NEWS La créativité partage des caractéristiques génétiques troublantes avec des maladies mentales comme la schizophrénie et le trouble bipolaire.
De précédentes études ont montré que la psychose, la dépression ou l’anxiété affectaient davantage les personnes exerçant une profession artistique ou scientifique. Définir la créativité n’est pas facile, mais on peut considérer que le processus repose sur la capacité à imaginer, à exprimer et à mettre en œuvre de nouveaux concepts, de nouvelles idées, de nouvelles approches, de nouvelles solutions. Ceci demande à concevoir et à ressentir les choses autrement, à percevoir la réalité avec un regard différent. A cet égard, ce mode de pensée peut être (en partie !) rapproché de celui propre à la schizophrénie, par exemple.
Une équipe britannique (King’s College London) a approfondi cette passerelle. « Nous avons voulu déterminer dans quelle mesure la schizophrénie et le trouble bipolaire partageaient des concordances génétiques avec la créativité », expliquent les chercheurs. Pour cela, ils ont analysé le profil génétique de plusieurs milliers de personnes, dont une partie étaient membres de sociétés artistiques, et en tout cas exerçaient une profession considérée comme créative (musiciens, peintres, comédiens, écrivains...).
Que disent les résultats ? En fait, que ces personnalités présentent certaines caractéristiques génétiques communes avec celles identifiées dans la schizophrénie et le trouble bipolaire. Ceci ne veut évidemment pas dire que l’une conduit à l’autre, mais indique que la créativité et la psychose partagent des « racines génétiques », selon l’expression des spécialistes britanniques. La présence ou l’absence d’autres facteurs (biologiques, environnementaux…) peut ou non conduire vers la maladie mentale, comme si la créativité – ou plutôt cette manière de penser différemment - était alors poussée à l’extrême.
De précédentes études ont montré que la psychose, la dépression ou l’anxiété affectaient davantage les personnes exerçant une profession artistique ou scientifique. Définir la créativité n’est pas facile, mais on peut considérer que le processus repose sur la capacité à imaginer, à exprimer et à mettre en œuvre de nouveaux concepts, de nouvelles idées, de nouvelles approches, de nouvelles solutions. Ceci demande à concevoir et à ressentir les choses autrement, à percevoir la réalité avec un regard différent. A cet égard, ce mode de pensée peut être (en partie !) rapproché de celui propre à la schizophrénie, par exemple.
Une équipe britannique (King’s College London) a approfondi cette passerelle. « Nous avons voulu déterminer dans quelle mesure la schizophrénie et le trouble bipolaire partageaient des concordances génétiques avec la créativité », expliquent les chercheurs. Pour cela, ils ont analysé le profil génétique de plusieurs milliers de personnes, dont une partie étaient membres de sociétés artistiques, et en tout cas exerçaient une profession considérée comme créative (musiciens, peintres, comédiens, écrivains...).
Que disent les résultats ? En fait, que ces personnalités présentent certaines caractéristiques génétiques communes avec celles identifiées dans la schizophrénie et le trouble bipolaire. Ceci ne veut évidemment pas dire que l’une conduit à l’autre, mais indique que la créativité et la psychose partagent des « racines génétiques », selon l’expression des spécialistes britanniques. La présence ou l’absence d’autres facteurs (biologiques, environnementaux…) peut ou non conduire vers la maladie mentale, comme si la créativité – ou plutôt cette manière de penser différemment - était alors poussée à l’extrême.
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