NEWS Pour estimer le délai qui s’est écoulé depuis le décès, plusieurs méthodes permettent d’étudier un corps abandonné. Des « fermes de cadavres » ont été créées aux Etats-Unis pour affiner ces techniques.
Comme l’explique Le Quotidien du Médecin, « il est relativement aisé pour un expert d’évaluer par l’observation le temps écoulé depuis le décès d’une personne retrouvée dans les bois ou dans un terrain vague quelques heures ou peu de jours après sa mort. Pour estimer l’intervalle post mortem d’un corps abandonné depuis plus longtemps, il est nécessaire de faire appel à des entomologistes afin d’étudier le développement des œufs d’insectes pondus dans la dépouille ». La situation se complique dans des circonstances particulières (corps isolé dans un sac plastique, insectes absents en raison du froid…) : le séquençage del’ADN peut alors contribuer à faire avancer l’enquête.
Depuis 1987, ce domaine très spécifique est exploré dans des « fermes de cadavres », aménagées dans une dizaine d’universités américaines. Les corps sont acquis par l’intermédiaire d’un programme de dons. Le Quotidien du Médecin explique que depuis quelques années, les chercheurs se concentrent sur les micro-organismes associés au décès, ce qu’ils appellent le nécrobiome. Pour cela, ils effectuent des prélèvements réguliers sur les personnes décédées et dans le sol environnant. Sur le plan microbien, la décomposition passe par plusieurs étapes. Dans un premier temps, on observe une multiplication des bactéries de l’intestin. Ensuite, les fluides en provenance de la dépouille imprègnent le sol, à la population microbienne très différente. « Seuls survivent les micro-organismes qui ne sont pas trop sensibles à l’ammoniaque, tandis qu’apparaissent des bactéries opportunistes. Enfin, tous les visiteurs du cadavre, mouches et larves, y apportent leurs éléments. »
Cette succession d’événements se traduit par des grands changements de la flore microbienne. Sur base de ces variations, l’intervalle post mortem peut être évalué dans les vingt-cinq premiers jours après la mort avec une précision de deux à quatre jours, et après deux à trois mois, la marge d’erreur est de cinq ou six jours. Il faut aussi savoir quecertains micro-organismes humains peuvent persister dans le sol jusqu’à un an après le dépôt du corps. Pour affiner encore ces données, trois centres de recherche en anthropologie légale ont lancé un projet, financé par le département américain de la justice, dans lequel la décomposition des cadavres va être étudiée en fonction des saisons et dans des situations géographiques et climatiques différentes.
Comme l’explique Le Quotidien du Médecin, « il est relativement aisé pour un expert d’évaluer par l’observation le temps écoulé depuis le décès d’une personne retrouvée dans les bois ou dans un terrain vague quelques heures ou peu de jours après sa mort. Pour estimer l’intervalle post mortem d’un corps abandonné depuis plus longtemps, il est nécessaire de faire appel à des entomologistes afin d’étudier le développement des œufs d’insectes pondus dans la dépouille ». La situation se complique dans des circonstances particulières (corps isolé dans un sac plastique, insectes absents en raison du froid…) : le séquençage del’ADN peut alors contribuer à faire avancer l’enquête.
Depuis 1987, ce domaine très spécifique est exploré dans des « fermes de cadavres », aménagées dans une dizaine d’universités américaines. Les corps sont acquis par l’intermédiaire d’un programme de dons. Le Quotidien du Médecin explique que depuis quelques années, les chercheurs se concentrent sur les micro-organismes associés au décès, ce qu’ils appellent le nécrobiome. Pour cela, ils effectuent des prélèvements réguliers sur les personnes décédées et dans le sol environnant. Sur le plan microbien, la décomposition passe par plusieurs étapes. Dans un premier temps, on observe une multiplication des bactéries de l’intestin. Ensuite, les fluides en provenance de la dépouille imprègnent le sol, à la population microbienne très différente. « Seuls survivent les micro-organismes qui ne sont pas trop sensibles à l’ammoniaque, tandis qu’apparaissent des bactéries opportunistes. Enfin, tous les visiteurs du cadavre, mouches et larves, y apportent leurs éléments. »
Cette succession d’événements se traduit par des grands changements de la flore microbienne. Sur base de ces variations, l’intervalle post mortem peut être évalué dans les vingt-cinq premiers jours après la mort avec une précision de deux à quatre jours, et après deux à trois mois, la marge d’erreur est de cinq ou six jours. Il faut aussi savoir quecertains micro-organismes humains peuvent persister dans le sol jusqu’à un an après le dépôt du corps. Pour affiner encore ces données, trois centres de recherche en anthropologie légale ont lancé un projet, financé par le département américain de la justice, dans lequel la décomposition des cadavres va être étudiée en fonction des saisons et dans des situations géographiques et climatiques différentes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire