NEWS La modification de certaines structures cérébrales à l’âge moyen, vers 40 ans, constituerait un signe (très) précoce du risque d’évolution vers la maladie d’Alzheimer, bien longtemps avant les premiers symptômes.
Quelles sont les modifications cérébrales associées à la maladie d’Alzheimer ? En quoi diffèrent-elles de celles observées au cours du processus naturel de vieillissement ? C’est à ces deux questions qu’a cherché à répondre une équipe franco-espagnole (universités de Bordeaux et de Valence). Les chercheurs ont créé un modèle qui reproduit l’évolution des structures cérébrales sur toute une vie, grâce à l’analyse d’un nombre considérable d’IRM (plus de 4000). Cette modélisation visait à estimer le point de divergence entre les personnes souffrant ou pas d’Alzheimer.
Le résultat montre une divergence précoce un peu avant 40 ans pour l’hippocampe, puis vers 40 ans pour l’amygdale, ces deux structures s’atrophiant en cas d’Alzheimer, un processus qui débute donc très longtemps avant l’apparition des premiers symptômes. Ce phénomène d’atrophie était connu, mais pas son caractère si précoce. On ajoutera qu’il s’agit d’une observation globale, qui repose sur des moyennes, et que d’autres travaux sont nécessaires pour déterminer d’abord les facteurs qui conduisent à cette atrophie, et ensuite ceux qui expliquent l’évolution vers la maladie d’Alzheimer.
Quelles sont les modifications cérébrales associées à la maladie d’Alzheimer ? En quoi diffèrent-elles de celles observées au cours du processus naturel de vieillissement ? C’est à ces deux questions qu’a cherché à répondre une équipe franco-espagnole (universités de Bordeaux et de Valence). Les chercheurs ont créé un modèle qui reproduit l’évolution des structures cérébrales sur toute une vie, grâce à l’analyse d’un nombre considérable d’IRM (plus de 4000). Cette modélisation visait à estimer le point de divergence entre les personnes souffrant ou pas d’Alzheimer.
Le résultat montre une divergence précoce un peu avant 40 ans pour l’hippocampe, puis vers 40 ans pour l’amygdale, ces deux structures s’atrophiant en cas d’Alzheimer, un processus qui débute donc très longtemps avant l’apparition des premiers symptômes. Ce phénomène d’atrophie était connu, mais pas son caractère si précoce. On ajoutera qu’il s’agit d’une observation globale, qui repose sur des moyennes, et que d’autres travaux sont nécessaires pour déterminer d’abord les facteurs qui conduisent à cette atrophie, et ensuite ceux qui expliquent l’évolution vers la maladie d’Alzheimer.
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