NEWS Le ralentissement du rythme de la marche peut être considéré comme un possible signe précoce du déclin cognitif, avec une activité altérée de l’hippocampe, une zone cruciale du cerveau.
Des études précédentes ont déjà montré que le déclin cognitif et le ralentissement de la marche pouvaient être concomitants, rappelle Le Quotidien du Médecin. Mais ces recherches-ci vont plus loin, et indiquent que ces processus sont associés à un rétrécissement de l’hippocampe droit, une région importante à la fois pour la mémoire et l’orientation spatiale. Les spécialistes (université de Pittsburgh) ont suivi des seniors pendant une période de quinze ans. Au début et à la fin, ils ont évalué leur santé mentale et mesuré (par résonance magnétique) le volume d’une dizaine de régions du cerveau, alors que l’évolution de la vitesse de marche a été enregistrée à intervalles périodiques.
Que constate-t-on ?
« La marche de tous les participants ralentit avec le temps », explique Le Quotidien du Médecin. « Toutefois, ceux chez qui elle a été le plus ralentie voient augmenter la probabilité de souffrir d’un déclin cognitif », potentiellement sévère (démence). « Ces résultats suggèrent que la vitesse de marche constitue un bon indicateur du risque de démence et montrent que le ralentissement de la marche et le déclin cognitif sont dus à une neuropathologie sous-jacente partagée (liée à l’hippocampe), et pas à des déclins parallèles et indépendants ».
En effet, parmi la dizaine de zones cérébrales prises en compte, « l’hippocampe droit est la seule associée à la fois au ralentissement de la marche et au déclin cognitif ». L’étude présente certaines limites, que concèdent les auteurs (notamment le manque de distinction entre les différents types de troubles cognitifs), mais ils estiment néanmoins qu’il s’agit d’une piste importante, en particulier dans la perspective d’une évaluation précoce du déclin cognitif.
Des études précédentes ont déjà montré que le déclin cognitif et le ralentissement de la marche pouvaient être concomitants, rappelle Le Quotidien du Médecin. Mais ces recherches-ci vont plus loin, et indiquent que ces processus sont associés à un rétrécissement de l’hippocampe droit, une région importante à la fois pour la mémoire et l’orientation spatiale. Les spécialistes (université de Pittsburgh) ont suivi des seniors pendant une période de quinze ans. Au début et à la fin, ils ont évalué leur santé mentale et mesuré (par résonance magnétique) le volume d’une dizaine de régions du cerveau, alors que l’évolution de la vitesse de marche a été enregistrée à intervalles périodiques.
Que constate-t-on ?
« La marche de tous les participants ralentit avec le temps », explique Le Quotidien du Médecin. « Toutefois, ceux chez qui elle a été le plus ralentie voient augmenter la probabilité de souffrir d’un déclin cognitif », potentiellement sévère (démence). « Ces résultats suggèrent que la vitesse de marche constitue un bon indicateur du risque de démence et montrent que le ralentissement de la marche et le déclin cognitif sont dus à une neuropathologie sous-jacente partagée (liée à l’hippocampe), et pas à des déclins parallèles et indépendants ».
En effet, parmi la dizaine de zones cérébrales prises en compte, « l’hippocampe droit est la seule associée à la fois au ralentissement de la marche et au déclin cognitif ». L’étude présente certaines limites, que concèdent les auteurs (notamment le manque de distinction entre les différents types de troubles cognitifs), mais ils estiment néanmoins qu’il s’agit d’une piste importante, en particulier dans la perspective d’une évaluation précoce du déclin cognitif.
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