalité prépondérants en milieu de vie s’estompent par la suite, au bénéfice de priorités qui relèvent du souci de bien-être (introversion, auto-indulgence…) et beaucoup moins de l’esprit de compétition (extraversion, contrainte...). Il s’agit bien entendu d’une analyse globale, avec des nuances individuelles. Ceci étant, si notre corps vieillit, la façon de percevoir l’existence… et nous-même change aussi.
Source: American Psychological Association (www.apa.org
publié le : 30/03/2018 

Ford installe son premier distributeur automatique de voitures

http://geeko.lesoir.be/2018/03/29/ford-installe-son-premier-distributeur-automatique-de-voitures/_ga=2.221042712.1632358543.1522308485-282500158.1522181690
Crédit photo : Alibaba

mardi 27 mars 2018

La dégradation des sols pousse la planète vers une 6e extinction massive du vivant

http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/03/26/01008-20180326ARTFIG00317-la-degradation-des-sols-pousse-la-planete-vers-une-6e-extinction-massive-du-vivant.php

Comment fabriquer son aurore boréale

http://lavventura.blog.lemonde.fr/2018/03/26/comment-fabriquer-son-aurore-boreale/

Electrosensibles : des symptômes réels qui restent inexpliqués

http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/27/electrosensibles-les-experts-preconisent-une-prise-en-charge-adaptee_5276783_3244.html
Une antenne relais à Schwindratzheim près de Strasbourg, en janvier 2016.

Paracétamol : mal de dents et haut risque d’intoxication

123-mond-tanden-pijn-11-3.jpgNEWS Les patients souffrant de douleurs dentaires constituent un groupe à risque important d’intoxication accidentelle au paracétamol, avec des conséquences pour le foie qui peuvent être gravissimes.

Comme l’explique le Centre belge d’information pharmaco-thérapeutique (CBIP), parmi les patients admis aux urgences pour une intoxication accidentelle au paracétamol, les douleurs dentaires constituent la raison principale de la prise du médicament. C’est ce qui ressort de plusieurs études réalisées notamment aux Etats-Unis, en France et en Grande-Bretagne.

Une atteinte grave du foie


Au moment où un patient avec un mal de dents contacte un médecin, un dentiste ou un pharmacien, il est important de lui demander s’il a déjà pris des antidouleurs, en particulier du paracétamol, et en quelle quantité. Des données indiquent en effet que les patients accablés par des douleurs dentaires sont susceptibles de prendre du paracétamol trop fréquemment et/ou pendant trop longtemps, parfois à doses trop élevées, avec un risque réel d’intoxication.

Celle-ci peut être de type surdosage aigu (à partir de 10 g chez l’adulte ou 150 mg/kg chez l’enfant), qui peut provoquer une atteinte hépatique grave, pouvant nécessiter une greffe de foie, ou risquant de conduire à une issue fatale. Ces effets peuvent aussi se produire en cas de prises répétées de doses trop élevées (toxicité hépatique à partir de 5 à 7,5 g par jour).

Respecter strictement la posologie


Il faut savoir que cette intoxication peut rester « silencieuse » (sans symptômes) pendant les premières 24 h, ou se traduire par des signes non spécifiques (nausées, vomissements, malaise…). Les symptômes clairs renvoient à une jaunisse, à une douleur en haut et à droite de l’abdomen, et/ou à une atteinte cérébrale (encéphalopathie hépatique). La prise en charge dans un service d’urgences est vitale. Quelles que soient les circonstances, il est essentiel de respecter la posologie lors de la prise de paracétamol. Ainsi, par voie orale.

• Adulte d’au moins 50 kg. 500 mg à 1 g par prise, jusqu’à 4 prises par jour, maximum 4 g par jour.

• Enfant et adulte de moins de 50 kg. 15 mg/kg jusqu’à 4 prises par jour ou 10 mg/kg jusqu’à 6 prises par jour, maximum 60 mg/kg/jour.

Il convient de rappeler que bien des médicaments (dont beaucoup en vente libre) contiennent du paracétamol et qu’il est donc important de lire la notice lorsqu’on en prend plusieurs. Certains facteurs de risque font encore baisser les seuils recommandés : âge avancé, consommation élevée d’alcool, atteinte du foie ou des reins…
Source: CBIP (www.cbip.be/fr/start)
publié le : 27/03/2018 , mis à jour le 26/03/2018

lundi 26 mars 2018

100 ans de bactéries tuberculeuses, 15 centimètres de fœtus chilien et un nuage bleu sur Mars

http://www.liberation.fr/sciences/2018/03/24/100-ans-de-bacteries-tuberculeuses-15-centimetres-de-foetus-chilien-et-un-nuage-bleu-sur-mars_1638349
Ouverture des tubes contenant les souches originelles du BCG, le 22 mars 2018.

