NEWS Le trait est plus marqué chez certaines personnes que chez d’autres : la tendance à laisser son esprit errer pendant une tâche serait-elle le reflet de connexions cérébrales plus efficaces et plus créatives ?
C’est en tout cas ce que suggère cette équipe américaine (Georgia Institute of Technology), qui insiste cependant sur la nécessité d’affiner les données recueillies dans le cadre cette étude. En quoi a-t-elle consisté ? Des volontaires ont d’abord été soumis à une résonance magnétique cérébrale (IRMf) alors que leur cerveau était au repos (fixation d’un point pendant cinq minutes). Ceci a permis de déterminer chez chacun l’activité du réseau du mode par défaut (RMD), c’est-à-dire les régions cérébrales qui travaillent lorsque le cerveau est au repos, mais néanmoins actif. Ensuite, les participants ont réalisé des tests destinés à évaluer la fonction exécutive (capacité à s’adapter à des situations non routinières…),l’intelligence fluide (pensée logique, analyse et résolution de problèmes nouveaux, hors connaissances acquises…) et la créativité. En fait, ces trois fonctions sont reliées par bien des passerelles.
L’analyse des résultats montre une association très significative entre la tendance à l’esprit vagabond (rêveur), la connectivité du réseau du mode par défaut, et les trois facultés cognitives. Comment interpréter cela ? Les chercheurs indiquent que dans certaines circonstances, dans certains cas, le fait d’avoir tendance à rêvasser n’est pas nuisible, pas pénalisant, mais reflète au contraire un avantage en termes d’intelligence fluide et de créativité. Le cerveau peut ainsi accomplir une tâche donnée tout en vagabondant à certains moments à la recherche d’options originales. Bien sûr, lorsque le manque de concentration, la distraction, « les absences », deviennent problématiques, cela renvoie à d’autres considérations.
C’est en tout cas ce que suggère cette équipe américaine (Georgia Institute of Technology), qui insiste cependant sur la nécessité d’affiner les données recueillies dans le cadre cette étude. En quoi a-t-elle consisté ? Des volontaires ont d’abord été soumis à une résonance magnétique cérébrale (IRMf) alors que leur cerveau était au repos (fixation d’un point pendant cinq minutes). Ceci a permis de déterminer chez chacun l’activité du réseau du mode par défaut (RMD), c’est-à-dire les régions cérébrales qui travaillent lorsque le cerveau est au repos, mais néanmoins actif. Ensuite, les participants ont réalisé des tests destinés à évaluer la fonction exécutive (capacité à s’adapter à des situations non routinières…),l’intelligence fluide (pensée logique, analyse et résolution de problèmes nouveaux, hors connaissances acquises…) et la créativité. En fait, ces trois fonctions sont reliées par bien des passerelles.
L’analyse des résultats montre une association très significative entre la tendance à l’esprit vagabond (rêveur), la connectivité du réseau du mode par défaut, et les trois facultés cognitives. Comment interpréter cela ? Les chercheurs indiquent que dans certaines circonstances, dans certains cas, le fait d’avoir tendance à rêvasser n’est pas nuisible, pas pénalisant, mais reflète au contraire un avantage en termes d’intelligence fluide et de créativité. Le cerveau peut ainsi accomplir une tâche donnée tout en vagabondant à certains moments à la recherche d’options originales. Bien sûr, lorsque le manque de concentration, la distraction, « les absences », deviennent problématiques, cela renvoie à d’autres considérations.
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