samedi 31 décembre 2016
Les mystères gazeux du bouchon de champagne
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2016/12/30/les-mysteres-gazeux-du-bouchon-de-champagne_5055800_1650684.html
Pour les réveillons de fin d’année, quoi de mieux que de faire sauter un bouchon de champagne ? En photographiant cette expulsion festive, l’artiste-ingénieur Jacques Honvault a découvert un mystérieux halo bleuté. Pour explorer plus avant cette énigmatique trouvaille, il a organisé, avec un laboratoire rémois du CNRS, une journée de prises de vues à 10 000 images par seconde. Et ce sont au total cinq nouveaux phénomènes physiques qui ont été enregistrés par la caméra, ainsi que le montre cette vidéo proposée par Universcience.tv.
Pour les réveillons de fin d’année, quoi de mieux que de faire sauter un bouchon de champagne ? En photographiant cette expulsion festive, l’artiste-ingénieur Jacques Honvault a découvert un mystérieux halo bleuté. Pour explorer plus avant cette énigmatique trouvaille, il a organisé, avec un laboratoire rémois du CNRS, une journée de prises de vues à 10 000 images par seconde. Et ce sont au total cinq nouveaux phénomènes physiques qui ont été enregistrés par la caméra, ainsi que le montre cette vidéo proposée par Universcience.tv.
Rétro 2016 : Dix événements qui ont marqué l'actualité spatiale
L'espace a, une fois de plus, révélé son lot de surprises. Alors que la Nasa a lancé plusieurs missions, dont une sur Mars et une autour de Jupiter, des scientifiques sont parvenus à observer pour la première fois les ondes gravitationnelles évoquées par Albert Einstein.
Des images étonnantes de Mercure passant devant le Soleil au décollage du Français Thomas Pesquet, retour en images sur dix événements qui ont marqué l'actualité spatiale.
Rétro 2016 : Dix événements qui ont marqué l... par libezap
http://www.liberation.fr/video/2016/12/16/retro-2016-dix-evenements-qui-ont-marque-l-actualite-spatiale_1538041
Des images étonnantes de Mercure passant devant le Soleil au décollage du Français Thomas Pesquet, retour en images sur dix événements qui ont marqué l'actualité spatiale.
Rétro 2016 : Dix événements qui ont marqué l... par libezap
http://www.liberation.fr/video/2016/12/16/retro-2016-dix-evenements-qui-ont-marque-l-actualite-spatiale_1538041
vendredi 30 décembre 2016
jeudi 29 décembre 2016
Rhume, angine, bronchite… : pourquoi les antibiotiques sont inutiles
NEWS On sait que les antibiotiques ne sont d’aucune efficacité pour soigner une infection respiratoire causée par un virus. Certains craignent cependant le risque de complication bactérienne. Qu’en est-il ?
La question est fréquemment soulevée. Elle tient en deux points :
• 1°) comment être sûr que la maladie est causée par un virus et non par une bactérie
• 2°) même dans le cas d’une infection virale, les antibiotiques ne sont-ils pas utiles, à titre préventif, pour éviter une complication bactérienne (potentiellement grave, comme la méningite ou la pneumonie) ?
Une équipe britannique a examiné les dossiers médicaux de quelque 4 millions de patients, suivis par 600 médecins généralistes pendant une dizaine d’années, en s’intéressant en particulier à la prescription d’antibiotiques lors d’infections respiratoires courantes : rhume, angine, bronchite… Le résultat montre, indique Le Figaro, que les patients des médecins qui prescrivaient le moins d’antibiotiques n’étaient pas sujets à davantage de complications graves par rapport à une utilisation plus intensive de ces médicaments. Et ceci s’ajoute au fait que le traitement antibiotique ne se justifie généralement pas pour soigner les infections prises en compte ici, puisque leur origine est le plus souvent virale.
Bien entendu, la décision doit être laissée à l’appréciation du médecin, qui dispose d’ailleurs de tests (pour l’angine notamment) permettant d’établir la distinction entre une cause virale et bactérienne. On ajoutera que si la situation évolue de manière défavorable, le praticien peut alors intervenir rapidement et adapter le traitement, si nécessaire en donnant des antibiotiques. S’il n’en prescrit pas d’emblée, il n’y a pas de raison de sortir de son cabinet déçu ou inquiet.
