https://www.theguardian.com/world/2018/sep/28/hayabusa2-japanese-robots-send-back-first-video-from-asteroid-280-million-km-away
dimanche 30 septembre 2018
samedi 29 septembre 2018
vendredi 28 septembre 2018
jeudi 27 septembre 2018
Démence : l’effet protecteur de l’alcool se confirme
NEWS La consommation modérée (!) d’alcool - un ou deux verres par jour - protégerait contre le risque de démence, par rapport à l’abstinence et à l’excès.
Cette association a déjà fait l’objet de nombreuses études. L’une des particularités de celle-ci (université Paris-Saclay) porte sur sa durée : 9000 personnes, âgées de 35 à 55 ans à l’entame, suivies pendant 23 ans en moyenne, avec une évaluation périodique de la consommation d’alcool. Trois groupes ont été constitués : abstinence, consommation faible à modérée (1 à 14 verres par semaines), consommation élevée à excessive (plus de 14 verres).
Deux constats majeurs sont mis en évidence, indique le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine).
• Le risque de démence est supérieur de 47% chez les personnes abstinentes vers la quarantaine, par rapport à celles qui consomment entre 1 et 14 verres par semaine. « La trajectoire de la consommation d’alcool entre la quarantaine et le début de l’âge avancé confirme cette donnée, à la fois pour les abstinents à long terme et pour ceux qui ont réduit leur consommation », poursuit le Dr Péluchon. Qui ajoute : « La part de l’excès de risque chez les abstinents à la quarantaine est attribuable à l’augmentation du risque de maladie cardio-métabolique ».
• Une consommation de plus de 14 unités d’alcool par semaine augmente le risque de démence de manière linéaire, par rapport à une consommation de 1 à 14 verres. Cette augmentation du risque est évidente quand la consommation est confirmée à 50, 60 et 70 ans. Les données utilisant les hospitalisations pour maladie chronique liée à l’alcool montrent un risque de démence multiplié par quatre, confirmant l’effet neurotoxique d’une consommation supérieure à 14 unités par semaine.
Le Dr Péluchon commente : « Ces résultats suggèrent que l’abstinence et la consommation excessive d’alcool sont bien toutes deux associées à une augmentation du risque de démence, avec un mécanisme sous-jacent différent dans les deux groupes. Aucune preuve d’une augmentation du risque de démence n’est retrouvée pour une consommation entre 1 et 14 unités par semaine ».
Cette association a déjà fait l’objet de nombreuses études. L’une des particularités de celle-ci (université Paris-Saclay) porte sur sa durée : 9000 personnes, âgées de 35 à 55 ans à l’entame, suivies pendant 23 ans en moyenne, avec une évaluation périodique de la consommation d’alcool. Trois groupes ont été constitués : abstinence, consommation faible à modérée (1 à 14 verres par semaines), consommation élevée à excessive (plus de 14 verres).
Deux constats majeurs sont mis en évidence, indique le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine).
• Le risque de démence est supérieur de 47% chez les personnes abstinentes vers la quarantaine, par rapport à celles qui consomment entre 1 et 14 verres par semaine. « La trajectoire de la consommation d’alcool entre la quarantaine et le début de l’âge avancé confirme cette donnée, à la fois pour les abstinents à long terme et pour ceux qui ont réduit leur consommation », poursuit le Dr Péluchon. Qui ajoute : « La part de l’excès de risque chez les abstinents à la quarantaine est attribuable à l’augmentation du risque de maladie cardio-métabolique ».
• Une consommation de plus de 14 unités d’alcool par semaine augmente le risque de démence de manière linéaire, par rapport à une consommation de 1 à 14 verres. Cette augmentation du risque est évidente quand la consommation est confirmée à 50, 60 et 70 ans. Les données utilisant les hospitalisations pour maladie chronique liée à l’alcool montrent un risque de démence multiplié par quatre, confirmant l’effet neurotoxique d’une consommation supérieure à 14 unités par semaine.
Le Dr Péluchon commente : « Ces résultats suggèrent que l’abstinence et la consommation excessive d’alcool sont bien toutes deux associées à une augmentation du risque de démence, avec un mécanisme sous-jacent différent dans les deux groupes. Aucune preuve d’une augmentation du risque de démence n’est retrouvée pour une consommation entre 1 et 14 unités par semaine ».
Source: BMJ (www.bmj.com)
publié le : 27/09/2018
publié le : 27/09/2018
mercredi 26 septembre 2018
Cancer du sein et de la prostate : à quelle heure mangez-vous le soir ?
NEWS Le moment du dîner (souper) et l’intervalle entre le dernier repas de la journée et l’heure du coucher influenceraient le risque de cancer du sein et de la prostate.
Comme l’explique Le Quotidien du Médecin, « les auteurs ont pris en compte ces deux types de cancer, parmi les plus fréquents, car ils sont fortement associés aux déséquilibres du rythme circadien », c’est-à-dire le rythme veille - sommeil. L'équipe espagnole (Instituto de Salud Global de Barcelona - ISGlobal) a examiné dans le détail les habitudes de vie de quelque 600 hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate et de 1200 femmes souffrant d’un cancer du sein, qu’ils ont comparées avec celles de 900 hommes et 1300 femmes exempts de ces maladies. Leur attention s’est concentrée sur l’heure du dernier repas et sur le délai entre ce repas et l’heure du coucher.
