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lundi 31 juillet 2017
dimanche 30 juillet 2017
Les tardigrades, ces animaux qui résistent à tout
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2017/07/28/les-tardigrades-ces-animaux-qui-resistent-a-tout_5166296_1650684.html
ls vivent un peu partout sur Terre mais vous n’en avez sans doute jamais aperçu. Et pour cause : les tardigrades mesurent moins d’un millimètre. Surnommés les « oursons d’eau », ces animaux sont capables de résister aux conditions les plus extrêmes. Depuis leur découverte en 1773, les scientifiques les ont exposés à des températures allant de − 200 °C à plus de 100 °C, au vide spatial, aux radations, à des pressions énormes... un tardigrade s’est même réveillé en 2013 après avoir passé trente ans complètement congelé. La clef de cet extraordinaire instinct de sur
ls vivent un peu partout sur Terre mais vous n’en avez sans doute jamais aperçu. Et pour cause : les tardigrades mesurent moins d’un millimètre. Surnommés les « oursons d’eau », ces animaux sont capables de résister aux conditions les plus extrêmes. Depuis leur découverte en 1773, les scientifiques les ont exposés à des températures allant de − 200 °C à plus de 100 °C, au vide spatial, aux radations, à des pressions énormes... un tardigrade s’est même réveillé en 2013 après avoir passé trente ans complètement congelé. La clef de cet extraordinaire instinct de sur
samedi 29 juillet 2017
Pollution : un effet majeur sur le sommeil
NEWS La pollution de l’air nuit à la santé cardiaque et respiratoire, mais elle augmente aussi considérablement le risque d’un sommeil de moins bonne qualité.
Le double effet est probablement lié, mais ceci doit encore être vérifié. Cette équipe américaine (université de Washington) a examiné la situation de quelque 2000 personnes réparties dans une dizaine de villes aux Etats-Unis. Elles ont été suivies pendant cinq ans, avec des relevés de la pollution atmosphérique - dioxyde d’azote (NO2) et particules fines (PM2.5) - dans leur lieu de résidence à deux périodes de l’année. A chaque fois, les participants ont porté un actimètre au poignet pendant sept jours et sept nuits, ce qui a permis de mesurer leur degré d’activité en journée et surtout, pour l’axe qui nous intéresse ici, la qualité de leur sommeil.
Le résultat est formel. Par rapport aux habitants les moins exposés :
• les personnes exposées aux concentrations les plus élevées de dioxyde d’azotecourent un risque 60% plus élevé d’accuser un sommeil de faible qualité
• le risque est accru de 50% pour les personnes exposées aux concentrations les plus élevées de particules fines
Cette augmentation du risque associé à la pollution est indépendante de facteurs comme l’âge, l’indice de masse corporelle (IMC), les apnées du sommeil, le tabagisme ou encore l’activité physique. Ainsi que l’explique l’un des chercheurs, « l’effet de la pollution sur le sommeil pourrait être aigu, en cas de pic. Ceci doit cependant encore être examiné, puisque nos données portent sur un effet chronique. Il reste que ces résultats suggèrent que des taux relativement communs de pollution de l’air affectent non seulement la santé cardiaque et respiratoire, mais aussi la qualité du sommeil. Ceci confirme à quel point l’amélioration de la qualité de l’air doit être considérée comme une priorité ».
Le double effet est probablement lié, mais ceci doit encore être vérifié. Cette équipe américaine (université de Washington) a examiné la situation de quelque 2000 personnes réparties dans une dizaine de villes aux Etats-Unis. Elles ont été suivies pendant cinq ans, avec des relevés de la pollution atmosphérique - dioxyde d’azote (NO2) et particules fines (PM2.5) - dans leur lieu de résidence à deux périodes de l’année. A chaque fois, les participants ont porté un actimètre au poignet pendant sept jours et sept nuits, ce qui a permis de mesurer leur degré d’activité en journée et surtout, pour l’axe qui nous intéresse ici, la qualité de leur sommeil.
Le résultat est formel. Par rapport aux habitants les moins exposés :
• les personnes exposées aux concentrations les plus élevées de dioxyde d’azotecourent un risque 60% plus élevé d’accuser un sommeil de faible qualité
• le risque est accru de 50% pour les personnes exposées aux concentrations les plus élevées de particules fines
Cette augmentation du risque associé à la pollution est indépendante de facteurs comme l’âge, l’indice de masse corporelle (IMC), les apnées du sommeil, le tabagisme ou encore l’activité physique. Ainsi que l’explique l’un des chercheurs, « l’effet de la pollution sur le sommeil pourrait être aigu, en cas de pic. Ceci doit cependant encore être examiné, puisque nos données portent sur un effet chronique. Il reste que ces résultats suggèrent que des taux relativement communs de pollution de l’air affectent non seulement la santé cardiaque et respiratoire, mais aussi la qualité du sommeil. Ceci confirme à quel point l’amélioration de la qualité de l’air doit être considérée comme une priorité ».