La question est fréquemment soulevée. Elle tient en deux points :
• 1°) comment être sûr que la maladie est causée par un virus et non par une bactérie
• 2°) même dans le cas d’une infection virale, les antibiotiques ne sont-ils pas utiles, à titre préventif, pour éviter une complication bactérienne (potentiellement grave, comme la méningite ou la pneumonie) ?
Une équipe britannique a examiné les dossiers médicaux de quelque 4 millions de patients, suivis par 600 médecins généralistes pendant une dizaine d’années, en s’intéressant en particulier à la prescription d’antibiotiques lors d’infections respiratoires courantes : rhume, angine, bronchite… Le résultat montre, indique Le Figaro, que les patients des médecins qui prescrivaient le moins d’antibiotiques n’étaient pas sujets à davantage de complications graves par rapport à une utilisation plus intensive de ces médicaments. Et ceci s’ajoute au fait que le traitement antibiotique ne se justifie généralement pas pour soigner les infections prises en compte ici, puisque leur origine est le plus souvent virale.
Bien entendu, la décision doit être laissée à l’appréciation du médecin, qui dispose d’ailleurs de tests (pour l’angine notamment) permettant d’établir la distinction entre une cause virale et bactérienne. On ajoutera que si la situation évolue de manière défavorable, le praticien peut alors intervenir rapidement et adapter le traitement, si nécessaire en donnant des antibiotiques. S’il n’en prescrit pas d’emblée, il n’y a pas de raison de sortir de son cabinet déçu ou inquiet.
Source: BMJ (www.bmj.com)
publié le : 29/12/2016
publié le : 29/12/2016
mercredi 28 décembre 2016
mardi 27 décembre 2016
Qu’est-ce qu’une épidémie ?
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2016/12/25/qu-est-ce-qu-une-epidemie_5053801_1650684.html
Phénomène brutal de propagation d’une maladie, apparition de cas nombreux dans un temps et un espace limités, maladies infectieuses ou pas – on parle d’épidémie de diabète ou d’obésité –, les définitions de l’épidémie ont évolué au cours d’une histoire qui remonte à la Grèce antique. Dans cette vidéo proposée par Universcience.tv, l’épidémiologiste Antoine Flahault explique comment, aujourd’hui, des modèles mathématiques permettent de mieux en cerner les contours, alors que la France vient de franchir le seuil épidémique pour la grippe.
Phénomène brutal de propagation d’une maladie, apparition de cas nombreux dans un temps et un espace limités, maladies infectieuses ou pas – on parle d’épidémie de diabète ou d’obésité –, les définitions de l’épidémie ont évolué au cours d’une histoire qui remonte à la Grèce antique. Dans cette vidéo proposée par Universcience.tv, l’épidémiologiste Antoine Flahault explique comment, aujourd’hui, des modèles mathématiques permettent de mieux en cerner les contours, alors que la France vient de franchir le seuil épidémique pour la grippe.
lundi 26 décembre 2016
Envoûtantes aurores boréales au-dessus de la Finlande
http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2016/12/23/envoutantes-aurores-boreales-au-dessus-de-la-finlande_5053483_1650695.html
Des aurores boréales filmées par le photographe amateur Markus Kiili ont illuminé le ciel finlandais, le 9 décembre.
Les aurores polaires sont provoquées par la rencontre entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère terrestre. Notamment au niveau des pôles, où le champ magnétique de la planète attire ces particules.
dimanche 25 décembre 2016
samedi 24 décembre 2016
Longueur et durée : les records du monde des éclairs
NEWS L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a validé deux records : celui de l’éclair de foudre qui a duré le plus longtemps et celui qui a parcouru la plus grande distance.
Pour la durée, la palme revient à un éclair observé en France, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le 30 août 2012 : 7,74 secondes. Pour la distance, il s’agit d’un éclair qui a frappé l’Oklahoma (Etats-Unis) le 20 juin 2007 : il a couvert une distance horizontale de 321 km (le trajet entre Bruxelles et Paris !).
C’est la première fois que la foudre est consignée dans les Archives mondiales de données concernant les extrêmes climatiques et météorologiques, tenues à jour par la commission de climatologie de l’OMM. Les progrès réalisés en matière de télédétection de la foudre ont permis de détecter des extrêmes qui passaient naguère inaperçus, facilitant ainsi la tâche aux experts chargés de l’évaluation. Comme l’explique l’un de ces spécialistes : « Il ressort de tout cela que nous en savons aujourd’hui beaucoup plus sur la foudre et ses dangers, et l’on peut affirmer que les éclairs peuvent parcourir de très longues distances depuis l’orage qui les a vus naître, avec tout ce que cela suppose en termes de risques et de mesures de protection contre la foudre. Suivez donc le conseil de nos experts : quand le tonnerre est fort, ne restez pas dehors ! ».
