NEWS La sévérité d’un rhume pourrait être fortement liée à la composition de la flore microbienne (microbiote) initiale du nez, et en particulier les bactéries prédominantes.
On sait qu’il existe des liens entre le microbiote intestinal et le développement de certaines maladies, en premier lieu de la sphère digestive, mais pas seulement, rappelle Le Quotidien du Médecin. Question : le microbiote nasal pourrait-il jouer un rôle dans le rhume ? Une équipe américaine (université de Virginie) apporte des éléments de réponse… un peu par hasard.
Les chercheurs avaient en effet entrepris de tester l’effet d’un probiotique oral sur la composition de la flore nasale et intestinale. Les participants, des adultes en bonne santé, ont accepté d’être exposés à un rhinovirus expérimental. Des lavages nasaux ont été réalisés avant et après l’infection. Les analyses mettent en évidence six compositions types de microbiote nasal, selon la bactérie prédominante, avec un profil caractéristique de réponse inflammatoire.
Et il s’avère qu’une forte concentration initiale de staphylocoques est associée à des symptômes plus marqués, à un rhume plus sévère, donc. D’autres éléments interviennent certainement, comme la génétique, la pollution ou les allergies préexistantes, mais ce constat reste intéressant dans la mesure où il pourrait permettre de dégager des pistes d’intervention préventive, en « corrigeant » la composition bactérienne de la flore nasale (probiotiques par voie intranasale ?). A ce stade, cette perspective reste cependant très hypothétique.
On sait qu’il existe des liens entre le microbiote intestinal et le développement de certaines maladies, en premier lieu de la sphère digestive, mais pas seulement, rappelle Le Quotidien du Médecin. Question : le microbiote nasal pourrait-il jouer un rôle dans le rhume ? Une équipe américaine (université de Virginie) apporte des éléments de réponse… un peu par hasard.
Les chercheurs avaient en effet entrepris de tester l’effet d’un probiotique oral sur la composition de la flore nasale et intestinale. Les participants, des adultes en bonne santé, ont accepté d’être exposés à un rhinovirus expérimental. Des lavages nasaux ont été réalisés avant et après l’infection. Les analyses mettent en évidence six compositions types de microbiote nasal, selon la bactérie prédominante, avec un profil caractéristique de réponse inflammatoire.
Et il s’avère qu’une forte concentration initiale de staphylocoques est associée à des symptômes plus marqués, à un rhume plus sévère, donc. D’autres éléments interviennent certainement, comme la génétique, la pollution ou les allergies préexistantes, mais ce constat reste intéressant dans la mesure où il pourrait permettre de dégager des pistes d’intervention préventive, en « corrigeant » la composition bactérienne de la flore nasale (probiotiques par voie intranasale ?). A ce stade, cette perspective reste cependant très hypothétique.
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