jeudi 31 décembre 2020
mercredi 30 décembre 2020
mardi 29 décembre 2020
lundi 28 décembre 2020
dimanche 27 décembre 2020
samedi 26 décembre 2020
accueil > news > troubles psychiatriques Alcool et délire : pourquoi Van Gogh s’est-il coupé l’oreille ?
Malgré une quantité considérable de recherches, l’oreille coupée de Vincent Van Gogh reste un véritable mystère. De nouveaux travaux avancent une hypothèse basée notamment sur les lettres écrites par le peintre.
Le 23 décembre 1888, Vincent Van Gogh perd son oreille gauche. Son autoportrait le montrant avec un bandage autour de la tête rend cette séquence immortelle. Mais que s’est-il passé ? Certains affirment que l’oreille aurait été tranchée accidentellement lors d’une dispute avec Paul Gauguin, dont il partage la même maison à Arles. Mais l’hypothèse de l’automutilation, peut-être liée à cet incident, tient davantage la route.
Une personnalité borderline
Une équipe néerlandaise (université de Groningen) a analysé des milliers de documents relatifs au peintre des Tournesols, dont plusieurs centaines de ses lettres, essentiellement adressées à ses proches, dont son frère Théo. Comme l’explique Futura Sciences, le peintre y décrivait son mode de vie et son ressenti, ainsi que ses problèmes mentaux.
L’examen de cette correspondance permettrait de considérer qu’il souffrait d’un trouble de la personnalité borderline, avec des crises de délire (épisodes psychotiques). Et celles-ci étaient encore aggravées par une forte addiction à l’alcool, avec en plus de la malnutrition. Cette situation pourrait expliquer le geste d’automutilation.
Les chercheurs indiquent qu’après cet incident, l’état mental de Van Gogh a continué à se dégrader, avec le renforcement d’un trouble bipolaire qui a probablement conduit à son suicide deux ans plus tard. Le mystère est-il pour autant résolu ? Pas sûr…
vendredi 25 décembre 2020
jeudi 24 décembre 2020
mercredi 23 décembre 2020
mardi 22 décembre 2020
lundi 21 décembre 2020
Cœur et cancer : les étonnants bienfaits des piments
news La consommation régulière de piment exerce un effet protecteur surprenant contre la mortalité par cancer et par maladie cardiovasculaire.
Cette association a été suggérée à plusieurs reprises, et elle tend à être confirmée par cette équipe américaine (Cleveland Clinic). En fait, les chercheurs ont analysé les résultats de quatre grandes études internationales susceptibles d’éclairer le lien entre la consommation de piment et la mortalité toutes causes confondues, et plus spécifiquement par maladie cardiovasculaire et par cancer.
Le résultat met en évidence un effet puissant. Ainsi, on observe une baisse de 25% de la mortalité prématurée entre les consommateurs réguliers de piment et ceux qui en mangent rarement, de 26% de la mortalité d’origine cardiovasculaire et de 23% par cancer. L’élément clé : la capsaïcine, le composant actif du piment, à laquelle sont notamment attribuées des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes.
Un bémol : les données de ces études renvoient à des types de piments différents et à des quantités variables, alors que les modes de consommation ne sont pas uniformes. En d’autres termes, il n’est pas (encore) possible d’établir des conclusions sur la fréquence et les quantités avec un effet favorable sur la santé. Les auteurs indiquent : « Les mécanismes exacts qui pourraient expliquer ces bienfaits sont inconnus à l’heure actuelle. Il est donc impossible d’avancer des recommandations nutritionnelles précises. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer nos découvertes préliminaires ». Ceci étant, le fait d’intégrer les piments dans son alimentation paraît une démarche bénéfique.
☞ Précaution : une consommation excessive peut présenter des risques, et il faut se montrer prudent en cas de maladie gastro-intestinale.
dimanche 20 décembre 2020
samedi 19 décembre 2020
vendredi 18 décembre 2020
Alzheimer : l'effet des bactéries intestinales
news Une association a été mise en évidence entre la composition du microbiote intestinal (flore intestinale) et l’apparition des plaques amyloïdes dans le cerveau, annonciatrices de la maladie d’Alzheimer.
Les plaques amyloïdes sont à l’origine des troubles neurodégénératifs caractéristiques d’Alzheimer. Depuis plusieurs années, la communauté scientifique soupçonne que des protéines produites par certaines bactéries intestinales pourraient modifier l’interaction entre le système immunitaire et le système nerveux, et ainsi déclencher la maladie. Une équipe italo-suisse (universités de Brescia et de Genève) confirme la pertinence de cette hypothèse.
Un cocktail de bactéries
Les chercheurs ont procédé sur des personnes âgées de 65 à 85 ans, dont une partie souffraient de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre maladie neurodégénérative causant des problèmes de mémoire similaires, alors que les autres ne présentaient aucun trouble sur ce plan. Deux examens ont été réalisés : l’imagerie médicale (PET Scan), afin de mesurer les dépôts amyloïdes, et l’analyse de sang, afin de quantifier la présence de divers marqueurs de l’inflammation et de protéines produites par les bactéries intestinales.
Les auteurs indiquent : « Nos résultats sont sans appel : des produits bactériens du microbiote intestinal sont corrélés à la quantité de plaques amyloïdes dans le cerveau, et ceci par l’intermédiaire du système sanguin qui transporte jusqu’au cerveau certaines protéines des bactéries ». Ces travaux soutiennent donc l’association entre le microbiote intestinal et l’amylose cérébrale à travers un phénomène inflammatoire sanguin.
Les spécialistes vont à présent travailler à l’identification des bactéries qui entrent en jeu. Ils ont déjà pu constater que le microbiote des patients Alzheimer présente une diversité bactérienne réduite, avec la sur-représentation de certaines bactéries et la rareté d’autres. L’intérêt majeur de ces observations réside dans la perspective de stratégies protectrices par le biais, par exemple, de l’administration d’un « cocktail bactérien » ou de probiotiques afin de stimuler les « bonnes » bactéries intestinales.
Voir aussi l'article : Maladie d'Alzheimer : causes, symptômes, traitements
jeudi 17 décembre 2020
« Le Théorème d’hypocrite » ou le récit de la gouvernance par les chiffres, de ses écueils et de ses erreurs
Les chiffres ont l’autorité d’une science que l’on croit objective et absolue, au point que leur emprise se ressent dans tous les domaines. Mais leur manipulation comporte des biais, rappellent, exemples historiques à l’appui, les auteurs de ce livre.
Parle à mon ventre, ma tête est malade… ou comment le microbiote intestinal régente nos humeurs
Les travaux de chercheurs français sur des rongeurs éclairent comment des modifications de la flore intestinale conduisent à une dépression. A la clé, de nouvelles approches thérapeutiques ?