NEWS Les personnes diabétiques sont particulièrement exposées à des maladies des yeux, en particulier la rétinopathie. Mais il existe une autre menace, moins connue : la cataracte.
La cataracte se traduit par une opacification totale ou partielle du cristallin (la lentille de l’œil), avec un risque réel de perte de la vision. Elle est d’ailleurs la première cause de cécité dans les pays développés, tout au moins parmi les moins de 55 ans. Cette complication du diabète est liée à l’hyperglycémie. Quel est le sur-risque spécifique aux diabétiques ?
Des travaux précédents ont suggéré que la cataracte serait deux à quatre fois plus fréquente en cas de diabète. Une équipe internationale a souhaité affiner ces données, et elle a procédé auprès d’un panel de quelque 42.000 personnes (âgées de plus de 18 ans), réparties dans plusieurs pays. Après avoir pris en compte un éventail de facteurs, les chercheurs ont resserré la « fenêtre de risque », et estiment celui-ci deux à trois fois plus élevé, avec une sensibilité particulière chez les moins de 50 ans. Ces observations rejoignent donc celles des études antérieures.
Le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine) commente : « En cas de diabète, la recherche d’une cataracte coule de source dès lors que la surveillance du fond de l’œil fait partie de la prise en charge. Mais face à une cataracte, surtout précoce, il convient de ne pas passer à côté d’un diabète ».
La cataracte se traduit par une opacification totale ou partielle du cristallin (la lentille de l’œil), avec un risque réel de perte de la vision. Elle est d’ailleurs la première cause de cécité dans les pays développés, tout au moins parmi les moins de 55 ans. Cette complication du diabète est liée à l’hyperglycémie. Quel est le sur-risque spécifique aux diabétiques ?
Des travaux précédents ont suggéré que la cataracte serait deux à quatre fois plus fréquente en cas de diabète. Une équipe internationale a souhaité affiner ces données, et elle a procédé auprès d’un panel de quelque 42.000 personnes (âgées de plus de 18 ans), réparties dans plusieurs pays. Après avoir pris en compte un éventail de facteurs, les chercheurs ont resserré la « fenêtre de risque », et estiment celui-ci deux à trois fois plus élevé, avec une sensibilité particulière chez les moins de 50 ans. Ces observations rejoignent donc celles des études antérieures.
Le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine) commente : « En cas de diabète, la recherche d’une cataracte coule de source dès lors que la surveillance du fond de l’œil fait partie de la prise en charge. Mais face à une cataracte, surtout précoce, il convient de ne pas passer à côté d’un diabète ».
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