NEWS C’est une association très étonnante : chez les personnes souffrant d’une cataracte, la chirurgie réduit le risque de mortalité prématurée, que ce soit de cause accidentelle ou par maladie. Comment expliquer cela ?
La cataracte correspond à l’opacification partielle ou totale du cristallin. Dans la plupart des cas, le phénomène est progressif, avec une baisse graduelle de la vision. Une équipe américaine (université de Californie) a examiné des données concernant quelque 70.000 femmes présentant une cataracte, suivies pendant une vingtaine d’années. La moitié ont été opérées.
Le résultat montre que sur cette période de suivi, la chirurgie est associée à un risque de mortalité toutes causes confondues réduit de 60% (!), et de 37 à 69% pour les causes spécifiques : pulmonaire (- 37%), accidentelle (- 56%), infectieuse (- 56%), neurologique (- 57%), vasculaire (- 58%) et par cancer (- 69%). Ces données soulèvent évidemment de nombreuses questions, sur la généralisation aux hommes notamment, mais aussi (surtout) sur les raisons de cet effet positif.
Selon les auteurs, cités par Le Quotidien du Médecin, « le mécanisme est le plus probablement multifactoriel, pouvant varier d’une maladie à l’autre ». Le lien avec la mortalité accidentelle est assez évident, avec une amélioration fonctionnelle et un risque réduit de chute et de fracture. Mais pour les maladies ? Il y a les particularités du système de santé américain : l’accès à la chirurgie nécessite des conditions financières favorables (assurance santé), et donc un bon statut socio-économique, ce qui signifie aussi un meilleur recours aux examens de dépistage (comme la mammographie). Parallèlement, la chirurgie de la cataracte pourrait avoir un réel impact sur la qualité de vie, les activités quotidiennes (exercice physique…) et la santé mentale (bien-être, socialisation…). Ces hypothèses restent à explorer.
La cataracte correspond à l’opacification partielle ou totale du cristallin. Dans la plupart des cas, le phénomène est progressif, avec une baisse graduelle de la vision. Une équipe américaine (université de Californie) a examiné des données concernant quelque 70.000 femmes présentant une cataracte, suivies pendant une vingtaine d’années. La moitié ont été opérées.
Le résultat montre que sur cette période de suivi, la chirurgie est associée à un risque de mortalité toutes causes confondues réduit de 60% (!), et de 37 à 69% pour les causes spécifiques : pulmonaire (- 37%), accidentelle (- 56%), infectieuse (- 56%), neurologique (- 57%), vasculaire (- 58%) et par cancer (- 69%). Ces données soulèvent évidemment de nombreuses questions, sur la généralisation aux hommes notamment, mais aussi (surtout) sur les raisons de cet effet positif.
Selon les auteurs, cités par Le Quotidien du Médecin, « le mécanisme est le plus probablement multifactoriel, pouvant varier d’une maladie à l’autre ». Le lien avec la mortalité accidentelle est assez évident, avec une amélioration fonctionnelle et un risque réduit de chute et de fracture. Mais pour les maladies ? Il y a les particularités du système de santé américain : l’accès à la chirurgie nécessite des conditions financières favorables (assurance santé), et donc un bon statut socio-économique, ce qui signifie aussi un meilleur recours aux examens de dépistage (comme la mammographie). Parallèlement, la chirurgie de la cataracte pourrait avoir un réel impact sur la qualité de vie, les activités quotidiennes (exercice physique…) et la santé mentale (bien-être, socialisation…). Ces hypothèses restent à explorer.
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