http://autourduciel.blog.lemonde.fr/2018/04/28/une-fausse-tempete-de-neige-sur-la-comete-tchoury/
lundi 30 avril 2018
Microbes en avion : siège hublot ou côté couloir ?
NEWS Le fait de s’asseoir sur le siège « fenêtre », au milieu, ou côté couloir fait-il une différence dans le risque de contracter une maladie infectieuse lors d’un voyage en avion ?
Comme l’explique cette équipe américaine (Emory Université), « avec quelque trois milliards de passagers chaque année, la transmission de maladies infectieuses à bord des avions constitue une importante question de santé publique ». Pourtant, si des cas d’infections graves ont été rapportés, l’ampleur de ce risque est inconnue.
Les chercheurs ont mené l’enquête lors de dix vols intercontinentaux au départ des Etats-Unis, dont certains en période d’épidémie de grippe. Ils ont observé le comportement des passagers en classe économique, ainsi que de l’équipage, tout en effectuant une série de prélèvements.
Que constate-t-on ?
• Le risque d’infection directe est faible pour les passagers qui ne sont pas assis à proximité d’une personne malade. Et par proximité, on parle d’environ un mètre : au-delà, la probabilité d’être infecté baisse considérablement.
• Les passagers côté couloir se lèvent deux fois plus souvent de leur siège que ceux côté hublot (fréquence intermédiaire pour les passagers assis au milieu). En soi, c’est une bonne chose lors d’un vol long courrier (un peu d’exercice de temps en temps est important pour la circulation sanguine). Toutefois, cela signifie aussi que ces passagers sont plus susceptibles d’entrer en contact avec une personne infectée croisée ailleurs en cabine.
• Un membre d’équipage malade expose à un risque majeur d’infection en raison de la fréquence des contacts avec les passagers, et en particulier ceux assis côté couloir (distance de moins d’un mètre).
• Une série de surfaces peuvent être contaminées : tablette du plateau-repas, poignée de porte des toilettes… Il est conseillé d’utiliser un produit désinfectant (lingette…) pour assainir les mains, et éviter autant que possible de les porter à la bouche ou au nez.
Ce sont là les constations les plus marquantes. Et quand on croise tout cela, le fait d’être assis côté couloir semble davantage exposer au risque infectieux, par rapport au milieu et au hublot. Ceci étant, les auteurs ajoutent que sauf à être assis sur la même rangée qu’une personne malade, le risque d’être infecté reste faible.
Comme l’explique cette équipe américaine (Emory Université), « avec quelque trois milliards de passagers chaque année, la transmission de maladies infectieuses à bord des avions constitue une importante question de santé publique ». Pourtant, si des cas d’infections graves ont été rapportés, l’ampleur de ce risque est inconnue.
Les chercheurs ont mené l’enquête lors de dix vols intercontinentaux au départ des Etats-Unis, dont certains en période d’épidémie de grippe. Ils ont observé le comportement des passagers en classe économique, ainsi que de l’équipage, tout en effectuant une série de prélèvements.
Que constate-t-on ?
• Le risque d’infection directe est faible pour les passagers qui ne sont pas assis à proximité d’une personne malade. Et par proximité, on parle d’environ un mètre : au-delà, la probabilité d’être infecté baisse considérablement.
• Les passagers côté couloir se lèvent deux fois plus souvent de leur siège que ceux côté hublot (fréquence intermédiaire pour les passagers assis au milieu). En soi, c’est une bonne chose lors d’un vol long courrier (un peu d’exercice de temps en temps est important pour la circulation sanguine). Toutefois, cela signifie aussi que ces passagers sont plus susceptibles d’entrer en contact avec une personne infectée croisée ailleurs en cabine.
• Un membre d’équipage malade expose à un risque majeur d’infection en raison de la fréquence des contacts avec les passagers, et en particulier ceux assis côté couloir (distance de moins d’un mètre).
