samedi 29 juin 2019

Risque cardiaque : le Motilium anti-nausée, interdit aux enfants de moins de 12 ans


w.midilibre.fr/2019/06/28/risque-cardiaque-le-motilium-anti-nausee-interdit-aux-enfants-de-moins-de-12-ans,8284351.php
Le Motilium, médicament utilisé contre les nausées et vomissements, ne doit plus être donné aux enfants de moins de douze ans

Les nouveaux pisteurs de cachalots

https://www.lemonde.fr/sciences/video/2019/06/28/les-nouveaux-pisteurs-de-cachalots_5482605_1650684.html

La machine à traire les vaches sans les stresser

https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/la-machine-a-traire-les-vaches-sans-les-stresser_2086636.html

Cancer : le succès des thérapies alternatives

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NEWS Une proportion très importante des patients souffrant d’un cancer fait appel aux traitements alternatifs, mais beaucoup n’en informent pas leur médecin, ce qui constitue un risque.

Ce sujet a déjà été abordé, et cette enquête-ci en précise les contours. Une équipe américaine (université du Texas) a analysé des données extraites d’une enquête internationale, portant sur quelque 3000 patients traités pour un cancer. Il s’avère qu’un tiers d’entre eux suivent un traitement alternatif, et que parmi ceux-ci, une large majorité (70%) n’en ont pas averti leur médecin.

Pourquoi ? Surtout parce que le praticien ne pose pas la question (57%) ou parce que l’information est considérée comme sans intérêt par le patient (47%). Beaucoup plus rarement, les patients évoquent un manque de temps lors de la consultation (6%), craignent une réaction négative de la part du médecin (4%) ou une tentative de dissuasion (4%). On peut s’interroger sur la réalité de ces motivations, en considérant que la crainte d’une attitude défavorable du médecin tient sans doute une place beaucoup plus importante.

L'importance d'informer son médecin


Concernant le choix de la thérapie alternative, l’usage de plantes et l’homéopathie viennent en tête (36%), suivis par les manipulations (25% : chiropraxie, ostéopathie, massages…) et la méditation (spirituelle, pleine conscience, mantra).

La revue médicale Le Généraliste commente : « Les motivations à rechercher un traitement alternatif sont multiples : persistance des symptômes, détresse psychologique, sentiment d’être acteur dans les soins… Compte tenu des possibles implications dans le suivi et le pronostic, les chercheurs appellent à étudier les effets sur le cancer des traitements non conventionnels et à émettre des recommandations visant àencourager la discussion sur ce thème entre patients et médecins ». Ce dernier point est crucial : il est extrêmement important d’informer son médecin afin qu’il dispose de tous les éléments nécessaires à la bonne organisation du traitement.
Source: JAMA Oncology (https://jamanetwork.com/jou)
publié le : 29/06/2019 , mis à jour le 28/06/2019 

jeudi 27 juin 2019

Le triclosan dans le dentifrice augmenterait le risque d'ostéoporose chez les femmes

https://www.midilibre.fr/2019/06/26/le-triclosan-dans-le-dentifrice-augmenterait-le-risque-dosteoporose-chez-les-femmes,8278774.php
L'étude montre que les femmes utilisant quotidiennement des produits contenant du triclosan ont des os plus fragiles.

Plastique: quel est le problème?

http://www.lefigaro.fr/sciences/plastique-quel-est-le-probleme-20190626

Diabète : la menace de la cataracte

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NEWS Les personnes diabétiques sont particulièrement exposées à des maladies des yeux, en particulier la rétinopathie. Mais il existe une autre menace, moins connue : la cataracte.

La cataracte se traduit par une opacification totale ou partielle du cristallin (la lentille de l’œil), avec un risque réel de perte de la vision. Elle est d’ailleurs la première cause de cécité dans les pays développés, tout au moins parmi les moins de 55 ans. Cette complication du diabète est liée à l’hyperglycémie. Quel est le sur-risque spécifique aux diabétiques ?

Des travaux précédents ont suggéré que la cataracte serait deux à quatre fois plus fréquente en cas de diabète. Une équipe internationale a souhaité affiner ces données, et elle a procédé auprès d’un panel de quelque 42.000 personnes (âgées de plus de 18 ans), réparties dans plusieurs pays. Après avoir pris en compte un éventail de facteurs, les chercheurs ont resserré la « fenêtre de risque », et estiment celui-ci deux à trois fois plus élevé, avec une sensibilité particulière chez les moins de 50 ans. Ces observations rejoignent donc celles des études antérieures.

