Liseron, chiendent, chénopode, chélidoine, lierre, mousse… Pour les amateurs de jardins à la française, cette végétation sauvage est synonyme de cauchemar.
Quel que soit le point de vue du jardinier, l’usage de désherbants chimiques n’est pas inévitable. Tour d’horizon.
Le désherbage manuel. Le plus simple et le moins coûteux pour désherber un jardin pas trop étendu, à condition de s’y prendre bien à temps, dès le début du printemps à la binette, au sarcloir ou au couteau… Le tout nécessitant de l’huile de coude et de la persévérance. Paresseux, s’abstenir.
L’asphyxie. Il s’agit d’empêcher la croissance de la plante en la privant de lumière. Cette méthode peut être utilisée contre certaines plantes à multiplication végétative dont les organes souterrains ne peuvent être éliminés par arrachage manuel. Le mieux est d’utiliser un tissu géotextile, qui laisse passer l’air et l’eau.
Le désherbage thermique à l’eau chaude. Le choc assuré pour les plantes : une température supérieure à 70ºC entraîne la destruction des cellules et des protéines qui entraînent sa destruction en quelques heures. Des machines existent pour les professionnels des espaces verts. Mais pour le jardinier amateur, il suffit de verser l’eau de cuisson encore très chaude sur les herbes à éliminer. Et le tour est joué.
Le désherbage thermique au gaz. Pas de quartier pour la plante indésirable, carbonisée en une seconde. La température de 1000ºC de la flamme (gaz ou infrarouge) ne laisse qu’un tas de cendres. L’inconvénient de la méthode est d’utiliser de l’énergie fossile et de dégager du CO2 lors de la combustion du gaz.
Le paillage. On couvre le sol par un élément naturel ou artificiel, qui va retenir l’humidité du sol en été et limiter le développement des intrus. Les solutions biodégradables sont à privilégier pour la vie du sol.http://www.lesoir.be/1216363/article/demain-terre/environnement/2016-05-20/comment-desherber-sans-produits-chimiques
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire