http://www.lepoint.fr/sciences-nature/pacemakers-defaillants-conclusion-negative-d-une-etude-de-securite-30-05-2017-2131527_1924.php
mercredi 31 mai 2017
Un chien ou un chat pour protéger votre cœur
NEWS Les seniors qui vivent avec un chien ou un chat bénéficient d’une certaine protection contre la mortalité prématurée associée à un accident cardiovasculaire.
Cette équipe australienne (Monash University) a extrait des données d’une étude plus large, portant sur la pression artérielle, afin de déterminer dans quelle mesure la présence d’un animal de compagnie (essentiellement un chien ou un chat) pouvait exercer un effet protecteur contre la mortalité prématurée chez des seniors hypertendus. Le suivi s’est étalé sur une très longue période, durant laquelle ont été relevés les décès d’origine cardiovasculaire ou liés à une autre cause (cancer, autre maladie, accident…). Au sein de ce groupe, 36% des participants ont déclaré posséder un animal de compagnie au début de l’étude.
Le résultat montre que ces personnes s’exposent à un risque de mortalité prématurée d’origine cardiovasculaire (infarctus, notamment) réduit de 26% par rapport à ceux et celles qui ne vivent pas avec un chien ou un chat. Cet effet protecteur ne paraît pas significatif pour les autres causes de mortalité. L’explication ? Des hypothèses plutôt, qui renvoient en particulier à davantage d’activité physique (la promenade quotidienne du chien…) et à un effet psychologique bénéfique de l’animal de compagnie (apaisement…).
Cette équipe australienne (Monash University) a extrait des données d’une étude plus large, portant sur la pression artérielle, afin de déterminer dans quelle mesure la présence d’un animal de compagnie (essentiellement un chien ou un chat) pouvait exercer un effet protecteur contre la mortalité prématurée chez des seniors hypertendus. Le suivi s’est étalé sur une très longue période, durant laquelle ont été relevés les décès d’origine cardiovasculaire ou liés à une autre cause (cancer, autre maladie, accident…). Au sein de ce groupe, 36% des participants ont déclaré posséder un animal de compagnie au début de l’étude.
Le résultat montre que ces personnes s’exposent à un risque de mortalité prématurée d’origine cardiovasculaire (infarctus, notamment) réduit de 26% par rapport à ceux et celles qui ne vivent pas avec un chien ou un chat. Cet effet protecteur ne paraît pas significatif pour les autres causes de mortalité. L’explication ? Des hypothèses plutôt, qui renvoient en particulier à davantage d’activité physique (la promenade quotidienne du chien…) et à un effet psychologique bénéfique de l’animal de compagnie (apaisement…).
Source: Journal of Hypertension (http://journals.lww.com/jhypertension/pages/default.aspx)
publié le : 31/05/2017 , mis à jour le 30/05/2017
publié le : 31/05/2017 , mis à jour le 30/05/2017
lundi 29 mai 2017
dimanche 28 mai 2017
samedi 27 mai 2017
vendredi 26 mai 2017
jeudi 25 mai 2017
Des scientifiques pêcheurs d’eau
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2017/05/24/des-scientifiques-pecheurs-d-eau_5133183_1650684.html
A la fin de 2016, la mission Soclim (Southern Ocean and Climate) a exploré les liens entre océan et climat dans la fureur de l’océan Austral. Grâce à notre partenaire Universcience.tv qui avait dépêché deux journalistes à bord du navire océanographique Marion-Dufresne, nous vous proposons, neuf semaines durant, de revivre en vidéo cette aventure scientifique et humaine. Au menu de ce troisième épisode : pendant le voyage, les océanographes ont prélevé des échantillons d’eau de mer depuis la surface et jusqu’à près de 5 000 mètres de profondeur.
A la fin de 2016, la mission Soclim (Southern Ocean and Climate) a exploré les liens entre océan et climat dans la fureur de l’océan Austral. Grâce à notre partenaire Universcience.tv qui avait dépêché deux journalistes à bord du navire océanographique Marion-Dufresne, nous vous proposons, neuf semaines durant, de revivre en vidéo cette aventure scientifique et humaine. Au menu de ce troisième épisode : pendant le voyage, les océanographes ont prélevé des échantillons d’eau de mer depuis la surface et jusqu’à près de 5 000 mètres de profondeur.
mercredi 24 mai 2017
Changement climatique : ça va secouer dans les avions !