Source: American Thoracic Society (www.thoracic.org)
jeudi 27 juillet 2017
mercredi 26 juillet 2017
« La science transforme notre perception du monde »
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2017/07/26/la-science-transforme-notre-perception-du-monde_5165045_1650684.html
Pendant tout l’été, en partenariat avec Universcience.tv, des scientifiques répondent à la question « Pourquoi cherchez-vous ? ». Quelle est la part de choix, d’engagement, de hasard, la part d’émerveillement et d’anxiété dans l’activité du chercheur ? Premier épisode avec l’astrophysicien (et chroniqueur dans le supplément « Science & Médecine » du Monde) Roland Lehoucq, qui explique comment sa passion pour la science-fiction enrichit sa démarche scientifique.
Pendant tout l’été, en partenariat avec Universcience.tv, des scientifiques répondent à la question « Pourquoi cherchez-vous ? ». Quelle est la part de choix, d’engagement, de hasard, la part d’émerveillement et d’anxiété dans l’activité du chercheur ? Premier épisode avec l’astrophysicien (et chroniqueur dans le supplément « Science & Médecine » du Monde) Roland Lehoucq, qui explique comment sa passion pour la science-fiction enrichit sa démarche scientifique.
mardi 25 juillet 2017
lundi 24 juillet 2017
Avec Google Street View, promenez-vous dans la Station spatiale internationale
http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2017/07/21/avec-google-street-view-promenez-vous-dans-la-station-spatiale-internationale_5163492_1650695.html
Lors de sa mission dans l’espace, Thomas Pesquet a capturé sous tous les angles la Station spatiale internationale (ISS). Des clichés qu’il a ensuite transmis aux équipes de la Nasa et de Google sur Terre pour les adapter en 360 degrés. On y découvre tous les recoins de l’ISS : les espaces de travail, de nuit, les toilettes et tout le matériel utilisé. Et cette visite virtuelle est désormais possible grâce à Google Map et à son outil Street View. L’utilisateur peut se déplacer grâce à sa souris et évoluer comme il le souhaite dans cet environnement confiné
Lors de sa mission dans l’espace, Thomas Pesquet a capturé sous tous les angles la Station spatiale internationale (ISS). Des clichés qu’il a ensuite transmis aux équipes de la Nasa et de Google sur Terre pour les adapter en 360 degrés. On y découvre tous les recoins de l’ISS : les espaces de travail, de nuit, les toilettes et tout le matériel utilisé. Et cette visite virtuelle est désormais possible grâce à Google Map et à son outil Street View. L’utilisateur peut se déplacer grâce à sa souris et évoluer comme il le souhaite dans cet environnement confiné
dimanche 23 juillet 2017
samedi 22 juillet 2017
Antibiotiques : commettez-vous aussi trop d'erreurs ?
NEWS Une enquête montre que malgré de bonnes connaissances sur les antibiotiques, une proportion importante de la population adopte des comportements inappropriés lors de l’usage de ces médicaments.
Le sondage a été réalisé dans le nord de la France à l’initiative d’une équipe du CHRU de Nancy. Comme l’explique le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine), deux axes ont été abordés :
• 1°) les connaissances et les comportements concernant les antibiotiques et les résistances bactériennes
• 2°) les facteurs individuels associés à ces connaissances et à ces comportements
L’étude a reposé sur un questionnaire composé d’une quarantaine de questions. Que constate-t-on ?
Le sondage a été réalisé dans le nord de la France à l’initiative d’une équipe du CHRU de Nancy. Comme l’explique le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine), deux axes ont été abordés :
• 1°) les connaissances et les comportements concernant les antibiotiques et les résistances bactériennes
• 2°) les facteurs individuels associés à ces connaissances et à ces comportements
L’étude a reposé sur un questionnaire composé d’une quarantaine de questions. Que constate-t-on ?
Les connaissances
Elles sont bonnes sur plusieurs points (majeurs).
• 76% des personnes interrogées savent que les antibiotiques ne sont d’aucune utilité contre une infection virale (rhume)
• 93% qu’ils risquent d’être inefficaces en cas de mauvaise utilisation (durée de traitement insuffisante, en particulier)
• 92% que des prescriptions excessives favorisent le phénomène de résistance bactérienne
Les comportements
Ils apparaissent paradoxaux au regard des connaissances, puisque des comportements inappropriés sont fréquents.
