NEWS Le sang du dragon de Komodo, la plus grande espèce de lézard, véhicule des substances qui pourraient être utilisées pour développer des nouveaux antibiotiques.
Face au phénomène de résistance croissante des bactéries à l’action des antibiotiques, les scientifiques recherchent des armes innovantes pour lutter contre ces microbes. Le règne animal leur offre un champ d’exploration immense. Une équipe américaine (George Mason University) s’est intéressée au dragon de Komodo, un varan vivant en Indonésie, où il évolue comme « top prédateur ». La salive du saurien contient une très forte concentration de bactéries pathogènes (véhiculées par les cadavres en décomposition dont il se nourrit et/ou par l'eau contaminée dont il s'abreuve ?), ce qui reflète la grande robustesse de son système immunitaire (celui qui lutte contre les agressions microbiennes).
Les chercheurs se sont penchés sur ces mécanismes, et ont identifié dans un premier temps une cinquantaine de nouveaux peptides antimicrobiens, des protéines aux propriétés antibiotiques. Huit ont été retenus pour des tests plus approfondis, et il s’avère que sept montrent une efficacité contre deux types de bactéries potentiellement très dangereuses pour l’être humain - Staphylococcus aureus (staphylocoque doré) et Pseudomonas aeruginosa -, et le huitième contre le seul Pseudomonas. Comme l’expliquent les auteurs, « cette étude démontre la puissance d’une pléthore de nouveaux antimicrobiens circulant dans le sang du dragon de Komodo, et leur potentiel dans la perspective du développement d’antibiotiques à usage humain ». La route est encore longue, mais une piste est dégagée…
Face au phénomène de résistance croissante des bactéries à l’action des antibiotiques, les scientifiques recherchent des armes innovantes pour lutter contre ces microbes. Le règne animal leur offre un champ d’exploration immense. Une équipe américaine (George Mason University) s’est intéressée au dragon de Komodo, un varan vivant en Indonésie, où il évolue comme « top prédateur ». La salive du saurien contient une très forte concentration de bactéries pathogènes (véhiculées par les cadavres en décomposition dont il se nourrit et/ou par l'eau contaminée dont il s'abreuve ?), ce qui reflète la grande robustesse de son système immunitaire (celui qui lutte contre les agressions microbiennes).
Les chercheurs se sont penchés sur ces mécanismes, et ont identifié dans un premier temps une cinquantaine de nouveaux peptides antimicrobiens, des protéines aux propriétés antibiotiques. Huit ont été retenus pour des tests plus approfondis, et il s’avère que sept montrent une efficacité contre deux types de bactéries potentiellement très dangereuses pour l’être humain - Staphylococcus aureus (staphylocoque doré) et Pseudomonas aeruginosa -, et le huitième contre le seul Pseudomonas. Comme l’expliquent les auteurs, « cette étude démontre la puissance d’une pléthore de nouveaux antimicrobiens circulant dans le sang du dragon de Komodo, et leur potentiel dans la perspective du développement d’antibiotiques à usage humain ». La route est encore longue, mais une piste est dégagée…
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