NEWS L’éléphant n’a pas qu’une excellente mémoire, il sait aussi calculer, et en tout cas identifier des différences quantitatives. Une compétence rare chez les animaux.
De nombreuses espèces animales peuvent dénombrer des objets, rappelle Le Monde, mais seulement jusqu’à quatre ou cinq. C’est le cas des grands singes, des oiseaux, et même de certains insectes. L’éléphant d’Asie fait beaucoup mieux. Une équipe japonaise (The Graduate University for Advances Studies) a mis Authai à l’épreuve des maths.
Les chercheurs ont conçu un écran tactile géant, présentant deux images. La jeune femelle (14 ans - zoo d’Ueno) a d’abord appris à utiliser le dispositif afin d’indiquer avec sa trompe quelle image contenait davantage d’éléments. Une bonne réponse était récompensée par des fruits, poursuit Le Monde. Ensuite, on est passé à la phase des tests. Des paires d’images contenant chacune 1 à 10 éléments (bananes, pommes, pastèques…) ont été présentées à l’éléphante. Pour compliquer l’exercice, les éléments étaient de taille variable, pour que le choix ne puisse pas seulement reposer sur « le plus rempli » en apparence.
Résultat : l'évaluation des quantités relatives (l'image avec le plus de fruits) a atteint un taux de bonnes réponses de 67%, « un score très convaincant », indiquent les chercheurs. Sachant aussi que « ce taux n’est pas affecté par la différence entre les quantités ou la taille des éléments », soulignent-ils. « Ceci est unique chez les animaux ». Authai prend juste un peu plus de temps lorsque l’écart entre les quantités est plus faible.
Cette éléphante est-elle un cas exceptionnel ? Pour le savoir, des tests similaires sur ses congénères seront nécessaires. Il est néanmoins probable que les éléphants présentent des dispositions numériques particulières, que des tests « humains » permettent de mettre en évidence.
De nombreuses espèces animales peuvent dénombrer des objets, rappelle Le Monde, mais seulement jusqu’à quatre ou cinq. C’est le cas des grands singes, des oiseaux, et même de certains insectes. L’éléphant d’Asie fait beaucoup mieux. Une équipe japonaise (The Graduate University for Advances Studies) a mis Authai à l’épreuve des maths.
Les chercheurs ont conçu un écran tactile géant, présentant deux images. La jeune femelle (14 ans - zoo d’Ueno) a d’abord appris à utiliser le dispositif afin d’indiquer avec sa trompe quelle image contenait davantage d’éléments. Une bonne réponse était récompensée par des fruits, poursuit Le Monde. Ensuite, on est passé à la phase des tests. Des paires d’images contenant chacune 1 à 10 éléments (bananes, pommes, pastèques…) ont été présentées à l’éléphante. Pour compliquer l’exercice, les éléments étaient de taille variable, pour que le choix ne puisse pas seulement reposer sur « le plus rempli » en apparence.
Résultat : l'évaluation des quantités relatives (l'image avec le plus de fruits) a atteint un taux de bonnes réponses de 67%, « un score très convaincant », indiquent les chercheurs. Sachant aussi que « ce taux n’est pas affecté par la différence entre les quantités ou la taille des éléments », soulignent-ils. « Ceci est unique chez les animaux ». Authai prend juste un peu plus de temps lorsque l’écart entre les quantités est plus faible.
Cette éléphante est-elle un cas exceptionnel ? Pour le savoir, des tests similaires sur ses congénères seront nécessaires. Il est néanmoins probable que les éléphants présentent des dispositions numériques particulières, que des tests « humains » permettent de mettre en évidence.
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