Pour la durée, la palme revient à un éclair observé en France, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le 30 août 2012 : 7,74 secondes. Pour la distance, il s’agit d’un éclair qui a frappé l’Oklahoma (Etats-Unis) le 20 juin 2007 : il a couvert une distance horizontale de 321 km (le trajet entre Bruxelles et Paris !).
C’est la première fois que la foudre est consignée dans les Archives mondiales de données concernant les extrêmes climatiques et météorologiques, tenues à jour par la commission de climatologie de l’OMM. Les progrès réalisés en matière de télédétection de la foudre ont permis de détecter des extrêmes qui passaient naguère inaperçus, facilitant ainsi la tâche aux experts chargés de l’évaluation. Comme l’explique l’un de ces spécialistes : « Il ressort de tout cela que nous en savons aujourd’hui beaucoup plus sur la foudre et ses dangers, et l’on peut affirmer que les éclairs peuvent parcourir de très longues distances depuis l’orage qui les a vus naître, avec tout ce que cela suppose en termes de risques et de mesures de protection contre la foudre. Suivez donc le conseil de nos experts : quand le tonnerre est fort, ne restez pas dehors ! ».
••• Pour accéder aux Archives mondiales de données concernant les extrêmes météorologiques et climatiques (avec tous les records) : cliquez ici
Source: Bulletin of the American Meteorological Society (http://journals.ametsoc.org/toc/bams/current)
vendredi 23 décembre 2016
Soupçons sur les ondes des téléphones portables
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/23/soupcons-sur-les-ondes-des-telephones-portables_5053186_3244.html
Les niveaux d’exposition aux radiofréquences annoncés par les fabricants sont dépassés en conditions réelles d’utilisation.
Les niveaux d’exposition aux radiofréquences annoncés par les fabricants sont dépassés en conditions réelles d’utilisation.
jeudi 22 décembre 2016
Une vidéo montre le cycle du dioxyde de carbone en une minute
http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2016/12/21/une-video-montre-le-cycle-du-dioxyde-de-carbone-en-une-minute_5052606_1650695.html
Cette vidéo publiée par la NASA montre en accéléré le cycle du CO2 sur un an. On constate que le gaz à effet de serre a tendance à se concentrer dans l’hémisphère Nord.
La précision de cette modélisation a été obtenue grâce au satellite Orbiting Carbon Observatory-2, lancé en 2014. Les scientifiques savent déjà qu’un quart du CO2 est absorbé par les océans, un autre quart par la végétation, mais que le reste stagne dans l’atmosphère.
L’objectif de ces nouvelles modélisations est notamment d’étudier les écosystèmes qui absorbent le mieux le CO2.
mercredi 21 décembre 2016
Un robot filme sous la banquise de l’Antarctique (vidéo)
http://www.lesoir.be/1396994/article/demain-terre/2016-12-21/un-robot-filme-sous-banquise-l-antarctique-video
Sous la glace, la vie: un robot sous-marin a capturé sous la banquise de l’Antarctique des images qui révèlent un monde coloré rempli d’éponges en forme de noix de coco, des vers semblables à des pissenlits ou des algues roses.
Sous la glace, la vie: un robot sous-marin a capturé sous la banquise de l’Antarctique des images qui révèlent un monde coloré rempli d’éponges en forme de noix de coco, des vers semblables à des pissenlits ou des algues roses.
mardi 20 décembre 2016
lundi 19 décembre 2016
La revanche de Pluton
http://www.lepoint.fr/astronomie/la-revanche-de-pluton-18-12-2016-2091342_1925.php
Quelques pixels dans l'obscurité de l'espace. Voilà à quoi ressemblaient les images de Pluton avant son survol par la sonde américaine New Horizons en juillet 2015. Depuis sa découverte, en 1930, ce corps céleste fait un peu figure de mouton noir. « Il rompt l'apparente harmonie d'un système présentant, de l'intérieur vers l'extérieur, quasi symétriquement, quatre planètes rocheuses suivies de quatre planètes géantes gazeuses ; et son orbite elliptique est non seulement très excentrique, mais également fortement inclinée par rapport au plan dans lequel évoluent les autres planètes », expl...
