WS Alors que les médecins accordent de plus en plus d’attention à l’hygiène des mains, la plupart d’entre eux négligent totalement le stéthoscope. Or, il s’agit d’une voie possible de transmission de germes entre les patients.
De précédentes études ont montré que le stéthoscope, à l’instar des mains, pouvait être contaminé par des microbes hautement pathogènes, comme Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), Pseudomonas aeruginosa ou Clostridium difficile. Si ces germes sont transmis d'un patient à l'autre (soit directement, soit indirectement), le risque infectieux est réel, surtout si le destinataire est dans un état de santé fragile. Des travaux ont également montré que les produits utilisés pour le nettoyage des mains pouvaient être utilisés pour assainir le stéthoscope. Pourtant, explique cette équipe américaine (université de Yale), le taux de désinfection de cet appareil est « consternant ».
Les chercheurs ont réalisé une enquête lors des consultations (plusieurs centaines) dans un hôpital universitaire. Le résultat montre que dans 58% à 63% des cas, les médecins se nettoient les mains (eau et savon ou solution hydroalcoolique) avant ou après la visite, alors qu’ils ne le font… jamais (0% !) pour le stéthoscope. Ceci est d’autant plus étonnant que l’enquête avait été précédée, quelques mois auparavant, d’une campagne de sensibilisation à l’hygiène des mains et à la nécessité d’une désinfection régulière du matériel médical non critique (comme le stéthoscope), et que ces recommandations avaient été bien accueillies par le personnel soignant. Mais manifestement, les médecins n’en ont retenu que le premier volet.
Les auteurs ne désespèrent pas, et estiment (comme ce fût le cas avec les mains par le passé) qu’il faut continuer à convaincre les médecins que le stéthoscope représente une vraie source potentielle d’infection.
De précédentes études ont montré que le stéthoscope, à l’instar des mains, pouvait être contaminé par des microbes hautement pathogènes, comme Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), Pseudomonas aeruginosa ou Clostridium difficile. Si ces germes sont transmis d'un patient à l'autre (soit directement, soit indirectement), le risque infectieux est réel, surtout si le destinataire est dans un état de santé fragile. Des travaux ont également montré que les produits utilisés pour le nettoyage des mains pouvaient être utilisés pour assainir le stéthoscope. Pourtant, explique cette équipe américaine (université de Yale), le taux de désinfection de cet appareil est « consternant ».
Les chercheurs ont réalisé une enquête lors des consultations (plusieurs centaines) dans un hôpital universitaire. Le résultat montre que dans 58% à 63% des cas, les médecins se nettoient les mains (eau et savon ou solution hydroalcoolique) avant ou après la visite, alors qu’ils ne le font… jamais (0% !) pour le stéthoscope. Ceci est d’autant plus étonnant que l’enquête avait été précédée, quelques mois auparavant, d’une campagne de sensibilisation à l’hygiène des mains et à la nécessité d’une désinfection régulière du matériel médical non critique (comme le stéthoscope), et que ces recommandations avaient été bien accueillies par le personnel soignant. Mais manifestement, les médecins n’en ont retenu que le premier volet.
Les auteurs ne désespèrent pas, et estiment (comme ce fût le cas avec les mains par le passé) qu’il faut continuer à convaincre les médecins que le stéthoscope représente une vraie source potentielle d’infection.
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