Le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine) commente : « En cas de diabète, la recherche d’une cataracte coule de source dès lors que la surveillance du fond de l’œil fait partie de la prise en charge. Mais face à une cataracte, surtout précoce, il convient de ne pas passer à côté d’un diabète ».
Source: Diabetes Research and Clinical Practice (www.journals.elsevier.com/d
publié le : 27/06/2019 

lundi 24 juin 2019

Oléoduc canadien : «Le gouvernement de Trudeau a succombé aux lobbyistes»

https://www.liberation.fr/planete/2019/06/23/oleoduc-canadien-le-gouvernement-de-trudeau-a-succombe-aux-lobbyistes_1735357
Des tuyaux déstinés à l’expansion du réseau d'oléoducs Trans Mountain, près de Kamloops, le 18 juin.

Erection : une solution dans le venin de l’araignée-banane ?

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NEWS Le venin de l’araignée-banane provoque une réaction très curieuse, puisqu’il déclenche une… érection massive, de longue durée et douloureuse (priapisme). Des chercheurs ont extrait du venin une substance qui pourrait être utile en cas de trouble érectile.

L’araignée-banane (Phoneutria nigriventer) doit son nom au fait qu’elle peuple les plantations de bananes en Amérique du sud. Sa morsure est potentiellement mortelle en raison de la puissance de son venin. Et celui-ci présente donc la caractéristique étonnante de déclencher une érection. Depuis plusieurs années, des chercheurs s’intéressent à cette propriété, et une équipe brésilienne (université fédérale du Minas Geiras) vient de franchir une étape importante.

En effet, elle a réussi à isoler et à synthétiser une molécule extraite du venin (baptisée PnPP-19) qui, testée chez le rat, a déclenché des érections de… près d’une heure. Appliquée sous forme de gel, cette substance fait actuellement l’objet d’essais de toxicité sur des hommes en bonne santé, avec des résultats convaincants à ce stade. La phase suivante consistera à procéder à des expériences sur des hommes présentant une dysfonction érectile. L’extrait de venin de l’araignée-banane (qui stimule le flux sanguin dans le pénis) pourrait à terme compléter la gamme de solutions proposées en cas de trouble de l’érection.
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L’araignée-banane (Phoneutria nigriventer).
Source: The Journal of Sexual Medicine (www.jsm.jsexmed.org) - Photo araignée : Par João P. Burini — Travail personnel, CC BY-SA 3.0,https://commons.wikimedia.o 
publié le : 24/06/2019 , mis à jour le 23/06/2019 

dimanche 23 juin 2019

Un lien entre cancer du foie et hygiène dentaire

https://www.tdg.ch/savoirs/lien-cancer-foie-hygiene-dentaire/story/17286718

Contre les ondes des écrans, la crème veut faire bouclier

https://www.tdg.ch/savoirs/sante/ondes-ecrans-creme-veut-bouclier/story/14244895

L'après-glyphosate : quand les maires « désherbent avec les dents »

https://www.lepoint.fr/societe/l-apres-glyphosate-quand-les-maires-desherbent-avec-les-dents-19-06-2019-2319730_23.php
« Mais c'est quoi, une mauvaise herbe ? Une herbe qui ne correspond pas à l'esthétique du moment ? » Après deux ans sans glyphosate, le maire de Deauville Philippe Augier est devenu philosophe. En effet, si les particuliers découvrent aujourd'hui les joies du désherbage manuel, avec l'entrée en vigueur le 1er janvier 2019 de l'interdiction d'utiliser des pesticides de synthèse en France, les collectivités, elles, ont dû commencer à s'en passer dès le 1er janvier 2017. Depuis plus de deux ans, donc, de façon progressive, les communes sont invitées à proscrire les produits type Roundup de Monsanto, jusqu'à atteindre le degré « zéro phyto », comme on dit dans les mairies, c'est-à-dire la suppression totale des produits phytosanitaires dans les lieux publics, comme les parcs. Les maires tirent aujourd'hui le bilan, parfois étonnant.

vendredi 21 juin 2019

jeudi 20 juin 2019

Le changement climatique favoriserait la prolifération d'une bactérie mangeuse de chair

https://www.midilibre.fr/2019/06/19/le-changement-climatique-favoriserait-la-proliferation-dune-bacterie-mangeuse-de-chair,8266086.php
Dangereuse pour l'humain, la bactérie Vibrio vulnificus prolifère dans les eaux chaudes et salées.

