jeudi 18 juin 2015

Voici la pieuvre la plus "adorable" du monde !

http://www.lepoint.fr/environnement/decouverte-de-la-pieuvre-la-plus-mignonne-du-monde-17-06-2015-1937412_1927.php

Par  ET 
Elle n’a pas encore de nom, mais elle fait déjà le buzz sur Internet. Il faut dire qu’avec son corps rose layette, ses grands yeux ronds et ses mini-nageoires sur la tête, cette petite pieuvre de 18 centimètres, pas plus grande qu’une main, est tout à fait craquante.Stéphanie Bush, la chercheuse de l’Institut de l’aquarium de Monterey Bay en Californie, chargée de l’étudier sous toutes les coutures, estime qu’il s’agit d’une toute nouvelle espèce, encore jamais décrite.
Selon elle, celle-ci possède en effet des caractéristiques bien spécifiques. « Elle est très gélatineuse, fragile et elle a des yeux très grands par rapport à son corps », souligne-t-elle notamment dans un reportage de l'émission scientifique américaine Science Friday. L'animal est aussi connu pour flotter comme un parachute grâce à une membrane qui se trouve entre ses tentacules. Outre douze spécimens femelles, l’institut dispose également de quelques œufs de l’espèce, placés dans un incubateur adéquat depuis déjà plus d’un an. Stéphanie Bush espère qu’ils lui en apprendront un peu plus sur l’adorable octopus de la famille des opisthoteuthis. Un animal dont on sait encore peu de choses, si ce n’est qu’il vit par 200 à 600 mètres de fond, dans des eaux aux alentours de 6 à 8 degrés Celsius, et qu’il passe beaucoup de temps « assis », du moins immobile.
Regardez cet extrait du reportage de Science Friday :

Une reconnaissance qui pourrait prendre encore des années

En attendant l’éclosion des précieux œufs qui pourrait prendre encore deux ou trois ans, Stéphanie Bush a déjà commencé à plancher sur un article destiné à soumettre sa découverte à une revue scientifique. Un article dans lequel, comme c’est la coutume, elle proposera un nom. « J'ai pensé la nommer opisthoteuthis adorabilis puisqu'elle est si mignonne [...], mais je ne suis pas sûr à 100 % », confie la chercheuse. « De nouvelles espèces sont découvertes tous les ans, mais elles ne sont pas toutes répertoriées, puisque ce processus peut prendre des années », reconnaît-elle.  Il lui reste encore donc bien du temps pour nommer sa trouvaille aux allures de Tamagotchi.

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