NEWS La soie avec laquelle les araignées fabriquent la toile ou les cocons pourrait être utilisée dans la conception de vaccins très performants.
Cette fibre présente des qualités exceptionnelles, notamment de résistance, mises à profit par cette équipe franco-suisse regroupant des chercheurs de plusieurs universités. A ce stade, les expériences ont porté sur la vaccination à visée curative, en particulier contre le cancer. Notre système immunitaire se compose essentiellement de deux types de cellules : les lymphocytes B, qui produisent des anticorps nous permettant de lutter contre les infections, et leslymphocytes T, spécialisés dans la détection des cellules cancéreuses. Il est important de stimuler ces lymphocytes T dans le cadre de l’immunothérapie.
Leur mécanisme d’activation est cependant complexe : pour déclencher une réponse, il faut utiliser un peptide (un petit bout de protéine) qui, s’il est injecté seul, est rapidement dégradé par l’organisme avant d’atteindre sa cible. Pour qu’un médicament immunothérapeutique soit efficace contre le cancer, il est indispensable qu’il génère une réponse importante des lymphocytes T, ce que n’arrivent pas à faire suffisamment les vaccins actuels. D’où la nécessité de développer des procédés de vaccination qui contournent le problème.
Cette fibre présente des qualités exceptionnelles, notamment de résistance, mises à profit par cette équipe franco-suisse regroupant des chercheurs de plusieurs universités. A ce stade, les expériences ont porté sur la vaccination à visée curative, en particulier contre le cancer. Notre système immunitaire se compose essentiellement de deux types de cellules : les lymphocytes B, qui produisent des anticorps nous permettant de lutter contre les infections, et leslymphocytes T, spécialisés dans la détection des cellules cancéreuses. Il est important de stimuler ces lymphocytes T dans le cadre de l’immunothérapie.
Leur mécanisme d’activation est cependant complexe : pour déclencher une réponse, il faut utiliser un peptide (un petit bout de protéine) qui, s’il est injecté seul, est rapidement dégradé par l’organisme avant d’atteindre sa cible. Pour qu’un médicament immunothérapeutique soit efficace contre le cancer, il est indispensable qu’il génère une réponse importante des lymphocytes T, ce que n’arrivent pas à faire suffisamment les vaccins actuels. D’où la nécessité de développer des procédés de vaccination qui contournent le problème.
Un matériau léger, résistant et non toxique
Ici, les scientifiques ont donc utilisé de la soie d’araignée d’épeire diadème, une araignée de jardin commune en Europe. Ce matériau très léger, résistant et non toxique a d’abord été synthétisé en laboratoire afin d’y insérer un peptide aux propriétés vaccinales. Les microparticules de soie forment une sorte de capsule de transport injectable : cet outil protège le peptide afin qu’il ne soit pas dégradé par l’organisme, tout en permettant de l’acheminer jusqu’au cœur des cellules des ganglions lymphatiques, augmentant ainsi considérablement la réponse immunitaire des lymphocytes T.
Un des chercheurs explique : « Notre étude démontre l’efficacité d’une nouvelle technique de vaccination extrêmement stable, facile à mettre en œuvre et aisément personnalisable ». En théorie, ce procédé pourrait offrir des vaccins ne nécessitant ni adjuvant, ni chaîne du froid (les microparticules de soie supportent plus de 100 °C pendant plusieurs heures). Les recherches doivent se poursuivre pour valider définitivement le procédé, et vérifier la possibilité d’incorporer dans ces capsules des antigènes de plus grande taille utilisés dans les vaccins standards contre les maladies virales.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire