NEWS Le diabète est aujourd’hui scindé en deux types (DT1 et DT2), mais une classification plus fine permet de dégager cinq groupes : le diagnostic et le traitement en seront améliorés.
Les spécialistes s’accordent à considérer que les formes de diabète, et en particulier le type 2 (« diabète adulte »), sont bien plus hétérogènes que ce que donne à penser cette séparation en deux grands groupes. Une équipe suédoise (université de Lund) a analysé dans le détail l’évolution de quelque 10.000 personnes diabétiques chez lesquelles la maladie venait d’être diagnostiquée. Un éventail de paramètres métaboliques ont été pris en considération, et les chercheurs constatent qu’il est possible de dégager cinq sous-types de diabète (ce qu’ils appellent des « clusters »).
• Groupe 1. Diabète insulinodépendant sévère. Il correspond à l’actuel diabète de type 1, avec une apparition à un âge jeune et une composante auto-immune.
• Groupe 2. Diabète insulinodéficient sévère. Proche du groupe 1, mais sans anomalie du système immunitaire.
• Groupe 3. Diabète insulinorésistant sévère. Il affecte surtout les personnes en surpoids ou obèses, et il se traduit par une forte résistance des cellules à l’action de l’insuline.
• Groupe 4. Diabète léger à modéré. Ici aussi, les personnes en surpoids sont plus exposées, mais l’insulinorésistance est bien moins marquée que dans le groupe 3.
• Groupe 5. Diabète léger, essentiellement lié au vieillissement et à la « fatigue » du pancréas.
Les auteurs indiquent que cette classification affinée devrait améliorer la prise en charge des patients, notamment en ce qui concerne les complications possibles. Ainsi, ils indiquent en particulier que le groupe 3 est plus exposé à la maladie rénale (néphropathie diabétique) que les groupes 4 et 5, alors que le groupe 2 est celui à plus haut risque de rétinopathie (atteinte de la rétine). Les spécialistes parlent de « nouvelle étape » vers une véritable personnalisation du traitement du diabète.
Les spécialistes s’accordent à considérer que les formes de diabète, et en particulier le type 2 (« diabète adulte »), sont bien plus hétérogènes que ce que donne à penser cette séparation en deux grands groupes. Une équipe suédoise (université de Lund) a analysé dans le détail l’évolution de quelque 10.000 personnes diabétiques chez lesquelles la maladie venait d’être diagnostiquée. Un éventail de paramètres métaboliques ont été pris en considération, et les chercheurs constatent qu’il est possible de dégager cinq sous-types de diabète (ce qu’ils appellent des « clusters »).
• Groupe 1. Diabète insulinodépendant sévère. Il correspond à l’actuel diabète de type 1, avec une apparition à un âge jeune et une composante auto-immune.
• Groupe 2. Diabète insulinodéficient sévère. Proche du groupe 1, mais sans anomalie du système immunitaire.
• Groupe 3. Diabète insulinorésistant sévère. Il affecte surtout les personnes en surpoids ou obèses, et il se traduit par une forte résistance des cellules à l’action de l’insuline.
• Groupe 4. Diabète léger à modéré. Ici aussi, les personnes en surpoids sont plus exposées, mais l’insulinorésistance est bien moins marquée que dans le groupe 3.
• Groupe 5. Diabète léger, essentiellement lié au vieillissement et à la « fatigue » du pancréas.
Les auteurs indiquent que cette classification affinée devrait améliorer la prise en charge des patients, notamment en ce qui concerne les complications possibles. Ainsi, ils indiquent en particulier que le groupe 3 est plus exposé à la maladie rénale (néphropathie diabétique) que les groupes 4 et 5, alors que le groupe 2 est celui à plus haut risque de rétinopathie (atteinte de la rétine). Les spécialistes parlent de « nouvelle étape » vers une véritable personnalisation du traitement du diabète.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire