NEWS Jusqu’à présent, il était admis que la maladie d’Alzheimer se caractérisait par une perte progressive et importante de neurones. Mais ce n’est peut-être pas le cas.
La maladie est dite neurodégénérative, ce qui traduit un processus de dégénérescence (destruction partielle ou complète) des neurones et de leurs terminaisons nerveuses, les synapses (qui assurent la communication entre les neurones). Ce phénomène paraissait évident, sauf qu’une équipe franco-canadienne le remet aujourd’hui en question.
L’étude a porté sur des patients souffrant d’Alzheimer à des stades divers. Les chercheurs ont porté leur attention sur huit marqueurs neuronaux et synaptiques dans le cortex préfrontal. Ainsi que l’explique le coordinateur de ces travaux, « à notre grande surprise, nous n’avons observé que de très faibles pertes de neurones et de synapses, ce qui suggère que contrairement à ce que l’on pensait, la perte neuronale et synaptique est relativement limitée dans la maladie d’Alzheimer », et cette perte n’a que peu d’impact sur les capacités cognitives.
« C’est un changement radical de perspective », ajoute le spécialiste. En fait, ces données suggèrent que la démence serait liée à un dysfonctionnement des synapses, plutôt qu’à leur disparition, ce qui dégage de nouvelles perspectives thérapeutiques.
La maladie est dite neurodégénérative, ce qui traduit un processus de dégénérescence (destruction partielle ou complète) des neurones et de leurs terminaisons nerveuses, les synapses (qui assurent la communication entre les neurones). Ce phénomène paraissait évident, sauf qu’une équipe franco-canadienne le remet aujourd’hui en question.
L’étude a porté sur des patients souffrant d’Alzheimer à des stades divers. Les chercheurs ont porté leur attention sur huit marqueurs neuronaux et synaptiques dans le cortex préfrontal. Ainsi que l’explique le coordinateur de ces travaux, « à notre grande surprise, nous n’avons observé que de très faibles pertes de neurones et de synapses, ce qui suggère que contrairement à ce que l’on pensait, la perte neuronale et synaptique est relativement limitée dans la maladie d’Alzheimer », et cette perte n’a que peu d’impact sur les capacités cognitives.
« C’est un changement radical de perspective », ajoute le spécialiste. En fait, ces données suggèrent que la démence serait liée à un dysfonctionnement des synapses, plutôt qu’à leur disparition, ce qui dégage de nouvelles perspectives thérapeutiques.
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