• Une série de surfaces peuvent être contaminées : tablette du plateau-repas, poignée de porte des toilettes… Il est conseillé d’utiliser un produit désinfectant (lingette…) pour assainir les mains, et éviter autant que possible de les porter à la bouche ou au nez.
Ce sont là les constations les plus marquantes. Et quand on croise tout cela, le fait d’être assis côté couloir semble davantage exposer au risque infectieux, par rapport au milieu et au hublot. Ceci étant, les auteurs ajoutent que sauf à être assis sur la même rangée qu’une personne malade, le risque d’être infecté reste faible.
Source: PNAS (www.pnas.org)
publié le : 30/04/2018 , mis à jour le 29/04/2018
publié le : 30/04/2018 , mis à jour le 29/04/2018
dimanche 29 avril 2018
Les savoirs inutiles
https://www.tdg.ch/savoirs/savoirs-inutiles/story/26500752
ConnaissancesQuelques notions scientifico-historiques pour briller en société. Aujourd'hui, la bière
samedi 28 avril 2018
Avion, train, voiture... Comment maîtriser la mécanique des trous des matériaux ?
http://www.lemonde.fr/physique/video/2018/04/27/la-si-delicate-physique-des-trous_5291552_1650706.html
« Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous... » Avions, trains ou voitures, toutes ces machines sont faites de matériaux percés pour leur assemblage. Or un trou représente une fragilité qu’il faut impérativement maîtriser pour assurer une sécurité maximale. Découvrez, dans cette vidéo diffusée en partenariat avec CNRS Le Journal, une équipe d’ingénieurs et de chercheurs qui travaillent sur la mécanique des trous, un domaine de recherche particulièrement critique pour l’industrie aéronautique : un avion de ligne peut comporter 3 millions de trous..
« Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous... » Avions, trains ou voitures, toutes ces machines sont faites de matériaux percés pour leur assemblage. Or un trou représente une fragilité qu’il faut impérativement maîtriser pour assurer une sécurité maximale. Découvrez, dans cette vidéo diffusée en partenariat avec CNRS Le Journal, une équipe d’ingénieurs et de chercheurs qui travaillent sur la mécanique des trous, un domaine de recherche particulièrement critique pour l’industrie aéronautique : un avion de ligne peut comporter 3 millions de trous..
vendredi 27 avril 2018
Alcool : pourquoi cette agressivité ?
NEWS Chez une proportion importante des consommateurs, l’alcool déclenche un comportement d’agressivité. Comment expliquer ce phénomène ?
Comme l’explique cette équipe australienne (University of New South Wales), « l’intoxication alcoolique est impliquée dans près de la moitié des crimes violents. De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer l’influence de l’alcool sur l’agressivité. La plupart suggèrent que l’alcool induit une dysfonction dans le cortex préfrontal », qui joue un rôle clé dans de nombreux processus complexes, en particulier émotionnels et comportementaux.
Les chercheurs ont réalisé des tests sur un groupe de jeunes adultes. Ils ont participé à une expérience lors de laquelle ils ont été confrontés à des situations de provocation, ou non, et alors qu’ils avaient consommé une dose relativement faible d’alcool (vodka) ou une boisson placebo (goût de la vodka, mais non alcoolisée). La réaction de leur cerveau a été observée par résonance magnétique (IRMf).
Que constate-t-on ?
« Lorsqu’ils avaient consommé de l’alcool, et face à un acte de provocation, les participants ont affiché une activité réduite dans le cortex préfrontal, ce qui n’a pas été le cas avec la boisson non alcoolisée », indiquent les spécialistes. Or, cette activité réduite peut être associée à une inhibition de la capacité de contrôle émotionnel et derégulation sociale.
