NEWS En cas de taux élevé de mauvais (LDL) cholestérol, les statines réduisent à long terme le risque de mortalité prématurée, en particulier d’origine cardiovasculaire.
Les statines sont destinées à diminuer le taux de cholestérol dans le sang, singulièrement celui du LDL-cholestérol. La question qui fait débat porte sur le fait de savoir si cette réduction s’accompagne d’une baisse du risque de mortalité prématurée d'origine (cardio)vasculaire, sachant aussi que les statines peuvent engendrer des effets secondaires. Une nouvelle étude, la plus longue jamais réalisée sur le sujet, penche pour un effet protecteur chez les patients avec un taux élevé de LDL-cholestérol(> 190 mg/dl) et sans maladie cardiovasculaire au départ. Agés à l’entame de 45 à 64 ans, ils ont été suivis pendant une vingtaine d’années, et traités avec de la pravastatine (40 mg par jour).
Le résultat montre que par rapport à un groupe contrôle, ces patients s’exposent sur ces vingt ans à un risque réduit de 18% de mortalité toutes causes confondues, de 28%quand on considère la mortalité par maladie coronarienne et de 25% par accident vasculaire ou cardiovasculaire (AVC, infarctus). La place des statines en prévention primaire (sans antécédent cardiovasculaire) paraît donc vérifiée.
Comme le soulignent les auteurs de ces travaux (Imperial College London) : « C’est la preuve la plus solide à ce jour que les statines réduisent l’incidence des maladies cardiovasculaires et le risque de mortalité prématurée chez les patients avec un taux élevé de LDL-cholestérol. Ceci soutient aussi le fait que le LDL-cholestérol a un impact majeur sur le risque cardiovasculaire, et suggère qu’une réduction même modérée du LDL-cholestérol entraîne un effet significatif sur la mortalité à long terme ».
La décision d’administrer une statine doit bien sûr tenir compte du taux de cholestérol, mais aussi d’autres facteurs (hypertension, tabagisme…), qui permettent de définir le degré de risque cardiovasculaire global. Et l’adaptation du mode de vie (alimentation, activité physique…) intervient aussi de manière déterminante.
Les statines sont destinées à diminuer le taux de cholestérol dans le sang, singulièrement celui du LDL-cholestérol. La question qui fait débat porte sur le fait de savoir si cette réduction s’accompagne d’une baisse du risque de mortalité prématurée d'origine (cardio)vasculaire, sachant aussi que les statines peuvent engendrer des effets secondaires. Une nouvelle étude, la plus longue jamais réalisée sur le sujet, penche pour un effet protecteur chez les patients avec un taux élevé de LDL-cholestérol(> 190 mg/dl) et sans maladie cardiovasculaire au départ. Agés à l’entame de 45 à 64 ans, ils ont été suivis pendant une vingtaine d’années, et traités avec de la pravastatine (40 mg par jour).
Le résultat montre que par rapport à un groupe contrôle, ces patients s’exposent sur ces vingt ans à un risque réduit de 18% de mortalité toutes causes confondues, de 28%quand on considère la mortalité par maladie coronarienne et de 25% par accident vasculaire ou cardiovasculaire (AVC, infarctus). La place des statines en prévention primaire (sans antécédent cardiovasculaire) paraît donc vérifiée.
Comme le soulignent les auteurs de ces travaux (Imperial College London) : « C’est la preuve la plus solide à ce jour que les statines réduisent l’incidence des maladies cardiovasculaires et le risque de mortalité prématurée chez les patients avec un taux élevé de LDL-cholestérol. Ceci soutient aussi le fait que le LDL-cholestérol a un impact majeur sur le risque cardiovasculaire, et suggère qu’une réduction même modérée du LDL-cholestérol entraîne un effet significatif sur la mortalité à long terme ».
La décision d’administrer une statine doit bien sûr tenir compte du taux de cholestérol, mais aussi d’autres facteurs (hypertension, tabagisme…), qui permettent de définir le degré de risque cardiovasculaire global. Et l’adaptation du mode de vie (alimentation, activité physique…) intervient aussi de manière déterminante.
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