NEWS Conséquence étonnante du réchauffement climatique : les secousses d’avion causées par les turbulences et les trous d'air devraient se multiplier de manière exponentielle.
Cette équipe britannique (université de Reading) rappelle que de précédentes modélisations indiquent que la quantité de turbulences modérées à fortes sur les vols transatlantiques augmentera dans des proportions très significatives dans le futur, en raison de la forte élévation attendue de la concentration dedioxyde de carbone dans l’atmosphère, et en particulier aux altitudes de croisière des avions commerciaux.
Les chercheurs ont élaboré un programme informatique destiné à préciser les effets du changement climatique sur les différents degrés de turbulences. Ils se sont concentrés sur la période hivernale et sur les trajets au-dessus de l’Atlantique nord. Que disent les résultats ?
• trous d’air légers : + 59%
• légers à modérés : + 75%
• modérés : + 94%
• modérés à sévères : + 127%
• sévères : + 149%
Ce n’est pas pour tout de suite, bien sûr, puisque la projection se situe aux alentours de 2050. Toutefois, le phénomène commencera progressivement à affecter les passagers dans un avenir proche. Et si les trous d’air légers sont généralement perçus comme un simple inconfort, les turbulences beaucoup plus puissantes peuvent présenter un réel danger pour l’intégrité physique. Plus que jamais, il conviendra de respecter un conseil de sécurité trop souvent négligé : il faut garder sa ceinture de sécurité attachée en permanence pendant le trajet, et ne l’ouvrir qu’en cas de nécessité.
Cette équipe britannique (université de Reading) rappelle que de précédentes modélisations indiquent que la quantité de turbulences modérées à fortes sur les vols transatlantiques augmentera dans des proportions très significatives dans le futur, en raison de la forte élévation attendue de la concentration dedioxyde de carbone dans l’atmosphère, et en particulier aux altitudes de croisière des avions commerciaux.
Les chercheurs ont élaboré un programme informatique destiné à préciser les effets du changement climatique sur les différents degrés de turbulences. Ils se sont concentrés sur la période hivernale et sur les trajets au-dessus de l’Atlantique nord. Que disent les résultats ?
• trous d’air légers : + 59%
• légers à modérés : + 75%
• modérés : + 94%
• modérés à sévères : + 127%
• sévères : + 149%
Ce n’est pas pour tout de suite, bien sûr, puisque la projection se situe aux alentours de 2050. Toutefois, le phénomène commencera progressivement à affecter les passagers dans un avenir proche. Et si les trous d’air légers sont généralement perçus comme un simple inconfort, les turbulences beaucoup plus puissantes peuvent présenter un réel danger pour l’intégrité physique. Plus que jamais, il conviendra de respecter un conseil de sécurité trop souvent négligé : il faut garder sa ceinture de sécurité attachée en permanence pendant le trajet, et ne l’ouvrir qu’en cas de nécessité.
Source: Advances in Atmospheric Sciences (www.springer.com/earth+sciences+and+geography/atmospheric+sciences/journal/376)
publié le : 23/05/2017 , mis à jour le 23/05/2017
publié le : 23/05/2017 , mis à jour le 23/05/2017
mardi 23 mai 2017
lundi 22 mai 2017
dimanche 21 mai 2017
Les éoliennes ont-elles des effets néfastes sur la santé ?
Alors que la France continue son avancée en matière d'énergies renouvelables, un rapport pointe du doigt les effets néfastes que pourraient engendrer les éoliennes sur la santé des riverains.
Se situant pourtant à la deuxième place des énergies renouvelables derrière la filière hydraulique en France, les éoliennes sont encore aujourd'hui le sujet de nombreuses discordes. Le nombre de plaintes de la part d'associations de riverains ne cesse de croître, ce qui a conduit l'Académie nationale de médecine à publier un rapport sur ce que l'on appelle désormais « le syndrome de l'éolienne ». En effet, même s'il n'est pas prouvé que l'éolien terrestre pouvait être la cause de pathologies ou de maladies, il serait la source de nuisances visuelles et auditives affectant directement la qualité de vie des riverains. Parmi les soucis identifiés, les troubles du sommeil, la fatigue, les acouphènes, les troubles de l'équilibre, les vertiges, le stress, l'anxiété, la dépression ou encore l'irritabilité sont les plus cités par la population habitant à proximité d'un parc éolien.