Dans le même temps, toujours en cas de consommation d’alcool, il se produit une activation particulière dans l’hippocampe, que des théories impliquent dans la maîtrise du comportement. L’une des questions à explorer porte sur les mécanismes qui entrent en jeu, concernant en particulier les différences de réaction entre les consommateurs, certains étant bien plus susceptibles que d’autres de se montrer agressifs lorsqu’ils ont bu.
Comme l’explique cette équipe australienne (University of New South Wales), « l’intoxication alcoolique est impliquée dans près de la moitié des crimes violents. De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer l’influence de l’alcool sur l’agressivité. La plupart suggèrent que l’alcool induit une dysfonction dans le cortex préfrontal », qui joue un rôle clé dans de nombreux processus complexes, en particulier émotionnels et comportementaux.
Les chercheurs ont réalisé des tests sur un groupe de jeunes adultes. Ils ont participé à une expérience lors de laquelle ils ont été confrontés à des situations de provocation, ou non, et alors qu’ils avaient consommé une dose relativement faible d’alcool (vodka) ou une boisson placebo (goût de la vodka, mais non alcoolisée). La réaction de leur cerveau a été observée par résonance magnétique (IRMf).
Que constate-t-on ?
« Lorsqu’ils avaient consommé de l’alcool, et face à un acte de provocation, les participants ont affiché une activité réduite dans le cortex préfrontal, ce qui n’a pas été le cas avec la boisson non alcoolisée », indiquent les spécialistes. Or, cette activité réduite peut être associée à une inhibition de la capacité de contrôle émotionnel et derégulation sociale.
Dans le même temps, toujours en cas de consommation d’alcool, il se produit une activation particulière dans l’hippocampe, que des théories impliquent dans la maîtrise du comportement. L’une des questions à explorer porte sur les mécanismes qui entrent en jeu, concernant en particulier les différences de réaction entre les consommateurs, certains étant bien plus susceptibles que d’autres de se montrer agressifs lorsqu’ils ont bu.
Source: Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience (www.springer.com/psychology)
publié le : 27/04/2018
publié le : 27/04/2018
jeudi 26 avril 2018
mercredi 25 avril 2018
mardi 24 avril 2018
Les antidépresseurs sont-ils vraiment efficaces ?
NEWS L’efficacité des médicaments contre la dépression soulève de nombreuses questions, sachant qu’une proportion importante des patients dépressifs n’y répond pas. Que peut-on dire à ce stade ?
Une équipe britannique (université d’Oxford) a croisé les résultats de quelque 500 études « solides » réalisées sur le sujet, concernant la vingtaine d’antidépresseurs les plus prescrits dans le monde. Comme l’explique Le Quotidien du Médecin, le résultat global montre que « tous les antidépresseurs font mieux que le placebo, mais avec une efficacité faible à modérée selon les molécules ». L’efficacité a été définie comme une réduction d’au moins 50% du « score de dépression » mesuré huit semaines après le début du traitement. L’un des chercheurs indique que « nos travaux sont pertinents pour les patients adultes présentant un premier ou un second épisode dépressif majeur », qui constituent la population typique vue en consultation pour dépression.
Une équipe britannique (université d’Oxford) a croisé les résultats de quelque 500 études « solides » réalisées sur le sujet, concernant la vingtaine d’antidépresseurs les plus prescrits dans le monde. Comme l’explique Le Quotidien du Médecin, le résultat global montre que « tous les antidépresseurs font mieux que le placebo, mais avec une efficacité faible à modérée selon les molécules ». L’efficacité a été définie comme une réduction d’au moins 50% du « score de dépression » mesuré huit semaines après le début du traitement. L’un des chercheurs indique que « nos travaux sont pertinents pour les patients adultes présentant un premier ou un second épisode dépressif majeur », qui constituent la population typique vue en consultation pour dépression.