Les images de la surface de Pluton... par
Quelques pixels dans l'obscurité de l'espace. Voilà à quoi ressemblaient les images de Pluton avant son survol par la sonde américaine New Horizons en juillet 2015. Depuis sa découverte, en 1930, ce corps céleste fait un peu figure de mouton noir. « Il rompt l'apparente harmonie d'un système présentant, de l'intérieur vers l'extérieur, quasi symétriquement, quatre planètes rocheuses suivies de quatre planètes géantes gazeuses ; et son orbite elliptique est non seulement très excentrique, mais également fortement inclinée par rapport au plan dans lequel évoluent les autres planètes », expl...
Les images de la surface de Pluton... par
Mauvais cholestérol : les bienfaits de l'avoine
NEWS Plusieurs études ont souligné les vertus des flocons et du son d’avoine contre le mauvais (LDL) cholestérol. Celle-ci confirme cette action sur ce paramètre et sur d'autres.
Une équipe canadienne (St Michael’s Hospital, Toronto) a évalué l’impact de la consommation d’avoine sur trois marqueurs sanguins : le LDL cholestérol, le cholestérol non-HDL (tous les types de cholestérol autres que le bon - HDL – cholestérol, ce qui reflète le taux de cholestérol nocif) et l’apolipoprotéine B (apo B : une augmentation du taux sanguin de cette protéine est un marqueur du risque de maladie cardiovasculaire, indépendamment du mauvais cholestérol). Les chercheurs ont analysé les résultats d’une soixantaine d’essais cliniques réalisés à ce jour à travers le monde, avec une comparaison entre les effets d’un régime riche en avoine par rapport à un régime contrôle.
Que constate-t-on ? En moyenne, l’avoine fait baisser de 4,2% le taux de LDL cholestérol, de 4,8% celui de cholestérol non-HDL et de 2,3% celui d’apo B. Ce bénéfice, explique Le Quotidien du Médecin, est associé à l’action du bêta-glucane, une fibre soluble contenue dans l’avoine.
Les données recueillies impliquent une consommation de 3,5 g de bêta-glucane par jour, ce qui est difficilement atteignable avec uniquement de l’avoine sous forme de farine ou de flocons. Les chercheurs recommandent donc de consommer plutôt du son d’avoine, produit à partir de la pellicule extérieure des grains d’avoine, puisqu’il est plus riche en bêta-glucane. Le son d’avoine peut être saupoudré sur un yaourt, des céréales, de la salade…, ou par exemple ajouté à un potage.
Une équipe canadienne (St Michael’s Hospital, Toronto) a évalué l’impact de la consommation d’avoine sur trois marqueurs sanguins : le LDL cholestérol, le cholestérol non-HDL (tous les types de cholestérol autres que le bon - HDL – cholestérol, ce qui reflète le taux de cholestérol nocif) et l’apolipoprotéine B (apo B : une augmentation du taux sanguin de cette protéine est un marqueur du risque de maladie cardiovasculaire, indépendamment du mauvais cholestérol). Les chercheurs ont analysé les résultats d’une soixantaine d’essais cliniques réalisés à ce jour à travers le monde, avec une comparaison entre les effets d’un régime riche en avoine par rapport à un régime contrôle.
Que constate-t-on ? En moyenne, l’avoine fait baisser de 4,2% le taux de LDL cholestérol, de 4,8% celui de cholestérol non-HDL et de 2,3% celui d’apo B. Ce bénéfice, explique Le Quotidien du Médecin, est associé à l’action du bêta-glucane, une fibre soluble contenue dans l’avoine.
Les données recueillies impliquent une consommation de 3,5 g de bêta-glucane par jour, ce qui est difficilement atteignable avec uniquement de l’avoine sous forme de farine ou de flocons. Les chercheurs recommandent donc de consommer plutôt du son d’avoine, produit à partir de la pellicule extérieure des grains d’avoine, puisqu’il est plus riche en bêta-glucane. Le son d’avoine peut être saupoudré sur un yaourt, des céréales, de la salade…, ou par exemple ajouté à un potage.
Source: British Journal of Nutrition (http://journals.cambridge.org/action/openAccessJournal?jid=BJN) - Age (http://link.springer.com/journal/11357)
publié le : 18/12/2016 , mis à jour le 17/12/2016
publié le : 18/12/2016 , mis à jour le 17/12/2016
dimanche 18 décembre 2016
samedi 17 décembre 2016
L’énigmatique sexualité de la truffe
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2016/12/16/l-enigmatique-sexualite-de-la-truffe_5050207_1650684.html
Le prix de la truffe noire peut dépasser 1 000 euros le kilo, notamment parce que ce champignon très recherché par les gastronomes résiste encore à la domestication. Comme le montre cette vidéo proposée par CNRS Le Journal, une équipe de chercheurs tente de comprendre sa sexualité particulièrement complexe et les différences de modes de vie entre une mère qui abrite les spores que l’on mange et un père qui la féconde sans jamais se dévoiler...
Sexualité de la truffe : un père absent par
Le prix de la truffe noire peut dépasser 1 000 euros le kilo, notamment parce que ce champignon très recherché par les gastronomes résiste encore à la domestication. Comme le montre cette vidéo proposée par CNRS Le Journal, une équipe de chercheurs tente de comprendre sa sexualité particulièrement complexe et les différences de modes de vie entre une mère qui abrite les spores que l’on mange et un père qui la féconde sans jamais se dévoiler...
Sexualité de la truffe : un père absent par
vendredi 16 décembre 2016
Un nouvel antibactérien tiré… de l’estomac d’un manchot
http://www.lemonde.fr/biologie/video/2016/12/14/un-nouvel-antibacterien-tire-de-l-estomac-d-un-manchot_5048649_1650740.html
Dans les colonies de manchots royaux des îles Crozet, en l’absence de la femelle, le mâle nourrit son petit en régurgitant des poissons qui restent intacts dans son estomac à 37 °C pendant plusieurs semaines. Comme l’explique cette vidéo proposée par Universcience, cette longue conservation est possible grâce à la sphéniscine, une protéine aux remarquables propriétés antibactériennes et antifongiques. Une source d’inspiration pour les chercheurs, qui cherchent à mettre au point de nouvelles molécules contre les bactéries résistantes aux antibiotiques.
Dans les colonies de manchots royaux des îles Crozet, en l’absence de la femelle, le mâle nourrit son petit en régurgitant des poissons qui restent intacts dans son estomac à 37 °C pendant plusieurs semaines. Comme l’explique cette vidéo proposée par Universcience, cette longue conservation est possible grâce à la sphéniscine, une protéine aux remarquables propriétés antibactériennes et antifongiques. Une source d’inspiration pour les chercheurs, qui cherchent à mettre au point de nouvelles molécules contre les bactéries résistantes aux antibiotiques.
Bilingues : le jugement change selon la langue
NEWS Plusieurs expériences démontrent que les choix moraux varient, et parfois considérablement, selon qu’ils sont posés dans la langue maternelle ou dans une langue apprise.
Il s’agit d’un phénomène étonnant, dont beaucoup n’ont pas conscience, et pourtant, sa réalité paraît incontestable. Le quotidien suisse Le Temps fait état d’expériences « fascinantes », dont il ressort que « notre sens de la morale, qui fait une grande part de notre identité profonde, est altéré lorsqu’il faut faire des choix dans une langue étrangère ». Trois exemples.
• Expérience 1. Elle repose sur le célèbre « dilemme du tramway ». Pour sauver cinq personnes présentes à bord d’un tramway incontrôlable, il faut sacrifier un passant en actionnant un aiguillage. Dans la version classique, la plupart des participants décident de provoquer le décès pour en éviter de plus nombreux. Mais, mais… Lorsqu’on précise que le passant doit être poussé du haut d’un pont pour stopper le tramway fou, tout se complique. Alors que quand la question est posée dans la langue maternelle, 20% reconnaissent qu’ils pourraient pousser eux-mêmes la personne, la proportion grimpe à… 50% quand le choix est proposé dans une langue étrangère apprise.
• Expérience 2. La langue maternelle des participants est le turc, parlé pendant leur enfance, et ils ont appris l’anglais plus tard. Ils ont écouté des mots et des phrases soit neutres (voiture, table…), soit avec une forte connotation affective et morale (réprimandes, insultes, jurons…), en turc ou en anglais. La conductivité de la peau a été enregistrée. On constate que les émotions sont bien plus intenses lorsque les mêmes propos sont prononcés en turc.
• Expérience 3. Les participants sont confrontés à des scénarios paradoxaux, comme de bonnes intentions avec des conséquences négatives (on offre un manteau à un sans-abri, qui se fait battre ensuite parce qu’on croit qu’il l’a volé), ou de mauvaises intentions avec des conséquences positives (une adoption d’enfant pleinement réussie alors qu’elle était au départ motivée par l’appât du gain). On observe que le résultat compte plus que l’intention quand le scénario est présenté dans une langue apprise.
On pourrait multiplier les exemples, comme ces expériences qui font apparaître que des récits que beaucoup trouvent moralement répréhensibles sont jugés beaucoup moins choquants lorsque leur description est faite dans une langue étrangère.
Comment expliquer tout cela ? Les hypothèses ne manquent pas. Ainsi, nous prendrions des décisions plus directes, plus simples, plus expéditives, dans une langue étrangère car le choix est plus compliqué pour le cerveau. Ou encore, notre langue maternelle est bien plus empreinte de souvenirs, d’émotions, d’intimité, de tabous, de références à la transgression et à la punition…, qu’une langue apprise par la suite, en particulier dans un contexte scolaire. Alors, quel est mon vrai « moi » moral ?, s’interroge Le Temps.
Il s’agit d’un phénomène étonnant, dont beaucoup n’ont pas conscience, et pourtant, sa réalité paraît incontestable. Le quotidien suisse Le Temps fait état d’expériences « fascinantes », dont il ressort que « notre sens de la morale, qui fait une grande part de notre identité profonde, est altéré lorsqu’il faut faire des choix dans une langue étrangère ». Trois exemples.
• Expérience 1. Elle repose sur le célèbre « dilemme du tramway ». Pour sauver cinq personnes présentes à bord d’un tramway incontrôlable, il faut sacrifier un passant en actionnant un aiguillage. Dans la version classique, la plupart des participants décident de provoquer le décès pour en éviter de plus nombreux. Mais, mais… Lorsqu’on précise que le passant doit être poussé du haut d’un pont pour stopper le tramway fou, tout se complique. Alors que quand la question est posée dans la langue maternelle, 20% reconnaissent qu’ils pourraient pousser eux-mêmes la personne, la proportion grimpe à… 50% quand le choix est proposé dans une langue étrangère apprise.
• Expérience 2. La langue maternelle des participants est le turc, parlé pendant leur enfance, et ils ont appris l’anglais plus tard. Ils ont écouté des mots et des phrases soit neutres (voiture, table…), soit avec une forte connotation affective et morale (réprimandes, insultes, jurons…), en turc ou en anglais. La conductivité de la peau a été enregistrée. On constate que les émotions sont bien plus intenses lorsque les mêmes propos sont prononcés en turc.
• Expérience 3. Les participants sont confrontés à des scénarios paradoxaux, comme de bonnes intentions avec des conséquences négatives (on offre un manteau à un sans-abri, qui se fait battre ensuite parce qu’on croit qu’il l’a volé), ou de mauvaises intentions avec des conséquences positives (une adoption d’enfant pleinement réussie alors qu’elle était au départ motivée par l’appât du gain). On observe que le résultat compte plus que l’intention quand le scénario est présenté dans une langue apprise.
On pourrait multiplier les exemples, comme ces expériences qui font apparaître que des récits que beaucoup trouvent moralement répréhensibles sont jugés beaucoup moins choquants lorsque leur description est faite dans une langue étrangère.
Comment expliquer tout cela ? Les hypothèses ne manquent pas. Ainsi, nous prendrions des décisions plus directes, plus simples, plus expéditives, dans une langue étrangère car le choix est plus compliqué pour le cerveau. Ou encore, notre langue maternelle est bien plus empreinte de souvenirs, d’émotions, d’intimité, de tabous, de références à la transgression et à la punition…, qu’une langue apprise par la suite, en particulier dans un contexte scolaire. Alors, quel est mon vrai « moi » moral ?, s’interroge Le Temps.
Source: Scientific American (www.scientificamerican.com) via Le Temps (www.letemps.ch)
jeudi 15 décembre 2016
mercredi 14 décembre 2016
Salto : le robot qui bondit pour sauver des vies
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2016/12/13/salto-le-robot-qui-bondit-pour-sauver-des-vies_5048100_1650684.html
Salto est un petit robot sauteur créé par des scientifiques de l’université de Berkeley en Californie. Les chercheurs espèrent qu’il pourra un jour sauter par-dessus des décombres dans le cadre de missions de recherche et de sauvetage. Il s’inspire des sauts du galago, un petit primate nocturne de l’Afrique continentale.
