NEWS Alors qu’elle ne présente pas d’intolérance (maladie cœliaque), une proportion non négligeable de la population rapporte souffrir de troubles intestinaux après avoir mangé des aliments contenant du gluten. On parle de sensibilité : mais le gluten est-il vraiment responsable ?
La « sensibilité au gluten non cœliaque » (SGNC) reste un sujet controversé. En tout cas, ces personnes indiquent développer des soucis que l’on peut rapprocher de ceux observés dans la « vraie » intolérance au gluten et dans le syndrome de l’intestin irritable : douleurs abdominales, ballonnements, diarrhée ou constipation, fatigue, maux de tête… Le mécanisme est très mal connu.
Une équipe norvégienne (université d’Oslo) a réalisé des tests auprès d’un groupe de participants qui auto-déclaraient une sensibilité au gluten (hors maladie cœliaque, donc). Tous les jours pendant une semaine, à plusieurs reprises et chaque fois avec un intervalle d’au moins une semaine, chacun a mangé une barre de muesli contenant soit du gluten(5,7 g), soit du fructane (2,1 g), soit un placebo (ni gluten, ni fructane). L’alimentation quotidienne répondait aux mêmes paramètres pour tous. Le fructane est un glucide (sucre) que l’on retrouve dans de nombreux produits contenant des céréales… et du gluten - farine, pâte, pain… -, ainsi que dans une série d’aliments, singulièrement les végétaux (oignon, ail, poireau, artichaut, asperge…). Au terme de chaque phase de l’expérience, les volontaires - qui ignoraient ce que contenait la barre de muesli - ont indiqué dans quelle mesure ils avaient souffert de problèmes intestinaux.
Que constate-t-on ? Sur une échelle de sévérité des troubles, le score le plus élevé est rapporté avec la barre au gluten dans 22% des cas, avec le placebo dans 37% des cas, et avec la barre au fructane dans 41% des cas. Quand on affine encore les résultats (sévérité faible, moyenne ou élevée), on ne constate pas de différence entre le groupe placebo et le groupe gluten. Même si d’autres recherches doivent être entreprises pour vérifier ces données, les auteurs en déduisent que dans bien des cas, la sensibilité au gluten n’est probablement pas liée au gluten lui-même, et en tout cas pas au gluten seul. Ceci pourrait expliquer la raison pour laquelle même en excluant autant que possible le gluten de leur alimentation, ces personnes continuent à ressentir les inconforts intestinaux, puisque le fructane (d’autres glucides apparentés sont-ils aussi en cause ?) est présent dans bien des aliments sans gluten…
La « sensibilité au gluten non cœliaque » (SGNC) reste un sujet controversé. En tout cas, ces personnes indiquent développer des soucis que l’on peut rapprocher de ceux observés dans la « vraie » intolérance au gluten et dans le syndrome de l’intestin irritable : douleurs abdominales, ballonnements, diarrhée ou constipation, fatigue, maux de tête… Le mécanisme est très mal connu.
Une équipe norvégienne (université d’Oslo) a réalisé des tests auprès d’un groupe de participants qui auto-déclaraient une sensibilité au gluten (hors maladie cœliaque, donc). Tous les jours pendant une semaine, à plusieurs reprises et chaque fois avec un intervalle d’au moins une semaine, chacun a mangé une barre de muesli contenant soit du gluten(5,7 g), soit du fructane (2,1 g), soit un placebo (ni gluten, ni fructane). L’alimentation quotidienne répondait aux mêmes paramètres pour tous. Le fructane est un glucide (sucre) que l’on retrouve dans de nombreux produits contenant des céréales… et du gluten - farine, pâte, pain… -, ainsi que dans une série d’aliments, singulièrement les végétaux (oignon, ail, poireau, artichaut, asperge…). Au terme de chaque phase de l’expérience, les volontaires - qui ignoraient ce que contenait la barre de muesli - ont indiqué dans quelle mesure ils avaient souffert de problèmes intestinaux.
Que constate-t-on ? Sur une échelle de sévérité des troubles, le score le plus élevé est rapporté avec la barre au gluten dans 22% des cas, avec le placebo dans 37% des cas, et avec la barre au fructane dans 41% des cas. Quand on affine encore les résultats (sévérité faible, moyenne ou élevée), on ne constate pas de différence entre le groupe placebo et le groupe gluten. Même si d’autres recherches doivent être entreprises pour vérifier ces données, les auteurs en déduisent que dans bien des cas, la sensibilité au gluten n’est probablement pas liée au gluten lui-même, et en tout cas pas au gluten seul. Ceci pourrait expliquer la raison pour laquelle même en excluant autant que possible le gluten de leur alimentation, ces personnes continuent à ressentir les inconforts intestinaux, puisque le fructane (d’autres glucides apparentés sont-ils aussi en cause ?) est présent dans bien des aliments sans gluten…
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