mardi 29 juin 2021
lundi 28 juin 2021
La paralysie du sommeil : qu’est-ce que c’est ?
news Décrite depuis des millénaires dans la littérature médicale ou à travers l’art, la paralysie du sommeil s’apparente à un rêve, ou plutôt un cauchemar éveillé lors duquel on ne peut pas bouger. Comment explique-t-on ce phénomène ? A quoi est-il dû et peut-on l’éviter ?
Vous êtes en train de dormir quand vous vous réveillez et vivez votre rêve, ou plutôt votre cauchemar, sans pouvoir bouger, parler ou crier. Toute impressionnante qu’elle soit, cette expérience est parfaitement inoffensive, du moins physiquement.
La paralysie du sommeil, c’est quoi ?
La paralysie du sommeil, ou paralysie de réveil, est un phénomène qui intervient lors la phase de sommeil paradoxal, au moment de l’éveil. Elle peut aussi intervenir lors de l’endormissement.
Mais au fait, pourquoi appelle-t-on cette phase sommeil paradoxal ? Eh bien parce que l’on constate un paradoxe entre un état physique caractéristique du sommeil profond – avec une hypotonie musculaire –, et une activité cérébrale intense, avec des mouvements oculaires – les fameux Rapid Eye Movement (REM) – accompagnés de nombreux rêves.
En principe, quand nous dormons, notre cerveau met notre corps sur off, de façon à éviter des mouvements qui pourraient nous mettre en danger, puisque nous ne sommes pas conscient. Mais parfois, il y a comme un bug : « Il arrive qu’il y ait un petit dysfonctionnement qui fait qu’on se réveille du sommeil paradoxal et qu’on reste paralysé alors que notre cerveau est éveillé », explique Françoise Bertran, neurologue spécialiste des troubles du sommeil. Conséquence : vous êtes en état d’éveil mais ne pouvez pas bouger. Tout l’inverse du somnambule, en somme, qui lui est en mouvement alors qu’il dort.
https://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=32528
samedi 26 juin 2021
Une grotte « préhistorique » découverte en Normandie ?
EXCLUSIF. Des retraités pensent avoir identifié une cavité ayant été habitée il y a 14 000 ans. Les archéologues restent dubitatifs. Explications.
Les biocarburants peuvent-ils vraiment améliorer le bilan écologique des avions ?
Les avions vont-ils bientôt voler plus vert ? La Commission européenne présentera, d’ici à la fin du mois de juin, son initiative RefuelEU Aviation imposant des taux d’incorporation de biocarburants au kérosène à l’échelle de l’Union.
Le ministre délégué aux transports voit déjà plus loin : « Pendant que Greenpeace fait de la peinture, Airbus et Safran font de l’écologie. Cette année, ils vont faire voler un avion avec 100 % de biocarburants. 0 % de kérosène », a écrit Alexandre Djebarri sur Twitter le 14 juin.
jeudi 24 juin 2021
mercredi 23 juin 2021
lundi 21 juin 2021
Maladies cardiovasculaires : la protection des nitrates des légumes
news Les légumes sont de grands pourvoyeurs de nitrates alimentaires. Il s’avère qu’à des doses relativement modérées, ces substances exercent un effet protecteur notable contre les maladies cardiovasculaires.
Les nitrates véhiculent une mauvaise réputation. Ils sont en effet connus comme des résidus indésirables de la chaîne agroalimentaire. L’usage des nitrates revêt une grande importance dans l’agriculture, puisqu’ils sont les principaux nutriments présents dans les engrais ou issus de leur décomposition dans la terre. Ces engrais peuvent être d’origine végétale, animale ou chimique. La présence de trop grandes quantités de nitrates dans l’eau et dans le sol est considérée comme une pollution.
Des fonctions physiologiques importantes
Ceci étant, les nitrates se trouvent naturellement dans les fruits, dans les légumes (surtout), ainsi que dans le corps humain, où ils exercent des fonctions physiologiques importantes, en particulier sur le plan cardiovasculaire. Dans le prolongement d’autres études, une équipe australienne (University of Western Australia) a tenté de déterminer l’effet bénéfique des nitrates alimentaires en termes de pression artérielle et de prévention des maladies cardiovasculaires.