Vers une consigne pour les emballages

http://www.lefigaro.fr/sciences/vers-une-consigne-pour-les-emballages-20190618

Mal de dos : les nouvelles recommandations


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NEWS Le mal de dos concerne une proportion considérable de la population : au moins une fois au cours de l’existence, 85% d’entre nous en seront affectés. Voici les nouvelles recommandations sur la prise en charge.

La Haute autorité française de santé (HAS) a actualisé les recommandations sur la prise en charge du mal de dos aigu, afin d’éviter autant que possible son évolution vers la chronicité (douleur qui dure plus de trois mois) et de prévenir la récidive (endéans les douze mois).

• Le diagnostic« En cas de poussée aiguë de lombalgie, le premier message fort est la nécessite absolue d’un diagnostic médical initial, avec une réévaluation deux à quatre mois plus tard », souligne Le Généraliste. Ce diagnostic initial doit avoir pour but de ne pas passer à côté de quelque chose de plus grave nécessitant une prise en charge spécifique, et d’évaluer le risque d’évolution vers la chronicité.

• Les symptômes. Certains symptômes et situations méritent d’entreprendre des investigations approfondies. C’est le cas d’une paresthésie (fourmillements, picotements, engourdissement…) périnéale (bas-ventre), de la fièvre, d’un amaigrissement récent, de l’apparition des douleurs avant 20 ans ou après 55 ans… Ceci nécessite de rechercher une pathologie sous-jacente.

• Les émotions« La dépression, l’anxiété, le stress, mais aussi des attitudes et des représentations inappropriées par rapport au mal de dos, sont des indicateurs psychosociaux qui doivent alerter d’un risque de passage à la chronicité », poursuit Le Généraliste.

• Les examens. En phase aiguë de lombalgie commune, l’imagerie médicale (scanner, IRM) n’est pas nécessaire, sauf signe d’alerte. Elle est utile en cas de lombalgie chronique ou si un geste invasif est envisagé.

• La prise en charge. Le maintien de l’activité physique est essentiel (pas de mise au repos !) : activités quotidiennes et exercices physiques (sportifs) adaptés. La kinésithérapie ne doit pas être entreprise systématiquement lors d’une lombalgie aiguë, sachant qu’elle peut être indiquée en cas de lombalgie chronique ou à risque de chronicité.

• Les médicaments. Aucun traitement antidouleur n’a prouvé son efficacité à moyen terme sur l’évolution d’une lombalgie aiguë. Ce traitement est strictement symptomatique et pas curatif : si nécessaire, le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ains - après évaluation de la balance risque - bénéfice) sont à envisager, à la fois pour apporter du confort au patient et l’aider à maintenir une activité physique. La place des myorelaxants et des corticoïdes est très incertaine. Une infiltration péridurale peut être envisagée lors d’une douleur radiculaire sévère (sciatique) et qui persiste malgré un traitement médical.
Source: Haute Autorité de Santé (www.has-sante.fr)
publié le : 20/06/2019 

jeudi 13 juin 2019

Climat: 17% des animaux marins menacés de disparition d’ici 2100

http://www.lefigaro.fr/sciences/climat-17-des-animaux-marins-menaces-de-disparition-d-ici-2100-20190611

Cerveau gauche et droit : comment ça fonctionne ?

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NEWS On parle de latéralisation des fonctions cérébrales : certaines sont spécifiques à l’hémisphère gauche, d’autres à la partie droite. Toutefois, l’activité du cerveau est plus complexe.

Une équipe du Centre national français de la recherche scientifique (CNRS) a réalisé la première cartographie complète des asymétries entre les fonctions cérébrales, dont on avait une vision limitée. Quatre groupes de fonctions ont été déterminés.

• la communication symbolique (langage, écriture…)
• la prise de décision
• les émotions
• le couple perception - action.

Optimiser le temps de réponse


Les chercheurs ont analysé des IRM fonctionnelles (scanner du cerveau) collectées dans des bases données internationales, afin de déterminer si l’activation cérébrale survenait plus souvent à gauche ou à droite pour une fonction donnée.