L’érection, un bon indicateur du risque cardiovasculaire

NEWS En cas de trouble de l’érection, surtout à un âge jeune, il est important d’évaluer le risque cardiovasculaire global : la dysfonction érectile peut traduire un problème plus large.

L’association entre le trouble de l’érection et la maladie cardiovasculaire (morbidité et mortalité) est connue de longue date. L’attention de cette équipe américaine (Florida International University) s’est portée sur la relation avec la maladie cardiovasculaire subclinique (ou infraclinique), c’est-à-dire les signes que l’on peut observer sans que le patient présente des symptômes. Les chercheurs ont réalisé une méta-analyse, en examinant les données d’une trentaine d’études antérieures. Plusieurs paramètres ont été pris en considération : fonction endothéliale (tonus vasculaire), calcification des coronaires, état des carotides, ainsi que d’autres mesures de l’état de santé (cardio-)vasculaire.

Résultat : « Nos travaux confirment une association entre la dysfonction érectile et la maladie cardiovasculaire subclinique, qui partagent des mécanismes communs. Cette étude souligne l’importance d’une prise en charge énergique du risque cardiovasculaire chez les personnes présentant une dysfonction érectile ».

En fait, l’athérosclérose (obstruction progressive des artères) est une maladie généralisée, et elle peut concerner l’artère pudendale interne, qui alimente la verge en sang, un processus nécessaire à l’érection. Si cette artère est altérée, l’érection s’en ressent, et cela peut révéler un problème artériel plus étendu.
Source: Vascular Medicine (http://journals.sagepub.com
publié le : 26/03/2018 

vendredi 23 mars 2018

Pour ou contre la voiture électrique : démêler le vrai du faux

http://www.lepoint.fr/automobile/innovations/pour-ou-contre-la-voiture-electrique-demeler-le-vrai-du-faux-22-03-2018-2204591_652.php
Le courant ne passe pas encore pour la voiture électrique malgré des aides à l'achat mirifiques.

« Il est temps d’arrêter le grand manège des pesticides ! »

http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/21/il-est-temps-d-arreter-le-grand-manege-des-pesticides_5274463_3232.html
« Sans le travail des abeilles à miel, des abeilles sauvages et autres pollinisateurs, près d’un tiers de nos ressources alimentaires disparaîtraient »

Bruxelles donne son feu vert au controversé mariage Bayer-Monsanto

http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/03/22/bruxelles-donne-son-feu-vert-au-controverse-mariage-bayer-monsanto_5274593_3234.html

Le MIT a conçu un nouveau poisson-robot pour explorer les fonds marins

http://www.lemonde.fr/robotique/video/2018/03/22/le-mit-a-concu-ce-nouveau-poisson-robot-pour-explorer-les-fonds-marins_5274989_4620106.html
L’équipe américaine du MIT CSAIL a conçu SoFi, un poisson-robot, qui peut nager et descendre au fond des mers. Il ne recèle pas de prouesses techniques particulières et se pilote avec une manette de Super Nintendo étanche.
Mais, parce qu’il imite très bien les mouvements du poisson grâce à une pompe hydraulique, SoFi devrait être particulièrement efficace pour étudier les poissons sans les effrayer. Il est équipé d’une caméra et d’un appareil photo. Dans cette phase de test, le robot a pu descendre à 15 mètres de profondeur pendant quarante minutes.

Trop de sel : comment le cerveau souffre

123m-voeding-zout-12-3.jpgNEWS La consommation excessive de sel est néfaste pour le cerveau, et ceci n’est pas seulement lié à l’hypertension artérielle : le sel en lui-même est délétère.

Les recherches ont été réalisées par une équipe américaine (Weill Cornell Medical Center). Elles ont d’abord porté sur des souris, nourries avec une alimentation extrêmement riche en sel, équivalente à très une forte consommation chez l’être humain. Les observations montrent que cet excès induit un dysfonctionnement du flux sanguinvers et dans le cerveau (dilatation insuffisante des vaisseaux) et des troubles cognitifs(déficit). Des tests sur des cellules humaines (les cellules endothéliales, qui tapissent la paroi interne des vaisseaux) recoupent ces résultats.

Les mécanismes qui entrent en jeu sont complexes, et ils font intervenir le système immunitaire (lymphocytes, cytokines…) au départ de l’intestin, avec une altération de la production d’oxyde nitrique (important pour la régulation du flux sanguin et la bonne santé des neurones). Le Quotidien du Médecin cite le coordinateur de ces travaux : « Ce qu’il faut retenir, c’est que la consommation humaine de sel est de plus en plus élevée, bien au-dessus des taux recommandés par les agences de santé. Notre étude suggère que cet excès s’accompagne d’un effet néfaste sur le cerveau, en réduisant le flux sanguin cérébral nécessaire à son bon fonctionnement et en augmentant ainsi le risque de développer des troubles cognitifs, voire une démence ».