Les chercheurs ont analysé une masse considérable de données, portant sur quelque 50.000 personnes suivies pendant un peu plus de vingt ans. Leurs apports habituels de végétaux riches en nitrates ont pu être établis de manière précise. On constate d’abord qu’en moyenne, le groupe aux apports les plus élevés affiche une pression artérielle nettement plus favorable que le groupe aux apports les plus faibles : - 2,58 mmHg pour la pression systolique et - 1,38 mmHg pour la diastolique.
Légumes : l'embarras du choix
Ensuite, il s’avère qu’à partir d’une dose de 60 mg de nitrates par jour (l’équivalent d’une tasse de légumes verts à feuilles), et en comparaison avec une dose faible (+/- 20 mg), on observe une réduction sensible du risque de maladie coronarienne (- 12%), d’insuffisance cardiaque (- 15%), d’accident vasculaire cérébral (AVC ischémique : - 17%) et de maladie artérielle périphérique avec hospitalisation (- 26%). En d’autres termes, la consommation d’une quantité plutôt modérée de nitrates alimentaires présente des avantages assez nets.
☞ Les aliments naturellement très riches en nitrates : la roquette, l’épinard, la laitue, le radis, la betterave et le chou chinois. Des apports plus faibles mais qui restent intéressants : le navet, le chou, le haricot vert, le poireau, l’oignon vert, le concombre, la carotte, la pomme de terre, l’ail, le poivron doux et le poivron vert. Il y a donc l’embarras du choix.
dimanche 20 juin 2021
vendredi 18 juin 2021
mercredi 16 juin 2021
mardi 15 juin 2021
Vitamine C : combien par jour et grâce à quels aliments ?
news Un adulte a besoin de 110 mg de vitamine C par jour. Les nouveau-nés et surtout les bébés prématurés ont un besoin accru, tout comme les enfants et les adolescents. Pendant la grossesse, l'allaitement et pour les fumeurs, la quantité recommandée de vitamine C est également plus élevée.
Quels aliments permettent d'atteindre ces apports ?
Combien de vitamine C selon l'âge ?
• 0 - 6 mois : 50 mg / jour
• 7 - 12 mois : 50
• 1 - 3 ans : 60
• 4 - 6 ans : 75
• 7 - 10 ans : 90
• 11 - 14 ans : 100
• 15 - 70 ans et plus : 110
• grossesse : 110
• allaitement : 110
Dans quels aliments ?
Une carence en vitamine C provoque de la fatigue et de l'anémie et elle peut augmenter le risque d’infections. En cas de déficit sévère, le scorbut (une maladie potentiellement mortelle) menace aussi, mais 30 mg par jour de vitamine C suffisent pour le prévenir. Il n’est vraiment pas difficile d'atteindre les 110 mg dont nous avons besoin en tant qu'adulte : une orange ou un kiwi, deux mandarines, 150 g de brocoli ou de chou-fleur ou un verre de 200 ml de jus d'orange contiennent environ 40 mg de vitamine C, soit plus du tiers des besoins quotidiens.
Les tomates, les fraises, les poivrons, les ananas, les pommes de terre et de nombreux autres fruits et légumes fournissent également de la vitamine C. Si l'alimentation est variée, il est inutile de prendre des compléments.
Un risque d'excès ?
À ce jour, aucune étude n'a démontré un effet toxique de fortes doses de vitamine C (plus de 1000 mg / jour), mais la prudence est de mise. Une dose élevée peut entraîner des problèmes digestifs. La vitamine C est une vitamine hydrosoluble, ce qui signifie que le corps ne peut stocker qu'une petite partie du surplus, le reste étant évacué par l’urine et les selles. Ceci explique pourquoi les mégadoses de 1 ou 2 g par jour que certains recommandent peuvent provoquer des maux d'estomac et d'intestin, de la diarrhée et des flatulences. Le risque de calculs rénaux peut également augmenter, bien que cela n'ait jamais été confirmé par la recherche.