Cité par Le Quotidien du Médecin, le coordinateur de ces travaux explique : « Nous montrons que la prise de décision est asymétrique. Comme la perception, l’action et les émotions, elle met surtout en jeu l’hémisphère droit. La communication symbolique, par contre, est davantage latéralisée à gauche. Toutefois, même les fonctions les plus latéralisées impliquent des régions des deux hémisphères ». Il ajoute : « L’hémisphère gauche a longtemps été considéré comme dominant en raison du langage. Or, nous voyons que de nombreuses fonctions font intervenir majoritairement l’hémisphère droit ».

Les communications entre les deux hémisphères se font en grande partie via le corps calleux (une commissure transversale). Ceci étant, plus les fonctions sont latéralisées (à gauche ou à droite), moins les deux hémisphères sont connectés, ce qui conforte l’idée que les fonctions cérébrales se sont isolées pendant l’évolution pour optimiser le temps de réponse en limitant les allers - retours entre les deux hémisphères. Avec des conséquences en termes de récupération : « On observe que les personnes victimes d’un AVC vont avoir du mal à récupérer les fonctions très latéralisées. En revanche, si la fonction est bien distribuée entre les deux hémisphères, la récupération est plus facile ». L’optimisation du temps de traitement de l’information permise par la latéralisation des fonctions s’est faite au détriment de la récupération.

Enfin, cette interrogation : « Nos travaux constituent une bonne base pour étudier la variation interindividuelle. Sommes-nous tous latéralisés de la même façon ? ».
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Source: Nature Communications (www.nature.com/ncomms
publié le : 13/06/2019 , mis à jour le 12/06/2019

Découverte en Asie centrale des plus vieilles traces d’usage de cannabis (photos)

https://www.lesoir.be/230287/article/2019-06-12/decouverte-en-asie-centrale-des-plus-vieilles-traces-dusage-de-cannabis-photos

Dans un cimetière perché dans le massif du Pamir en Asie centrale, l’air se remplit des notes d’une harpe ancienne, d’un fort parfum de genièvre et de l’odeur peut-être plus forte de cannabis. Nous sommes à une cérémonie en l’honneur des dieux – ou des morts – il y a 2.500 ans.

mercredi 12 juin 2019

La SuperCam va chercher des traces de vie sur Mars

https://www.midilibre.fr/2019/06/12/la-supercam-va-chercher-des-traces-de-vie-sur-mars,8251581.php
Le Rover doit décoller en juillet 2020.

Peindre les villes en blanc : Une révolution énergétique ?

https://www.levif.be/actualite/environnement/peindre-les-villes-en-blanc-une-revolution-energetique/article-normal-1152597.html

Une université lilloise stocke l'énergie solaire pour réduire son bilan carbone

https://www.levif.be/actualite/environnement/une-universite-lilloise-stocke-l-energie-solaire-pour-reduire-son-bilan-carbone/article-normal-1152689.html


Cancer : l’odorat du chien pour sauver des vies

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NEWS Voici une nouvelle démonstration des capacités olfactives exceptionnelles du chien, capable de détecter des « odeurs de cancer » dans un échantillon de sang.

L’odorat du chien est 10.000 fois plus sensible que celui de l’être humain, et un chien bien entraîné est en mesure d’identifier une gamme incroyable d’odeurs. Une entreprise américaine (BioScentDx) s’est spécialisée dans ce domaine. L’une de ses équipes a formé quatre chiens à distinguer un échantillon de sang « normal » par rapport à un échantillon prélevé sur un patient souffrant d’un cancer du poumon.

Des tests ont été réalisés sur des prélèvements provenant d’une série de personnes (malades ou non), et il s’avère que les chiens ont réussi à identifier les échantillons « sains » dans 97% des cas, et ceux des personnes malades dans les mêmes proportions. Cette capacité n’a été constatée sur les échantillons de sang : face aux individus, les chiens ne montrent pas de réaction spécifique.

L’objectif de ces recherches consiste à confirmer qu’il existe bien des « marqueurs olfactifs » du cancer (et d’autres maladies), et à réussir à identifier ces substances pour pouvoir mettre au point des « nez électroniques » capables de détecter le cancer à un stade (très) précoce, ce qui augmenterait considérablement les chances de guérison des patients. Dans ce contexte, le chien joue donc un rôle majeur.
Source: American Society for Biochemistry and Molecular Biology (www.asbmb.org) via Sciences et Avenir (www.sciencesetavenir.fr
publié le : 12/06/2019 , mis à jour le 11/06/2019