• 36% des personnes interrogées ne respectent pas toujours les doses et la durée du traitement recommandées par le médecin
• près de 20% ont déjà pratiqué l’automédication
La meilleure adéquation entre les bonnes connaissances et les bons comportements est observée chez les femmes, les seniors et les personnes avec enfant. Il existe donc, globalement, un décalage entre le degré de connaissance et les comportements, ce qui fait dire au Dr Tellier que « des campagnes d’information du public restent nécessaires pour limiter le mauvais usage des antibiotiques ».
Source: Infection (https://link.springer.com/j)
publié le : 22/07/2017 , mis à jour le 21/07/2017
publié le : 22/07/2017 , mis à jour le 21/07/2017
vendredi 21 juillet 2017
jeudi 20 juillet 2017
mercredi 19 juillet 2017
mardi 18 juillet 2017
lundi 17 juillet 2017
dimanche 16 juillet 2017
samedi 15 juillet 2017
vendredi 14 juillet 2017
Comment fonctionnent les perturbateurs endocriniens ?
http://www.lemonde.fr/planete/video/2017/07/12/comment-fonctionnent-les-perturbateurs-endocriniens_5159606_3244.html
La Commission européenne a obtenu, le 4 juillet, un vote favorable des Etats membres à son projet, controversé, de définition réglementaire des perturbateurs endocriniens. Aujourd’hui, ces substances chimiques sont partout. Dans les aliments, les pesticides, les emballages, les cosmétiques… Le problème, c’est qu’elles interfèrent avec le système hormonal des hommes et des femmes et que ces interactions peuvent augmenter le risque de contracter des pathologies, telles que des cancers, le diabète ou l’infertilité. L’exposition aux perturbateurs endocriniens est d’autant plus préoccupante que, même à petite dose, ils peuvent avoir de lourdes conséquences. Alors, comment fonctionnent les perturbateurs ? Comment perturbent-ils ?
La Commission européenne a obtenu, le 4 juillet, un vote favorable des Etats membres à son projet, controversé, de définition réglementaire des perturbateurs endocriniens. Aujourd’hui, ces substances chimiques sont partout. Dans les aliments, les pesticides, les emballages, les cosmétiques… Le problème, c’est qu’elles interfèrent avec le système hormonal des hommes et des femmes et que ces interactions peuvent augmenter le risque de contracter des pathologies, telles que des cancers, le diabète ou l’infertilité. L’exposition aux perturbateurs endocriniens est d’autant plus préoccupante que, même à petite dose, ils peuvent avoir de lourdes conséquences. Alors, comment fonctionnent les perturbateurs ? Comment perturbent-ils ?
jeudi 13 juillet 2017
mercredi 12 juillet 2017
AVC et démence : la faute aussi aux sodas et aux édulcorants ?
NEWS La consommation régulière de boissons contenant des « sucres artificiels », des édulcorants, pourrait contribuer au risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de démence.
Cette étude a été supervisée par l’American Heart Association (l’association cardiologique américaine) et les résultats sont relayés par la revue médicale Le Généraliste. Une équipe de l’université de Miami a examiné des données concernant quelque 4000 personnes, deux tiers pour la partieAVC (âgées de plus de 45 ans), un tiers pour la démence (plus de 60 ans). A l’entame, les participants ont répondu à un questionnaire concernant leurs habitudes alimentaires, puis ils ont été suivis pendant une période de dix ans. Les chercheurs ont tenu compte de paramètres comme l’âge, le diabète ou la présence de gènes associés à un sur-risque d’Alzheimer.
Que constate-t-on ? « Le fait de boire au moins une fois par jour une boisson sucrée artificiellement serait associé à un risque trois fois plus élevé de survenue d’un AVC ou d’une démence par rapport à une consommation inférieure à une fois par semaine », indique Le Généraliste. L’étude ne dit pas si cette relation est modifiée en fonction du type d’édulcorant.
Un éditorial commente : « Un nombre croissant d’études observationnelles montrent des associations entre une consommation fréquente de boissons aux édulcorants artificiels et des effets indésirables sur les vaisseaux sanguins. Ces éléments donnent à penser qu’il est peut-être préférable de ne pas promouvoir les sodas contenant ces édulcorants comme une alternative plus saine aux boissons sucrées. Les deux auraient des effets néfastes sur le cerveau ».
