jeudi 24 octobre 2019

Chiens et chats : quelle est cette bactérie mortelle pour l’homme ?

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NEWS Plusieurs cas d’amputation et de décès ont été rapportés suite à une morsure ou au léchage par un chien (surtout) ou un chat. En cause : Capnocytophaga canimorsus, une bactérie peuplant la gueule des animaux de compagnie.

Cette bactérie serait présente chez à peu près un quart des chiens, pour lesquels, comme pour les chats, elle ne représente aucun danger. Par contre, lorsque le germe infecte l’être humain, la situation peut se compliquer de manière dramatique. C. canimorsus est véhiculée par la salive, et elle pénètre l’organisme humain suite à une morsure ou au léchage (via une plaie). Voici peu, l’actualité a rapporté le cas d’une Américaine qui a dû être amputée des pieds et des mains après avoir développé une infection à C. canimorsus. Des décès ont également été notifiés.

Les symptômes classiques vont d’un léger syndrome grippal à un sepsis général (inflammation et infection systémique grave). En général, les patients se plaignent (à des degrés variables) d’une combinaison de manifestations : fièvre, vomissements, diarrhée, malaise, douleurs abdominales et musculaires, maux de tête, difficultés respiratoires, éruption cutanée diffuse… Si ces signes apparaissent dans les jours qui suivent un contact avec un chien (ou un chat), il est crucial de se tourner vers un médecin : dans la majorité des cas, un traitement antibiotique assure la guérison.

Sinon, l’infection peut évoluer de manière catastrophique, provoquant notamment des troubles de la coagulation, une atteinte cardiaque ou encore une méningite. Certaines personnes sont bien plus à risque de développer une infection sévère. Parmi celles-ci, on mentionnera les patients qui ont subi une ablation de la rate (splénectomie), les gros buveurs d’alcool et en cas de système immunitaire affaibli (en raison d’une maladie ou d’un traitement). Ceci étant, n’importe qui, même en parfaite santé, peut présenter une infection grave à C. canimorsus. Les cas sont relativement rares, mais ils existent : attention donc aux signaux d’alerte.

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