Nuisances visuelles et nuisances sonores
Et c'est la « pollution visuelle » des éoliennes qui semble affecter le plus les riverains. Au-delà des clignotements incessants des feux de signalisation, c'est surtout la « défiguration du paysage » qui est mis en avant. La plupart des personnes vivant à côté d'éoliennes sont d'accord pour dire que les structures ne sont absolument pas esthétiques et nuisent au paysage environnant. Ces nuisances visuelles posent donc un véritable problème puisqu'elles pourraient impacter directement l'état psychologique des riverains en déclenchant notamment des sentiments de contrariété, d'irritation ou de stress. Mais ce n'est pas tout ! Les problèmes de sommeil causés par le bruit incessant des éoliennes sont les plus cités par les plaignants. Même si elles concernent surtout les éoliennes d'anciennes générations, ce sont notamment les modulations d'amplitudes causées par les passages des pales devant le mât qui sont dénoncées comme « particulièrement dérangeantes » par une majorité des riverains.
Quelles actions possibles ?
Le rapport de l'Académie nationale de médecine précise que de nouvelles mesures devront être prises rapidement afin d'améliorer la qualité de vie d'une partie des riverains (tous ne se plaignant pas de l'impact des éoliennes). Parmi elles, une meilleure protection sonore, l'éloignement des éoliennes à 1 000 mètres des habitations au lieu de 500 mètres actuellement, une information plus complète du public, une systématisation des contrôles de conformité acoustique, tout en encourageant les innovations technologiques. De plus, une étude épidémiologique sur les nuisances sanitaires sera menée très prochainement afin de déterminer très clairement le lien entre les éoliennes et les divers symptômes dont souffrent certains riverains. Affaire à suivre...
samedi 20 mai 2017
La science des odeurs et du parfum
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2017/05/19/la-science-des-odeurs-et-du-parfum_5130461_1650684.html
Odeur de vieille église, d’herbe coupée ou de poisson pourri… Les odeurs proviennent de molécules spécifiques qui stimulent nos récepteurs. Comme le montre cette vidéo proposée par CNRS le journal, une équipe de chercheurs de l’université de Nice tente d’identifier les molécules odorantes qui existent dans la nature pour ensuite les synthétiser. Un laboratoire au croisement de la prospection moléculaire et la parfumerie.
La science en flacon par CNRS
Odeur de vieille église, d’herbe coupée ou de poisson pourri… Les odeurs proviennent de molécules spécifiques qui stimulent nos récepteurs. Comme le montre cette vidéo proposée par CNRS le journal, une équipe de chercheurs de l’université de Nice tente d’identifier les molécules odorantes qui existent dans la nature pour ensuite les synthétiser. Un laboratoire au croisement de la prospection moléculaire et la parfumerie.
La science en flacon par CNRS
vendredi 19 mai 2017
jeudi 18 mai 2017
Mission océan Austral : cap vers le grand Sud
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2017/05/17/mission-ocean-austral-cap-vers-le-grand-sud_5128995_1650684.html
la fin de 2016, la mission Soclim (Southern Ocean and Climate) a exploré les liens entre océan et climat dans la fureur de l’océan Austral. Grâce à notre partenaire Universcience.tv qui avait dépêché deux journalistes à bord du navire océanographique Marion-Dufresne, nous vous proposons, neuf semaines durant, de revivre en vidéo cette aventure scientifique et humaine. Au menu de ce deuxième épisode : le départ de l’île de la Réunion et les difficultés de faire fonctionner des instruments scientifiques dans un bateau naviguant sur des mers agitées.
la fin de 2016, la mission Soclim (Southern Ocean and Climate) a exploré les liens entre océan et climat dans la fureur de l’océan Austral. Grâce à notre partenaire Universcience.tv qui avait dépêché deux journalistes à bord du navire océanographique Marion-Dufresne, nous vous proposons, neuf semaines durant, de revivre en vidéo cette aventure scientifique et humaine. Au menu de ce deuxième épisode : le départ de l’île de la Réunion et les difficultés de faire fonctionner des instruments scientifiques dans un bateau naviguant sur des mers agitées.
mercredi 17 mai 2017
mardi 16 mai 2017
Crampes : quel est l’intérêt du magnésium ?
NEWS Orteils et mollet surtout : le recours aux suppléments de magnésium constitue une solution fréquente chez les personnes souffrant de crampes durant la nuit. Mais avec quelle efficacité ?
