dimanche 29 août 2021
AVC : pourquoi il faut faire très attention à ses gencives
news Les personnes présentant une maladie des gencives (gingivite ou parodontite) s’exposent à un risque accru de souffrir d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Il est donc vraiment important, pour cette raison comme pour d'autres, de faire très attention à la santé de ses gencives, en termes de prévention et de traitement.
Le lien entre l’état de santé des gencives et les maladies cardiovasculaires fait l'objet de nombreuses recherches. L’inflammation chronique des gencives, caractéristique de la gingivite et de la parodontite, exerce une influence à distance sur les vaisseaux sanguins, avec un processus d’altération (athérosclérose). Qu’en est-il de l’association avec l’accident vasculaire cérébral (AVC) ?
Un rétrécissement des artères du cerveau
Une équipe américaine (université de Caroline du Sud) a d’abord examiné les dossiers médicaux d’une population de seniors et de personnes âgées ayant ou non subi un AVC. Il s’avère que l’AVC ischémique (infarctus cérébral par obstruction d’une artère) est deux fois plus fréquent en cas de maladie des gencives.
Les chercheurs ont ensuite procédé sur un groupe d’un millier de seniors sans antécédent d’AVC. Ils observent qu’une inflammation des gencives est associée à un risque deux fois plus élevé de présenter un rétrécissement artériel cérébral, en raison de la présence de plaques d’athérome (qui « bouchent » le vaisseau).
Il est donc logique de penser que le soin apporté à ses gencives (prévention et traitement) constitue une mesure de prévention importante face à l’AVC. Sachant que d’autres facteurs de risque doivent être contrôlés de près, et en particulier l’hypertension artérielle.
Voir aussi l'article : Gingivite et parodontite : causes, symptômes et traitement
jeudi 26 août 2021
Maladies du foie : l’effet protecteur du café
news La consommation de café exercerait un certain effet protecteur contre les maladies chroniques du foie, en particulier la stéatose hépatique non alcoolique, appelée aussi la maladie du foie gras.
Les maladies du foie sont en progression constante, et ceci est particulièrement vrai pour la maladie du foie gras. Elle est caractérisée par l’accumulation de graisse dans le foie, avec des facteurs de risque connus comme le diabète (DT2) et l’obésité. Appelée stéatose hépatique non alcoolique, elle peut évoluer de manière sévère, vers une fibrose, une cirrhose, voire un cancer du foie (carcinome hépatocellulaire).
Un risque sensiblement réduit
Certaines études ont suggéré un effet protecteur relatif du café face au risque de maladie chronique du foie, après avoir notamment observé que les consommateurs réguliers présentaient moins de marqueurs (enzymes) indiquant un fonctionnement problématique du foie.
Une équipe britannique (université de Southampton) a approfondi le sujet. Elle a analysé des données concernant un demi-million de personnes âgées de 40 à 69 ans, suivies pendant une période médiane d’une dizaine d’années. Leur consommation habituelle de café était connue, alors que les chercheurs ont eu accès à leur dossier médical. Le résultat de l’analyse montre que par rapport aux non-consommateurs, les buveurs quotidiens de café s’exposent à un risque sensiblement réduit (- 20%) de développer une maladie chronique du foie, qu’il s’agisse d’une stéatose hépatique non alcoolique ou d’un cancer.
L'action combinée de plusieurs molécules
L’association est observée quel que soit le type de café, avec ou sans caféine, instantané (soluble) ou moulu. Quant à la quantité, il semblerait que trois tasses par jour constituent une bonne dose. Les chercheurs attribuent cet effet bénéfique à l’action combinée des molécules présentes dans le café, dont le kahwéol et le cafestol.
De fait, le café seul ne fera pas de miracles, ces maladies du foie étant associées à d’autres paramètres déterminants du mode de vie, en particulier l’alimentation (trop de graisses, trop de sucres). Ceci étant, il est possible qu’à comportements équivalents, le café fasse une différence, dont l’ampleur reste à déterminer avec encore plus de précision, tout comme les mécanismes protecteurs.
lundi 23 août 2021
vendredi 20 août 2021
Incroyable : à 80 ans, il se souvient de tous les détails de sa vie
news Un Italien âgé de 80 ans présente une faculté incroyable : il est capable d’accéder à tous les souvenirs autobiographiques de son existence, c’est-à-dire à tout ce qu’il a vécu.
On parle d’hyperthymésie, caractérisée par une capacité exceptionnellement supérieure à se remémorer tous les événements, tous les détails de sa vie. On estime que tout au plus, une centaine de personnes dans le monde sont dans ce cas. Pour beaucoup d’entre elles, la situation est pathologique, car la personne se plaint de ne pouvoir oublier aucun souvenir (en particulier négatif), alors qu’elle consacre une proportion anormalement élevée de son temps à penser à son passé.
Pour sa part, G.C., un Italien de 80 ans, vit tout cela très bien. Il a répondu à l’appel d’une équipe de l’université de Pérouse, qui souhaitait lancer une étude sur les mécanismes impliqués dans l’hyperthymésie, dont les causes et les processus sont encore largement méconnus. A ce jour, aucune étude sur le sujet n’avait concerné une personne aussi âgée, sachant que la mémoire, même de grande qualité, décline avec l’âge.
Des résultats ahurissants
G.C. a accepté de se soumettre à un éventail de tests et d’examens médicaux. Concernant sa propre existence, il se remémore à peu près tout ce qu’il a vécu, en se souvenant des événements, des dates, des lieux, ainsi que de ses émotions à ces moments-là. Mais il fait encore mieux.
Ainsi, un double test a consisté à lui présenter des dates aléatoires - alors que G.C. était âgé de plus de 8 ans - générées par un ordinateur, à charge pour G.C. de préciser soit ce qu’il faisait ce jour-là (test 1), soit l’événement public (même mineur) qui s’est produit à cette date (test 2). Dans la population générale, le score est habituellement proche de zéro, pour G.C., le taux de réussite a été respectivement de 76% et de 65%, ce qui est ahurissant.
Un câblage particulier dans le cerveau
Pendant qu’il passait ces tests, G.C. a été soumis à une résonance magnétique (IRMf), afin d’observer le fonctionnement de son cerveau. Ainsi que l’explique Le Monde, l’analyse structurelle n’a rien montré de spécial par rapport au volume du cerveau ou de ses différentes régions (on pense notamment à l’hippocampe, qui joue un rôle central dans la mémoire). Par contre, les spécialistes relèvent « un câblage particulier », impliquant le cortex préfrontal ventromédian (rappel aisé des souvenirs autobiographiques en fonction de leur ancienneté) et de la jonction temporo-pariétale (un « carrefour » du traitement de l’information), avec aussi une activation singulière de l’insula (émotions).
Tout ceci constituerait « un mécanisme permettant à G.C. d’augmenter les ressources neuronales dédiées à la récupération des souvenirs stockés en mémoire ». Tous les mystères de l’hyperthymésie sont loin d’être dévoilés, mais il s’agit d’un pas significatif accompli dans la compréhension de cette faculté hors du commun.
lundi 16 août 2021
vendredi 13 août 2021
mercredi 11 août 2021
mardi 10 août 2021
samedi 7 août 2021
mercredi 4 août 2021
Coup d’envoi d’un vaste projet de consolidation des galeries techniques du CERN
13 kilomètres de galeries techniques souterraines, essentielles au fonctionnement des accélérateurs et du campus, seront rénovés au cours des dix prochaines années