NEWS Un pas important vient d’être franchi dans la compréhension des mécanismes de la maladie d’Alzheimer, avec des perspectives prometteuses en termes de diagnostic et de traitement.
Comme le rappelle cette équipe française (université de Bordeaux), « la maladie d’Alzheimer se manifeste par la mort progressive des neurones et l’accumulation anormale de fibres dans des régions du cerveau où elles forment des plaques amyloïdes, marqueurs typiques de la maladie ». Ces fibres sont produites par l’auto-assemblage d’une protéine de base, le peptide amyloïde. Or, de nombreuses recherches montrent que ni ces briques de base, ni leur assemblage en fibres « matures », ne sont responsables de la mort des neurones.
Alors ? Les regards se tournent vers les états intermédiaires de ces assemblages, appelés des oligomères, qui correspondent à des fibres en construction. Fugaces, ils sont extrêmement difficiles à isoler et à caractériser. En utilisant une technique de spectroscopie, les chercheurs français ont pu observer pour la première fois, à l’échelle nanométrique (millionième de millimètre), la structure et la morphologie de ces oligomères.
Que constate-t-on ? En fait, les oligomères présentent une structuration différente de celle des fibres amyloïdes : ils s’organisent selon une structure dite en feuillets bêta antiparallèles, alors que les fibres forment des feuillets bêta parallèles. Retenons, comme l’expliquent les coordinateurs de cette étude, que « ce résultat est d’un plus grand intérêt pour les recherches sur la maladie : il permet en effet d’envisager de nouvelles stratégies de traitement qui viseraient à bloquer le processus d’assemblage en cassant spécifiquement ces feuillets, mais aussi de nouvelles stratégies de diagnostic en utilisant ces oligomères comme marqueurs précoces de la maladie ».
Comme le rappelle cette équipe française (université de Bordeaux), « la maladie d’Alzheimer se manifeste par la mort progressive des neurones et l’accumulation anormale de fibres dans des régions du cerveau où elles forment des plaques amyloïdes, marqueurs typiques de la maladie ». Ces fibres sont produites par l’auto-assemblage d’une protéine de base, le peptide amyloïde. Or, de nombreuses recherches montrent que ni ces briques de base, ni leur assemblage en fibres « matures », ne sont responsables de la mort des neurones.
Alors ? Les regards se tournent vers les états intermédiaires de ces assemblages, appelés des oligomères, qui correspondent à des fibres en construction. Fugaces, ils sont extrêmement difficiles à isoler et à caractériser. En utilisant une technique de spectroscopie, les chercheurs français ont pu observer pour la première fois, à l’échelle nanométrique (millionième de millimètre), la structure et la morphologie de ces oligomères.
Que constate-t-on ? En fait, les oligomères présentent une structuration différente de celle des fibres amyloïdes : ils s’organisent selon une structure dite en feuillets bêta antiparallèles, alors que les fibres forment des feuillets bêta parallèles. Retenons, comme l’expliquent les coordinateurs de cette étude, que « ce résultat est d’un plus grand intérêt pour les recherches sur la maladie : il permet en effet d’envisager de nouvelles stratégies de traitement qui viseraient à bloquer le processus d’assemblage en cassant spécifiquement ces feuillets, mais aussi de nouvelles stratégies de diagnostic en utilisant ces oligomères comme marqueurs précoces de la maladie ».
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