Améliorer davantage les traitements
L’analyse met en évidence des différences entre les molécules, certaines s’étant avérées plus efficaces que d’autres. Toutefois, s’agissant de données globales, ceci ne dit pas tout de la réaction individuelle (qui peut être très différente d’un patient à l’autre pour un même médicament). Le coordinateur de l’étude souligne : « Les antidépresseurs sont des médicaments efficaces, mais près d’un tiers des patients dépressifs ne sont pas répondeurs. Avec une efficacité allant de faible à modérée pour les antidépresseurs disponibles, il est clair qu’il y a encore besoin d’améliorer davantage les traitements ».
Il insiste sur un autre point : « Les médicaments ne doivent pas forcément s’inscrire comme la première ligne de traitement et ils devraient toujours être envisagés parmi d’autres options, comme les thérapies psychologiques ». Ce qui renvoie à l’importance de la discussion entre le médecin et le patient, afin de s’orienter vers le traitement le mieux adapté à chaque situation.
Source: The Lancet (www.thelancet.com)
publié le : 24/04/2018 , mis à jour le 24/04/2018
publié le : 24/04/2018 , mis à jour le 24/04/2018
lundi 23 avril 2018
dimanche 22 avril 2018
samedi 21 avril 2018
vendredi 20 avril 2018
jeudi 19 avril 2018
mercredi 18 avril 2018
mardi 17 avril 2018
lundi 16 avril 2018
dimanche 15 avril 2018
Seniors : le cannabis efficace contre la douleur
NEWS Le cannabis à usage thérapeutique semble agir de manière très bénéfique contre la douleur chronique, ici chez le senior.
L’étude a été réalisée par une équipe israélienne (université Ben Gourion du Néguev) auprès d’un groupe d’un millier de seniors souffrant dedouleurs chroniques associées à un cancer ou à une maladie intestinale. Ils ont été pris en charge par un centre spécialisé, où ils ont reçu des doses contrôlées de cannabis à usage thérapeutique.
Comme l’expliquent les chercheurs, « après six mois de traitement, 94% des patients ont rapporté une amélioration de leur état général, et une réduction de la douleur qui est passée en moyenne de 8 à 4 sur une échelle de 0 à 10 ». Les effets secondaires les plus fréquents ont été les vertiges (10%) et la sécheresse buccale (7%). Toujours après six mois, 18% des patients ont arrêté ou réduit l’usage des analgésiques opioïdes.
Les auteurs poursuivent : « Notre étude montre que l’usage thérapeutique du cannabis est sûr et efficace dans une population de seniors. Le cannabis peut contribuer à réduire l’administration d’autres médicaments, y compris les opioïdes ». Néanmoins, ajoutent-ils,« ces données doivent impérativement être vérifiées et complétées par des études encore plus approfondies ».
L’étude a été réalisée par une équipe israélienne (université Ben Gourion du Néguev) auprès d’un groupe d’un millier de seniors souffrant dedouleurs chroniques associées à un cancer ou à une maladie intestinale. Ils ont été pris en charge par un centre spécialisé, où ils ont reçu des doses contrôlées de cannabis à usage thérapeutique.
Comme l’expliquent les chercheurs, « après six mois de traitement, 94% des patients ont rapporté une amélioration de leur état général, et une réduction de la douleur qui est passée en moyenne de 8 à 4 sur une échelle de 0 à 10 ». Les effets secondaires les plus fréquents ont été les vertiges (10%) et la sécheresse buccale (7%). Toujours après six mois, 18% des patients ont arrêté ou réduit l’usage des analgésiques opioïdes.
Les auteurs poursuivent : « Notre étude montre que l’usage thérapeutique du cannabis est sûr et efficace dans une population de seniors. Le cannabis peut contribuer à réduire l’administration d’autres médicaments, y compris les opioïdes ». Néanmoins, ajoutent-ils,« ces données doivent impérativement être vérifiées et complétées par des études encore plus approfondies ».
Source: European Journal of Internal Medicine (www.journals.elsevier.com/e)
publié le : 15/04/2018
publié le : 15/04/2018
samedi 14 avril 2018
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