Cette étude a été supervisée par l’American Heart Association (l’association cardiologique américaine) et les résultats sont relayés par la revue médicale Le Généraliste. Une équipe de l’université de Miami a examiné des données concernant quelque 4000 personnes, deux tiers pour la partieAVC (âgées de plus de 45 ans), un tiers pour la démence (plus de 60 ans). A l’entame, les participants ont répondu à un questionnaire concernant leurs habitudes alimentaires, puis ils ont été suivis pendant une période de dix ans. Les chercheurs ont tenu compte de paramètres comme l’âge, le diabète ou la présence de gènes associés à un sur-risque d’Alzheimer.
Que constate-t-on ? « Le fait de boire au moins une fois par jour une boisson sucrée artificiellement serait associé à un risque trois fois plus élevé de survenue d’un AVC ou d’une démence par rapport à une consommation inférieure à une fois par semaine », indique Le Généraliste. L’étude ne dit pas si cette relation est modifiée en fonction du type d’édulcorant.
Un éditorial commente : « Un nombre croissant d’études observationnelles montrent des associations entre une consommation fréquente de boissons aux édulcorants artificiels et des effets indésirables sur les vaisseaux sanguins. Ces éléments donnent à penser qu’il est peut-être préférable de ne pas promouvoir les sodas contenant ces édulcorants comme une alternative plus saine aux boissons sucrées. Les deux auraient des effets néfastes sur le cerveau ».
Source: Stroke (http://stroke.ahajournals.o)
publié le : 12/07/2017 , mis à jour le 11/07/2017
publié le : 12/07/2017 , mis à jour le 11/07/2017
LA FILIÈRE ÉOLIENNE REMISE EN QUESTION PAR LE GIEC
L’engagement dans les énergies renouvelables est largement inspiré des travaux du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), organisation mise en place par l’ONU et l’Organisation météorologique mondiale.
Dans le cadre de ces travaux, alors que des milieux financiers n’ont pas hésité à manipuler la peur dans l’opinion pour mieux exploiter certaines filières, une étude particulièrement sérieuse vient montrer l’absurdité de certaines mesures.
L’article publié dans Nature Geoscience en octobre 2010 par les équipes du LSCE et du CEPMMT est pourtant clair : de 1979 à 2008, cette étude très complète recense les évolutions du vent en Europe sur la période et sur plus de 800 sites d’observations. Ce travail n'avait jamais été effectué jusqu'ici.
Le vent a baissé en moyenne de 10% en Europe sur la période, avec des endroits à 20%, notamment en France.
Alors que les lobbies sont fortement contestés au niveau européen pour leurs actions discutables et les soupçons réguliers de corruption, le silence fait sur cette annonce scientifique par un groupe de travail du GIEC est très gênant. Les études Négawatt/Ademe, en sont infirmées et ridiculisées dans leur manque de rigueur scientifique, alors que cette publication d’une équipe officielle du GIEC est connue depuis 2010. Il y aurait même lieu de demander une enquête sur les influences qui ont pu les concerner pour avoir sciemment ignoré cette source officielle.
Le thème de l’écologie est sans aucun doute celui qui fait l’objet de la plus grande attention de l’opinion. Alors que le moindre iceberg est surveillé dans l’Arctique, alors que le niveau des lacs est mesuré tous les ans, alors que les iles du Pacifique sont observées à la loupe, la diminution sensible et régulière du vent en Europe appelle les décisions nécessaires.
On comprend que la filière éolienne fasse silence par tous les moyens sur cette découverte scientifique. Alors que cette filière a largement été inspirée par l’aubaine d’une taxe fixe payée par le contribuable pour profiter de l’énergie gratuite du vent, la diminution du vent remet fortement en question ce procédé dont on nous dit qu’il doit remplacer les énergies fossiles. Cette solution fragile et coûteuse est condamnée à l’échec, et il est insupportable de jouer avec l’espoir de la population.
Il est notoire que des études de circonstances sont réalisées sur les opérations d’éoliennes pour justifier leur implantation. Ces études sont réalisées en seulement quelques mois sur la base de modèles informatiques non homologués par les instances officielles, et sur une durée très courte incompatible avec les bases de la météorologie. Par ailleurs, leurs résultats sont souvent supérieurs aux observations longues de Météo France. Curieusement, ces observations fiables portant sur des décennies ne sont jamais utilisées par les opérateurs éoliens, ni le modèle Meso Nh, pourtant conçu avec toute la rigueur scientifique du Centre national de Recherches météorologiques.
On pourra expliquer ces réticences par le fait que les études de vent servent avant tout à établir un chiffre d’affaires optimiste qui valorisera l’opération, et donc sa revente à des financiers, dès sa mise en fonctionnement. Les observateurs de terrain savent que les véritables productions éoliennes sont très souvent largement en deçà des prévisions annoncées. L’étude du GIEC confirme cette explication.
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