NEWS La perte de deux dents ou davantage à partir de la cinquantaine est associée à un risque cardiovasculaire accru. La question consiste à savoir ce qui cause quoi.
On sait de longue date qu’il existe un lien entreune mauvaise santé bucco-dentaire, en particulier la présence d’une parodontite, et une augmentation du risque de maladie et d’accident cérébro (AVC) et cardiovasculaire (infarctus). Une explication renvoie à la diffusion des bactéries buccales nocives dans la circulation sanguine, avec une atteinte des vaisseaux sanguins. La plupart des études réalisées sur le sujet ont considéré la perte de dents tout au long de l’existence, sans vraiment établir de distinction entre celles perdues durant l’enfance et l’adolescence, chez l’adulte jeune ou d’âge moyen, chez le senior...
Cette équipe américaine (Tulane University) a suivi pendant une dizaine d’années des personnes âgées de 45 à 69 ans. La perte de dents a été relevée durant cette période et ces informations ont été croisées avec les cas d’événement cardiovasculaire. Le résultat montre que la perte de deux dents ou davantage à partir de la cinquantaineaugmente de manière « significative » le risque cardiovasculaire, en fait entre 16% et 25% selon le nombre initial de dents. La perte d’une seule dent ne semble pas accroître le risque.
Il est probable que les deux phénomènes (dentaire et cardiovasculaire) partagent des facteurs de risque communs : tabac, alimentation, diabète, inflammation, peut-être aussi une sensibilité génétique…, alors que, comme évoqué ci-dessus, la mauvaise santé parodontale accentue sans doute en elle-même le risque cardiovasculaire. En tout cas, cela signifie au moins deux choses : quel que soit l’âge, il est indispensable de traiter sans tarder la gingivite et a fortiori la parodontite, et en cas de santé dentaire défaillante, de faire très attention aux autres facteurs de risque cardiovasculaire.
On sait de longue date qu’il existe un lien entreune mauvaise santé bucco-dentaire, en particulier la présence d’une parodontite, et une augmentation du risque de maladie et d’accident cérébro (AVC) et cardiovasculaire (infarctus). Une explication renvoie à la diffusion des bactéries buccales nocives dans la circulation sanguine, avec une atteinte des vaisseaux sanguins. La plupart des études réalisées sur le sujet ont considéré la perte de dents tout au long de l’existence, sans vraiment établir de distinction entre celles perdues durant l’enfance et l’adolescence, chez l’adulte jeune ou d’âge moyen, chez le senior...
Cette équipe américaine (Tulane University) a suivi pendant une dizaine d’années des personnes âgées de 45 à 69 ans. La perte de dents a été relevée durant cette période et ces informations ont été croisées avec les cas d’événement cardiovasculaire. Le résultat montre que la perte de deux dents ou davantage à partir de la cinquantaineaugmente de manière « significative » le risque cardiovasculaire, en fait entre 16% et 25% selon le nombre initial de dents. La perte d’une seule dent ne semble pas accroître le risque.
Il est probable que les deux phénomènes (dentaire et cardiovasculaire) partagent des facteurs de risque communs : tabac, alimentation, diabète, inflammation, peut-être aussi une sensibilité génétique…, alors que, comme évoqué ci-dessus, la mauvaise santé parodontale accentue sans doute en elle-même le risque cardiovasculaire. En tout cas, cela signifie au moins deux choses : quel que soit l’âge, il est indispensable de traiter sans tarder la gingivite et a fortiori la parodontite, et en cas de santé dentaire défaillante, de faire très attention aux autres facteurs de risque cardiovasculaire.
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