NEWS Certaines cellules spécialisées interviennent dans la réparation musculaire après un effort physique, lorsque « ça tire » dans les muscles.
Quand on reprend une activité physique, qu’on démarre « à froid » ou qu’on force un peu trop, la conséquence est souvent inévitable : les muscles font mal. Dans des circonstances normales (non traumatiques), cette douleur s’estompe progressivement. Une équipe américaine (Brigham Young University) vient d’identifier un processus qui contribue à la réparation musculaire dans ces circonstances : l’intervention des lymphocytes T. Ces cellules, des globules blancs, jouent un rôle extrêmement important dans la réponse immunitaire, le système de défense de l’organisme (contre les virus, par exemple). Ils apparaissent donc impliqués, aussi, dans le mécanisme de régénération musculaire.
Les chercheurs ont observé cela en réalisant des tests sur un groupe de jeunes adultes, pas spécialement sportifs, qui ont pratiqué à plusieurs reprises des exercices sollicitant fortement les cuisses. Des biopsies musculaires ont été réalisées avant et après les séances. L’examen des prélèvements met en évidence une forte élévation de la quantité de lymphocytes T après l’effort, en particulier après la deuxième séance d’exercices. Les spécialistes en déduisent que ces globules blancs se mobilisent pour aider à la réparation musculaire, en se souvenant en quelque sorte de l’agression subie précédemment par le muscle. Ceci se traduit par une inflammation… positive, puisqu’elle n’aggrave pas la situation, mais participe à la restauration musculaire. Ce qui implique aussi qu’en cas de douleur post-exercice (sans blessure !), les anti-inflammatoires ne sont pas utiles, et même contre-indiqués.
Quand on reprend une activité physique, qu’on démarre « à froid » ou qu’on force un peu trop, la conséquence est souvent inévitable : les muscles font mal. Dans des circonstances normales (non traumatiques), cette douleur s’estompe progressivement. Une équipe américaine (Brigham Young University) vient d’identifier un processus qui contribue à la réparation musculaire dans ces circonstances : l’intervention des lymphocytes T. Ces cellules, des globules blancs, jouent un rôle extrêmement important dans la réponse immunitaire, le système de défense de l’organisme (contre les virus, par exemple). Ils apparaissent donc impliqués, aussi, dans le mécanisme de régénération musculaire.
Les chercheurs ont observé cela en réalisant des tests sur un groupe de jeunes adultes, pas spécialement sportifs, qui ont pratiqué à plusieurs reprises des exercices sollicitant fortement les cuisses. Des biopsies musculaires ont été réalisées avant et après les séances. L’examen des prélèvements met en évidence une forte élévation de la quantité de lymphocytes T après l’effort, en particulier après la deuxième séance d’exercices. Les spécialistes en déduisent que ces globules blancs se mobilisent pour aider à la réparation musculaire, en se souvenant en quelque sorte de l’agression subie précédemment par le muscle. Ceci se traduit par une inflammation… positive, puisqu’elle n’aggrave pas la situation, mais participe à la restauration musculaire. Ce qui implique aussi qu’en cas de douleur post-exercice (sans blessure !), les anti-inflammatoires ne sont pas utiles, et même contre-indiqués.
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