http://www.lefigaro.fr/sciences/2019/01/30/01008-20190130ARTFIG00218-incursion-d-un-froid-polaire-sur-les-etats-unis.php
jeudi 31 janvier 2019
Comment l’alimentation saine protège le cerveau
NEWS Une alimentation saine contribue à préserver la bonne santé du cerveau : c’est le cas notamment pour l’hippocampe, une structure d’une grande importance.
Une équipe franco-britannique (universités de Montpellier et d’Oxford) a recruté des seniors, suivis pendant une quinzaine d’années. Objectif : examiner le lien entre l’alimentation et le volume de l’hippocampe, qui joue un rôle central dans les fonctions cognitives (en particulier la mémoire) et certains troubles de l’humeur (comme la dépression). Un relevé alimentaire a été réalisé à plusieurs reprises, afin de classer les participants selon un score d’alimentation saine (maximum 110 points).
• aliments sains : fruits, légumes, céréales complètes (grains entiers), noix, légumineuses, oméga-3 (poissons gras)…
• aliments malsains : boissons sucrées (sodas), viande rouge, charcuterie, sel…
• alcool : la consommation optimale est nulle ou faible (jusqu’à 1,5 verre par jour pour les hommes et 1 verre pour les femmes)
Une résonance magnétique (IRM) de l’hippocampe a été réalisée en fin de suivi.
Le résultat met en évidence une corrélation très claire entre le score alimentaire et le volume de l’hippocampe : plus le score est élevé, plus l’hippocampe est grand. La faible consommation d’alcool présente l’impact positif le plus fort (par rapport à une consommatikn élevée), suivie par les fruits, les noix, les légumineuses et les oméga-3, mais on peut considérer que c’est l’ensemble qui est important. L’impact négatif le plus net est attribué à la charcuterie.
Le Dr Viviane de la Guéronnière (Journal international de médecine) explique : « Les effets protecteurs des aliments pourraient donc passer par une meilleure préservation du tissu cérébral. Ces données plaident encore une fois pour l’importance d’une bonne alimentation pour protéger au mieux la physiologie cérébrale ».
Une équipe franco-britannique (universités de Montpellier et d’Oxford) a recruté des seniors, suivis pendant une quinzaine d’années. Objectif : examiner le lien entre l’alimentation et le volume de l’hippocampe, qui joue un rôle central dans les fonctions cognitives (en particulier la mémoire) et certains troubles de l’humeur (comme la dépression). Un relevé alimentaire a été réalisé à plusieurs reprises, afin de classer les participants selon un score d’alimentation saine (maximum 110 points).
• aliments sains : fruits, légumes, céréales complètes (grains entiers), noix, légumineuses, oméga-3 (poissons gras)…
• aliments malsains : boissons sucrées (sodas), viande rouge, charcuterie, sel…
• alcool : la consommation optimale est nulle ou faible (jusqu’à 1,5 verre par jour pour les hommes et 1 verre pour les femmes)
Une résonance magnétique (IRM) de l’hippocampe a été réalisée en fin de suivi.
Le résultat met en évidence une corrélation très claire entre le score alimentaire et le volume de l’hippocampe : plus le score est élevé, plus l’hippocampe est grand. La faible consommation d’alcool présente l’impact positif le plus fort (par rapport à une consommatikn élevée), suivie par les fruits, les noix, les légumineuses et les oméga-3, mais on peut considérer que c’est l’ensemble qui est important. L’impact négatif le plus net est attribué à la charcuterie.
Le Dr Viviane de la Guéronnière (Journal international de médecine) explique : « Les effets protecteurs des aliments pourraient donc passer par une meilleure préservation du tissu cérébral. Ces données plaident encore une fois pour l’importance d’une bonne alimentation pour protéger au mieux la physiologie cérébrale ».
Source: The American Journal of Medicine (www.amjmed.com)
publié le : 31/01/2019 , mis à jour le 30/01/2019
publié le : 31/01/2019 , mis à jour le 30/01/2019
mercredi 30 janvier 2019
mardi 29 janvier 2019
lundi 28 janvier 2019
dimanche 27 janvier 2019
Couperose : le café protège aussi la peau
NEWS La consommation quotidienne de café (avec caféine) diminue le risque de développer une couperose (rosacée).
La couperose se caractérise par la formation de rougeurs sur le visage, et la maladie touche surtout les femmes âgées de 30 à 50 ans. Avec le temps, ces manifestations cutanées peuvent devenir permanentes. Une équipe américaine (université de Pennsylvanie) a examiné des données concernant quelque 82.000 femmes, suivies pendant une quinzaine d’années. Leur consommation habituelle de café a été relevée à intervalles périodiques, et cette information a été croisée avec les cas de rosacée.
Le résultat montre que le fait de boire quatre tasses de café par jour diminue « sensiblement » le risque de développer une couperose, par rapport à une non-consommation de café. L’effet est dépendant de la dose : un bienfait se manifeste déjà avec une tasse, et il atteint son maximum avec quatre. Précision important : le café doit contenir de la caféine (le décaféiné ne présente aucun bénéfice ici), mais il est possible que la caféine ne soit pas la seule substance impliquée dans le processus (le café est riche en agents actifs), puisqu’on n’a pas constaté d’effet protecteur avec le thé ou le chocolat, par exemple.
Quant à l’explication, les auteurs renvoient à une action vasoconstrictrice (resserrement des vaisseaux sanguins du visage), immunologique, anti-inflammatoire (antioxydants), et peut-être aussi hormonale. En fait, ce sont des hypothèses, et les mécanismes d’action doivent encore être explorés. On rappellera que de nombreuses études mettent en évidence un éventail de vertus du café, dont la dose quotidienne recommandée se situe à trois ou quatre tasses.
