NEWS La pollution par les micro-déchets de plastique fait planer une très sérieuse menace sur la fertilité des huîtres : les spécialistes demandent des mesures urgentes.
Ces recherches ont porté sur les huîtres, mais d’autres mollusques marins sont aussi concernés. Les micro-plastiques – moins de 5 millimètres de diamètre - sont le résultat de la fragmentation des morceaux plus gros (sacs, bouteilles, emballages…) déversés dans les mers et qui se décomposent sous l’effet des courants et des UV, ainsi que les rejets industriels (produits cosmétiques, fibres vestimentaires…). Leur taille correspond à celle du plancton dont se nourrissent habituellement les huîtres.
Pendant deux mois, des spécialistes français ont exposé des huîtres à cette pollution, dans des bassins qui reproduisaient les conditions de leur habitat naturel. Le résultat est à la fois spectaculaire et (très) inquiétant, puisqu’au terme de cette courte période d’observation, il s’avère que les huîtres produisent moins d’ovules, que ceux-ci sont de plus petite taille, alors que les spermatozoïdes sont moins mobiles. Avec comme conséquence une fertilité très altérée et une fécondité en forte baisse : le taux de fécondation par rapport aux huîtres non exposées aux micro-plastiques est inférieur de 41%, et en plus, les larves accusent un retard de croissance d’environ 20%.
Des millions de tonnes de plastiques sont déversées chaque année dans les océans, et cette quantité, estime-t-on, devrait être multipliée… par dix d’ici 2025. Les chercheurs réclament des mesures énergiques, en termes de recyclage du plastique, de modification des comportements des consommateurs (moins de produits plastiques jetables), ou encore de traitement des eaux.
Ces recherches ont porté sur les huîtres, mais d’autres mollusques marins sont aussi concernés. Les micro-plastiques – moins de 5 millimètres de diamètre - sont le résultat de la fragmentation des morceaux plus gros (sacs, bouteilles, emballages…) déversés dans les mers et qui se décomposent sous l’effet des courants et des UV, ainsi que les rejets industriels (produits cosmétiques, fibres vestimentaires…). Leur taille correspond à celle du plancton dont se nourrissent habituellement les huîtres.
Pendant deux mois, des spécialistes français ont exposé des huîtres à cette pollution, dans des bassins qui reproduisaient les conditions de leur habitat naturel. Le résultat est à la fois spectaculaire et (très) inquiétant, puisqu’au terme de cette courte période d’observation, il s’avère que les huîtres produisent moins d’ovules, que ceux-ci sont de plus petite taille, alors que les spermatozoïdes sont moins mobiles. Avec comme conséquence une fertilité très altérée et une fécondité en forte baisse : le taux de fécondation par rapport aux huîtres non exposées aux micro-plastiques est inférieur de 41%, et en plus, les larves accusent un retard de croissance d’environ 20%.
Des millions de tonnes de plastiques sont déversées chaque année dans les océans, et cette quantité, estime-t-on, devrait être multipliée… par dix d’ici 2025. Les chercheurs réclament des mesures énergiques, en termes de recyclage du plastique, de modification des comportements des consommateurs (moins de produits plastiques jetables), ou encore de traitement des eaux.
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