Salto pèse à peine 100 g et mesure 26 cm de long quand il est totalement étendu. Il peut sauter jusqu’à une hauteur de 1,008 mètre. Pour le concevoir, les ingénieurs se sont appuyés sur la capacité spéciale des galagos à emmagasiner de l’énergie dans leurs tendons, ce qui leur permet de sauter plus haut qu’à la force de leurs seuls muscles.
Des paralysies foudroyantes, mystérieuses et très inquiétantes
NEWS Aux Etats-Unis, plusieurs dizaines de personnes ont été frappées par un syndrome apparenté à la polio, avec une paralysie foudroyante, et sans cause connue.
Cette myélite – inflammation de la moelle épinière – ne concerne pas que les Etats-Unis, puisque des cas ont notamment été signalés en France. Comme l’explique Le Quotidien du Médecin, une « épidémie » avait déjà frappé en 2014, et les autorités sanitaires américaines craignent un phénomène similaire, sachant qu’une cinquantaine de cas ont été recensés durant les huit premiers mois de l’année. Ce n’est pas énorme, mais la nature de la maladie pose de nombreuses questions.
Sa caractéristique principale consiste en une perte brutale de la tonicité et des réflexes musculaires dans les membres. Certains patients peuvent présenter un affaissement du visage ou des paupières, des difficultés à bouger les yeux et/ou à avaler, ainsi que des troubles de l’élocution. L’imagerie médicale (IRM) montre une anomalie de la moelle épinière. L’étendue des séquelles est variable : certains perdent l’usage d’un muscle dans un bras ou une jambe, alors que d’autres deviennent tétraplégiques, avec la nécessité d’une aide respiratoire.
La cause ? Elle est inconnue, tout comme les facteurs de risque. Un virus (entérovirus EV-D68) est soupçonné, mais sans certitude, sachant que la première apparition de la maladie en 2014 (120 personnes touchées en quelques mois) a coïncidé avec une épidémie d’infections respiratoires causées par ce germe. Depuis cet été, en France, lorsqu’un médecin suspecte qu’une atteinte neurologique sévère est potentiellement associée à une infection à entérovirus, il doit le signaler aux autorités sanitaires et procéder à des analyses approfondies (selles, gorge, liquide céphalo-rachidien…) afin d’identifier le type d’entérovirus. En tout cas, et même s’il faut se montrer prudent dans l’interprétation de la situation, cette forme de paralysie très mystérieuse demande à être suivie de près.
Cette myélite – inflammation de la moelle épinière – ne concerne pas que les Etats-Unis, puisque des cas ont notamment été signalés en France. Comme l’explique Le Quotidien du Médecin, une « épidémie » avait déjà frappé en 2014, et les autorités sanitaires américaines craignent un phénomène similaire, sachant qu’une cinquantaine de cas ont été recensés durant les huit premiers mois de l’année. Ce n’est pas énorme, mais la nature de la maladie pose de nombreuses questions.
Sa caractéristique principale consiste en une perte brutale de la tonicité et des réflexes musculaires dans les membres. Certains patients peuvent présenter un affaissement du visage ou des paupières, des difficultés à bouger les yeux et/ou à avaler, ainsi que des troubles de l’élocution. L’imagerie médicale (IRM) montre une anomalie de la moelle épinière. L’étendue des séquelles est variable : certains perdent l’usage d’un muscle dans un bras ou une jambe, alors que d’autres deviennent tétraplégiques, avec la nécessité d’une aide respiratoire.
La cause ? Elle est inconnue, tout comme les facteurs de risque. Un virus (entérovirus EV-D68) est soupçonné, mais sans certitude, sachant que la première apparition de la maladie en 2014 (120 personnes touchées en quelques mois) a coïncidé avec une épidémie d’infections respiratoires causées par ce germe. Depuis cet été, en France, lorsqu’un médecin suspecte qu’une atteinte neurologique sévère est potentiellement associée à une infection à entérovirus, il doit le signaler aux autorités sanitaires et procéder à des analyses approfondies (selles, gorge, liquide céphalo-rachidien…) afin d’identifier le type d’entérovirus. En tout cas, et même s’il faut se montrer prudent dans l’interprétation de la situation, cette forme de paralysie très mystérieuse demande à être suivie de près.
Source: Le Quotidien du Médecin
http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=22481
publié le : 14/12/2016
publié le : 14/12/2016
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