La couperose se caractérise par la formation de rougeurs sur le visage, et la maladie touche surtout les femmes âgées de 30 à 50 ans. Avec le temps, ces manifestations cutanées peuvent devenir permanentes. Une équipe américaine (université de Pennsylvanie) a examiné des données concernant quelque 82.000 femmes, suivies pendant une quinzaine d’années. Leur consommation habituelle de café a été relevée à intervalles périodiques, et cette information a été croisée avec les cas de rosacée.
Le résultat montre que le fait de boire quatre tasses de café par jour diminue « sensiblement » le risque de développer une couperose, par rapport à une non-consommation de café. L’effet est dépendant de la dose : un bienfait se manifeste déjà avec une tasse, et il atteint son maximum avec quatre. Précision important : le café doit contenir de la caféine (le décaféiné ne présente aucun bénéfice ici), mais il est possible que la caféine ne soit pas la seule substance impliquée dans le processus (le café est riche en agents actifs), puisqu’on n’a pas constaté d’effet protecteur avec le thé ou le chocolat, par exemple.
Quant à l’explication, les auteurs renvoient à une action vasoconstrictrice (resserrement des vaisseaux sanguins du visage), immunologique, anti-inflammatoire (antioxydants), et peut-être aussi hormonale. En fait, ce sont des hypothèses, et les mécanismes d’action doivent encore être explorés. On rappellera que de nombreuses études mettent en évidence un éventail de vertus du café, dont la dose quotidienne recommandée se situe à trois ou quatre tasses.
Source: JAMA Dermatology (https://jamanetwork.com/jou)
publié le : 27/01/2019 , mis à jour le 26/01/2019
publié le : 27/01/2019 , mis à jour le 26/01/2019
samedi 26 janvier 2019
vendredi 25 janvier 2019
35.000 enfants belges dans les rues de Bruxelles pour le Climat
"Nous sommes conscients que c'est sur nous que les conséquences du réchauffement vont retomber"
jeudi 24 janvier 2019
mercredi 23 janvier 2019
Pollution : du plastique dans nos selles
NEWS C’est une observation à peine croyable : des analyses montrent la présence de particules de plastique dans notre matière fécale, ce qui signifie donc que nous en mangeons.
Les qualificatifs manquent pour exprimer l’étonnement. Pour la première fois, une équipe australienne (université de Vienne) a mis en évidence la présence de résidus de plastique dans les excréments d’êtres humains, comme cela avait déjà été le cas chez des espèces de poissons et de crustacés marins.
Ici, les chercheurs ont demandé à des volontaires recrutés dans plusieurs pays (Grande-Bretagne, Autriche, Japon, Pays-Bas…) de tenir un journal alimentaire pendant une semaine. Tous ont consommé des aliments conditionnés dans des contenants en plastique et des boissons en bouteille plastique. Des prélèvements de selle et des analyses ont été réalisés.
Résultat : des traces de particules de plastique ont été retrouvées chez tous les participants. Neuf types de plastique ont été identifiés, et chez près de la moitié des volontaires, il s’agissait notamment de polystyrène et de polyuréthane. D’où viennent ces microparticules ? Sans doute du transfert de plastique depuis les contenants vers les aliments. D’ailleurs, des études antérieures avaient montré la présence de traces de plastique dans l’eau en bouteille.
Ces particules ne sont pas inoffensives, puisqu’elles peuvent endommager le système digestif (irritation et inflammation) et libérer des substances toxiques susceptibles de se répandre dans l’organisme. Cette découverte soulève évidemment de nombreuses questions pour le moins inquiétantes, auxquelles il s’agit à présent d’apporter des réponses.
Les qualificatifs manquent pour exprimer l’étonnement. Pour la première fois, une équipe australienne (université de Vienne) a mis en évidence la présence de résidus de plastique dans les excréments d’êtres humains, comme cela avait déjà été le cas chez des espèces de poissons et de crustacés marins.
Ici, les chercheurs ont demandé à des volontaires recrutés dans plusieurs pays (Grande-Bretagne, Autriche, Japon, Pays-Bas…) de tenir un journal alimentaire pendant une semaine. Tous ont consommé des aliments conditionnés dans des contenants en plastique et des boissons en bouteille plastique. Des prélèvements de selle et des analyses ont été réalisés.
Résultat : des traces de particules de plastique ont été retrouvées chez tous les participants. Neuf types de plastique ont été identifiés, et chez près de la moitié des volontaires, il s’agissait notamment de polystyrène et de polyuréthane. D’où viennent ces microparticules ? Sans doute du transfert de plastique depuis les contenants vers les aliments. D’ailleurs, des études antérieures avaient montré la présence de traces de plastique dans l’eau en bouteille.
Ces particules ne sont pas inoffensives, puisqu’elles peuvent endommager le système digestif (irritation et inflammation) et libérer des substances toxiques susceptibles de se répandre dans l’organisme. Cette découverte soulève évidemment de nombreuses questions pour le moins inquiétantes, auxquelles il s’agit à présent d’apporter des réponses.
Source: United European Gastroenterology Journal (https://journals.sagepub.co)
publié le : 23/01/2019 , mis à jour le 22/01/2019
publié le : 23/01/2019 , mis à jour le 22/01/2019
mardi 22 janvier 2019
lundi 21 janvier 2019
dimanche 20 janvier 2019
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