Ce problème de crampes nocturnes est rapporté par une proportion considérable de la population. Des facteurs de risque ont été identifiés : troubles neurologiques, endocriniens, sanguins…, effets secondaires de certains médicaments… Cependant, dans la majorité des cas, aucune cause spécifique n’est retrouvée. Une adaptation de l’alimentation (davantage de minéraux) et une bonne hydratation sont conseillés. En cas de carence avérée en magnésium, un supplément permet de rétablir un bon équilibre, et peut-être de prévenir les crampes. Mais bien des personnes sans déficit recourent à ces suppléments : avec quelle efficacité ?
A ce stade, explique le Dr Boris Hansel (Journal international de médecine), il existe très peu de preuves formelles, scientifiques, de l’intérêt de cette supplémentation. Toutefois, les études ont testé le citrate de magnésium, et aucune n’a été réalisée avec de l’oxyde de magnésium, alors que cette formulation, par une action cellulaire plus spécifique, est théoriquement plus à même d’améliorer la situation. Une équipe israélienne a réuni des personnes souffrant de crampes nocturnes chroniques (au moins quatre épisodes au cours des deux semaines précédentes) et les a réparties en deux groupes : 1°) un supplément quotidien d’oxyde de magnésium pendant un mois, 2°) un placebo (une substance inactive présentée comme du magnésium) durant la même période.
Que constate-t-on ? Le nombre de crampes hebdomadaires a diminué de manière significative dans le groupe « vrai » supplément… mais une réduction similaire est observée dans le groupe « placebo ». Même chose pour la qualité de vie : la même amélioration est constatée de part et d’autre. Il faut noter qu’il s’agit de résultats globaux : on ne peut pas exclure que le « vrai » supplément présente un bénéfice supérieur au placebo dans certains sous-groupes (par exemple les femmes enceintes). Le Dr Hansel commente : « En dépit des conclusions de cette étude, la prescription de magnésium restera probablement une option thérapeutique pour traiter les crampes nocturnes : on peut au moins en attendre un effet placebo… ». Autrement dit, si cela fait du bien, pourquoi pas.
Ce problème de crampes nocturnes est rapporté par une proportion considérable de la population. Des facteurs de risque ont été identifiés : troubles neurologiques, endocriniens, sanguins…, effets secondaires de certains médicaments… Cependant, dans la majorité des cas, aucune cause spécifique n’est retrouvée. Une adaptation de l’alimentation (davantage de minéraux) et une bonne hydratation sont conseillés. En cas de carence avérée en magnésium, un supplément permet de rétablir un bon équilibre, et peut-être de prévenir les crampes. Mais bien des personnes sans déficit recourent à ces suppléments : avec quelle efficacité ?
A ce stade, explique le Dr Boris Hansel (Journal international de médecine), il existe très peu de preuves formelles, scientifiques, de l’intérêt de cette supplémentation. Toutefois, les études ont testé le citrate de magnésium, et aucune n’a été réalisée avec de l’oxyde de magnésium, alors que cette formulation, par une action cellulaire plus spécifique, est théoriquement plus à même d’améliorer la situation. Une équipe israélienne a réuni des personnes souffrant de crampes nocturnes chroniques (au moins quatre épisodes au cours des deux semaines précédentes) et les a réparties en deux groupes : 1°) un supplément quotidien d’oxyde de magnésium pendant un mois, 2°) un placebo (une substance inactive présentée comme du magnésium) durant la même période.
Que constate-t-on ? Le nombre de crampes hebdomadaires a diminué de manière significative dans le groupe « vrai » supplément… mais une réduction similaire est observée dans le groupe « placebo ». Même chose pour la qualité de vie : la même amélioration est constatée de part et d’autre. Il faut noter qu’il s’agit de résultats globaux : on ne peut pas exclure que le « vrai » supplément présente un bénéfice supérieur au placebo dans certains sous-groupes (par exemple les femmes enceintes). Le Dr Hansel commente : « En dépit des conclusions de cette étude, la prescription de magnésium restera probablement une option thérapeutique pour traiter les crampes nocturnes : on peut au moins en attendre un effet placebo… ». Autrement dit, si cela fait du bien, pourquoi pas.
Source: JAMA Internal Medicine (http://archinte.jamanetwork.com/journal.aspx)
publié le : 16/05/2017 , mis à jour le 15/05/2017
publié le : 16/05/2017 , mis à jour le 15/05/2017
lundi 15 mai 2017
dimanche 14 mai 2017
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