NEWS La consommation de pruneaux agit favorablement contre le cancer colorectal. Mais comment expliquer ce bienfait préventif ?
« L’effet positif de la consommation de pruneaux sur des intestins en bonne santé est reconnu », explique le Pr David Khayat, chef du service de cancérologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) et consultant pour Sciences et Avenir. La question consiste à savoir pourquoi. En fait, ils induiraient « la présence d’une combinaison unique de composés biologiquement actifs dans le côlon ». Une équipe américaine (Texas A&M University) a exploré cette piste en conduisant des tests sur des souris (un modèle expérimental bien validé).
Les chercheurs ont comparé le contenu intestinal de deux groupes de rongeurs, qui ne différaient que par la présence ou non de pruneaux dans le régime alimentaire. Pour l’alimentation avec pruneaux, elle équivalait, en termes de régime humain, à cinq pruneaux par jour. Résultat : les spécialistes ont relevé un effet direct des pruneaux sur la biochimie du côlon, dont ils modifient l’environnement à la fois par l’apport direct de composés spécifiques (en particulier les polyols : sorbitol, mannitol…) et par l’activation de la production de substances bénéfiques (métabolites) par les bactéries intestinales(microbiote) ; « les pruneaux agissant dans ce cas comme prébiotiques ».
L’un des auteurs indique que ces mécanismes permettraient d’expliquer la raison pour laquelle la consommation de pruneaux contribuerait à réduire le risque de cancer du côlon. D’autres travaux doivent approfondir cette hypothèse, mais en tout cas, manger quelques pruneaux chaque jour semble s'accompagner de réels bénéfices.
« L’effet positif de la consommation de pruneaux sur des intestins en bonne santé est reconnu », explique le Pr David Khayat, chef du service de cancérologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) et consultant pour Sciences et Avenir. La question consiste à savoir pourquoi. En fait, ils induiraient « la présence d’une combinaison unique de composés biologiquement actifs dans le côlon ». Une équipe américaine (Texas A&M University) a exploré cette piste en conduisant des tests sur des souris (un modèle expérimental bien validé).
Les chercheurs ont comparé le contenu intestinal de deux groupes de rongeurs, qui ne différaient que par la présence ou non de pruneaux dans le régime alimentaire. Pour l’alimentation avec pruneaux, elle équivalait, en termes de régime humain, à cinq pruneaux par jour. Résultat : les spécialistes ont relevé un effet direct des pruneaux sur la biochimie du côlon, dont ils modifient l’environnement à la fois par l’apport direct de composés spécifiques (en particulier les polyols : sorbitol, mannitol…) et par l’activation de la production de substances bénéfiques (métabolites) par les bactéries intestinales(microbiote) ; « les pruneaux agissant dans ce cas comme prébiotiques ».
L’un des auteurs indique que ces mécanismes permettraient d’expliquer la raison pour laquelle la consommation de pruneaux contribuerait à réduire le risque de cancer du côlon. D’autres travaux doivent approfondir cette hypothèse, mais en tout cas, manger quelques pruneaux chaque jour semble s'accompagner de réels bénéfices.
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