NEWS La prise au long cours d’aspirine à faible dose présente-t-elle une utilité en prévention de la maladie cardiovasculaire chez les seniors ?
On sait qu’en prévention secondaire, l’administration d’aspirine est importante par son effet antiagrégant plaquettaire : c’est le cas après un AVC ou un infarctus, en présence d’une maladie coronarienne stable, à la suite de la pose d’un stent… Mais qu’en est-il en prévention primaire chez des seniors en bonne santé générale ?
C’est la question qu’a souhaité éclaircir une équipe américano-australienne. Elle a suivi pendant cinq ans un groupe de quelques 19.000 seniors et personnes âgées, exempts d’antécédents cardiovasculaires, de démence ou de handicap. Le résultat montre que par rapport au placebo (substance sans principe pharmacologique), la prise d’aspirine à faible dose en prévention primaire n’est pas associée à une baisse de la mortalité prématurée toutes causes confondues, ou à une diminution du risque cardiovasculaire. Par contre, on observe une augmentation du risque d’hémorragie.
A l’instar des recommandations internationales, les auteurs constatent donc l’absence d’argument scientifique en faveur d’une prévention primaire cardiovasculaire par la prise d’aspirine à faible dose chez les seniors sans facteur de risque cardiovasculaire majeur.
On sait qu’en prévention secondaire, l’administration d’aspirine est importante par son effet antiagrégant plaquettaire : c’est le cas après un AVC ou un infarctus, en présence d’une maladie coronarienne stable, à la suite de la pose d’un stent… Mais qu’en est-il en prévention primaire chez des seniors en bonne santé générale ?
C’est la question qu’a souhaité éclaircir une équipe américano-australienne. Elle a suivi pendant cinq ans un groupe de quelques 19.000 seniors et personnes âgées, exempts d’antécédents cardiovasculaires, de démence ou de handicap. Le résultat montre que par rapport au placebo (substance sans principe pharmacologique), la prise d’aspirine à faible dose en prévention primaire n’est pas associée à une baisse de la mortalité prématurée toutes causes confondues, ou à une diminution du risque cardiovasculaire. Par contre, on observe une augmentation du risque d’hémorragie.
A l’instar des recommandations internationales, les auteurs constatent donc l’absence d’argument scientifique en faveur d’une prévention primaire cardiovasculaire par la prise d’aspirine à faible dose chez les seniors sans facteur de risque cardiovasculaire majeur.
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