Il est important de noter que les expériences chez la souris indiquent qu’en cas de baisse des apports en sel, la situation revient à la normale« Ces données justifient d’envisager une réduction de la consommation de sel pour maintenir le cerveau en bonne santé ».
Source: Nature Neuroscience (www.nature.com/neuro
publié le : 23/03/2018 , mis à jour le 23/03/2018 

mercredi 21 mars 2018

Linky : le Sénat étudie la possibilité de refuser l'installation des nouveaux compteurs

http://www.lefigaro.fr/conso/2018/03/21/20010-20180321ARTFIG00002-linky-le-senat-etudie-la-possibilite-de-refuser-l-installation-des-nouveaux-compteurs.php

Des débris de la station spatiale Tiangong-1 pourraient tomber sur... Perpignan

http://www.midilibre.fr/2018/03/21/des-debris-de-la-station-spatiale-tiangong-1-pourraient-tomber-sur-perpignan,1643819.php
Des débris de la station spatiale Tiangong-1 pourraient tomber sur... Perpignan

Découvrez en images les principales espèces d'oiseaux menacées dans nos campagnes

http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/03/20/01008-20180320ARTFIG00264-decouvrez-en-images-les-principales-especes-d-oiseaux-menacees-dans-nos-campagnes.php

Jusqu'à la fin du siècle, le printemps ne démarrera plus jamais le 21 mars

http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/03/20/01008-20180320ARTFIG00271-jusqu-a-la-fin-du-siecle-le-printemps-ne-demarrera-plus-jamais-le-21-mars.php

Comme Néandertal, l'Homme de Denisova s'est accouplé avec Homo sapiens

http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/03/20/01008-20180320ARTFIG00284-comme-neandertal-l-homme-de-denisova-s-est-accouple-avec-homo-sapiens.php

L’accueil des migrants  ne présente aucun risque sanitaire

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/03/20/l-accueil-des-migrants-ne-presente-aucun-risque-sanitaire_5273513_1650684.html
Une infirmière bénévole reçoit un migrant dans l'infirmerie centre d’accueil pour migrants de Briançon. 20 décembre 2017

L’Institut Giacometti ouvrira ses portes en juin à Paris

http://www.lemonde.fr/arts/article/2018/03/20/l-institut-giacometti-ouvrira-ses-portes-en-juin-a-paris_5273732_1655012.html
Projection 3D de l’Institut Giacometti (architecte Pascal Grasso, architecte ACMH associé Pierre-Antoine Gatier).

L'impression de «déjà-vu», entre vrais souvenirs et fausses prémonitions

http://www.liberation.fr/sciences/2018/03/20/l-impression-de-deja-vu-entre-vrais-souvenirs-et-fausses-premonitions_1637534

vendredi 16 mars 2018

Laurent Alexandre: face à la guerre de l'intelligence

https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/laurent-alexandre-face-a-la-guerre-de-l-intelligence_1992046.html
"Une vision simplificatrice", "des corrélations absurdes", "des arguments discutables et dangereux": Laurent Alexandre répond à ces critiques de Catherine Bourgain, généticienne, Henri Atlan, biologiste, et Laurence Devillers, chercheuse au CNRS. Des "bien-pensants", selon lui...

Cœur et cerveau : l’effet protecteur du fromage

voed-melk-kaas-zuivel-170_400_07.jpgNEWS Une consommation quotidienne modérée de fromage contribuerait à réduire le risque de maladie cardiaque et cardiovasculaire, ainsi que d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Le fromage est riche en acides gras saturés (graisses saturées), ce qui fait qu’il n’a pas une bonne réputation nutritionnelle, en tout cas au regard du risque cardiovasculaire. Pourtant, cette étude suggère qu’une portion par jour n’est pas néfaste pour la santé, et au contraire exercerait un effet bénéfique. Mais il faut s’entendre sur ce que signifie une portion…

Cette équipe taïwanaise (université Soochow) a réalisé une méta-analyse d’une quinzaine d’études internationales, regroupant au total quelque 35.000 participants, afin d’en extraire et de croiser les résultats les plus pertinents. Ces travaux ont intégré des personnes exemptes au départ de maladie cardiovasculaire et ils ont duré un peu plus de dix ans en moyenne.

Que constate-t-on ?

Par rapport à une consommation faible ou nulle, le fait de manger régulièrement du fromage réduit de 10% le risque de maladie cardiovasculaire et d’accident vasculaire cérébral (AVC), et de 14% celui de maladie cardiaque (coronaire). La relation n’est pas linéaire, ce qui signifie que le degré de protection n’augmente pas parallèlement à la consommation.

En fait, la plus forte réduction du risque est observée avec une quantité d’environ 40 g par jour. On ajoutera que la prise en considération de cet effet n’a de sens que dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée : le fromage seul ne peut pas contrebalancer les risques associés à de mauvaises habitudes alimentaires. Ceci étant, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les amateurs de fromage.
Source: European Journal of Nutrition (https://link.springer.com/j
publié le : 16/03/2018 , mis à jour le 15/03/2018