NEWS Le phénomène est universel : au fur et à mesure que l’on avance en âge, le temps paraît passer de plus en plus vite, il file. Comment expliquer cela ?
Le temps lui-même ne s’écoule pas plus rapidement, bien entendu. Tout tient à notreperception, explique cette équipe américaine (université Duke), et celle-ci repose sur un processus cérébral. Voici son hypothèse.
En fait, le « temps cérébral » est une séquence d’images, le reflet de ce qui est perçu par nos organes sensoriels. Ces informations sont traitées par le cerveau, et il s’avère, indiquent les chercheurs, que le rythme de perception et de traitement de ces images décroît avec l’âge.
Pourquoi ? Une série de fonctions se modifient en vieillissant, comme les saccades oculaires (les mouvements des yeux des enfants sont beaucoup plus fréquents), avec aussi un processus de complexification excessive (ralentissement des signaux) puis de dégradation des connexions cérébrales. C’est le décalage entre le « temps réel » et le « temps mental » (images mentales) qui expliquerait l’accélération de notre perception du temps qui passe. « Comme un film auquel on aurait retiré des images, la vie semble s’accélérer en vieillissant », résume Maxi Sciences. Et les jours paraissent durer plus longtemps (dans notre souvenir) pendant notre jeunesse parce qu’à ce moment-là, le cerveau traite plus d’images au cours d’une journée que le même cerveau à un âge plus avancé.
Ce phénomène permettrait aussi d’expliquer la raison pour laquelle certains jours nous paraissent interminables, alors que d’autres passent en un clin d’œil. Ou cette tendance à nous attarder sur l’inhabituel et pas sur le routinier. En des termes savants, les auteurs parlent de « l’évolution de l’architecture des flux ». Le temps, lui, file, tout simplement.
Le temps lui-même ne s’écoule pas plus rapidement, bien entendu. Tout tient à notreperception, explique cette équipe américaine (université Duke), et celle-ci repose sur un processus cérébral. Voici son hypothèse.
En fait, le « temps cérébral » est une séquence d’images, le reflet de ce qui est perçu par nos organes sensoriels. Ces informations sont traitées par le cerveau, et il s’avère, indiquent les chercheurs, que le rythme de perception et de traitement de ces images décroît avec l’âge.
Pourquoi ? Une série de fonctions se modifient en vieillissant, comme les saccades oculaires (les mouvements des yeux des enfants sont beaucoup plus fréquents), avec aussi un processus de complexification excessive (ralentissement des signaux) puis de dégradation des connexions cérébrales. C’est le décalage entre le « temps réel » et le « temps mental » (images mentales) qui expliquerait l’accélération de notre perception du temps qui passe. « Comme un film auquel on aurait retiré des images, la vie semble s’accélérer en vieillissant », résume Maxi Sciences. Et les jours paraissent durer plus longtemps (dans notre souvenir) pendant notre jeunesse parce qu’à ce moment-là, le cerveau traite plus d’images au cours d’une journée que le même cerveau à un âge plus avancé.
Ce phénomène permettrait aussi d’expliquer la raison pour laquelle certains jours nous paraissent interminables, alors que d’autres passent en un clin d’œil. Ou cette tendance à nous attarder sur l’inhabituel et pas sur le routinier. En des termes savants, les auteurs parlent de « l’évolution de l’architecture des flux ». Le temps, lui, file, tout simplement.
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