NEWS Une enquête montre que malgré de bonnes connaissances sur les antibiotiques, une proportion importante de la population adopte des comportements inappropriés lors de l’usage de ces médicaments.
Le sondage a été réalisé dans le nord de la France à l’initiative d’une équipe du CHRU de Nancy. Comme l’explique le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine), deux axes ont été abordés :
• 1°) les connaissances et les comportements concernant les antibiotiques et les résistances bactériennes
• 2°) les facteurs individuels associés à ces connaissances et à ces comportements
L’étude a reposé sur un questionnaire composé d’une quarantaine de questions. Que constate-t-on ?
Le sondage a été réalisé dans le nord de la France à l’initiative d’une équipe du CHRU de Nancy. Comme l’explique le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine), deux axes ont été abordés :
• 1°) les connaissances et les comportements concernant les antibiotiques et les résistances bactériennes
• 2°) les facteurs individuels associés à ces connaissances et à ces comportements
L’étude a reposé sur un questionnaire composé d’une quarantaine de questions. Que constate-t-on ?
Les connaissances
Elles sont bonnes sur plusieurs points (majeurs).
• 76% des personnes interrogées savent que les antibiotiques ne sont d’aucune utilité contre une infection virale (rhume)
• 93% qu’ils risquent d’être inefficaces en cas de mauvaise utilisation (durée de traitement insuffisante, en particulier)
• 92% que des prescriptions excessives favorisent le phénomène de résistance bactérienne
Les comportements
Ils apparaissent paradoxaux au regard des connaissances, puisque des comportements inappropriés sont fréquents.
• 36% des personnes interrogées ne respectent pas toujours les doses et la durée du traitement recommandées par le médecin
• près de 20% ont déjà pratiqué l’automédication
La meilleure adéquation entre les bonnes connaissances et les bons comportements est observée chez les femmes, les seniors et les personnes avec enfant. Il existe donc, globalement, un décalage entre le degré de connaissance et les comportements, ce qui fait dire au Dr Tellier que « des campagnes d’information du public restent nécessaires pour limiter le mauvais usage des antibiotiques ».
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