Que constate-t-on ?
• Par rapport à celles qui se couchent rapidement après le dîner (souper), les personnes qui laissent s’écouler au moins deux heures avant de se mettre au lit s’exposent à un risque « significativement » réduit de développer l’un de ces cancers : - 26% pour la prostate et - 16% pour le sein.
• Le risque est accru d’environ 20% chez les personnes qui mangent très tard, à savoiraprès 22 h, par rapport à celles qui avalent leur dernier repas de la journée avant 21 h.
• L’effet positif d’un intervalle suffisant entre le dîner et l’heure du coucher est encore plus marqué parmi les personnes qui adhèrent aux recommandations de prévention contre le cancer (- 35%) et celles « du matin » (- 34%).
Comme l’expliquent les auteurs, « des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les raisons de cette association, mais nos résultats pourraient avoir des implications importantes sur le lien entre l’alimentation et le cancer ».
Comme l’explique Le Quotidien du Médecin, « les auteurs ont pris en compte ces deux types de cancer, parmi les plus fréquents, car ils sont fortement associés aux déséquilibres du rythme circadien », c’est-à-dire le rythme veille - sommeil. L'équipe espagnole (Instituto de Salud Global de Barcelona - ISGlobal) a examiné dans le détail les habitudes de vie de quelque 600 hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate et de 1200 femmes souffrant d’un cancer du sein, qu’ils ont comparées avec celles de 900 hommes et 1300 femmes exempts de ces maladies. Leur attention s’est concentrée sur l’heure du dernier repas et sur le délai entre ce repas et l’heure du coucher.
Que constate-t-on ?
• Par rapport à celles qui se couchent rapidement après le dîner (souper), les personnes qui laissent s’écouler au moins deux heures avant de se mettre au lit s’exposent à un risque « significativement » réduit de développer l’un de ces cancers : - 26% pour la prostate et - 16% pour le sein.
• Le risque est accru d’environ 20% chez les personnes qui mangent très tard, à savoiraprès 22 h, par rapport à celles qui avalent leur dernier repas de la journée avant 21 h.
• L’effet positif d’un intervalle suffisant entre le dîner et l’heure du coucher est encore plus marqué parmi les personnes qui adhèrent aux recommandations de prévention contre le cancer (- 35%) et celles « du matin » (- 34%).
Comme l’expliquent les auteurs, « des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les raisons de cette association, mais nos résultats pourraient avoir des implications importantes sur le lien entre l’alimentation et le cancer ».
Source: International Journal of Cancer (https://onlinelibrary.wiley)
publié le : 26/09/2018
publié le : 26/09/2018
mardi 25 septembre 2018
lundi 24 septembre 2018
dimanche 23 septembre 2018
samedi 22 septembre 2018
Une mystérieuse civilisation antique aux portes du désert d’Arabie
https://www.lemonde.fr/archeologie/video/2018/09/21/une-mysterieuse-civilisation-antique-aux-portes-du-desert-d-arabie_5358292_1650751.html
A l’est du désert d’Arabie, dans ce qui est actuellement le sultanat d’Oman, est née il y a 5 000 ans une culture antique dont on ne connaît presque rien. Tout indique pourtant qu’elle disposait d’un niveau de développement comparable aux civilisations voisines de Mésopotamie et d’Iran. Comme le raconte cette vidéo proposée par CNRS Le Journal, une équipe de scientifiques français mène des fouilles d’envergure et remonte la piste de ces bâtisseurs qui ont érigé des tours monumentales dont la fonction reste un mystère. Leur objectif : comprendre comment ce peuple a réussi à prospérer dans un environnement aussi hostile à la vie, en inventant des technologies de gestion de l’eau révolutionnaires
A l’est du désert d’Arabie, dans ce qui est actuellement le sultanat d’Oman, est née il y a 5 000 ans une culture antique dont on ne connaît presque rien. Tout indique pourtant qu’elle disposait d’un niveau de développement comparable aux civilisations voisines de Mésopotamie et d’Iran. Comme le raconte cette vidéo proposée par CNRS Le Journal, une équipe de scientifiques français mène des fouilles d’envergure et remonte la piste de ces bâtisseurs qui ont érigé des tours monumentales dont la fonction reste un mystère. Leur objectif : comprendre comment ce peuple a réussi à prospérer dans un environnement aussi hostile à la vie, en inventant des technologies de gestion de l’eau révolutionnaires
vendredi 21 septembre 2018
jeudi 20 septembre 2018
mercredi 19 septembre 2018
mardi 18 septembre 2018
Intestins : de la poudre d’insectes au petit déjeuner ?
NEWS En raison de leurs qualités nutritionnelles, les insectes présentent un réel intérêt comme source alimentaire. Et si on testait les grillons lors du repas du matin ?
Les insectes comestibles sont connus pour leurs apports élevés en protéines, alors qu’ils représentent une alternative alimentaire durable sur le plan environnemental. Evidemment, d’un point de vue culturel, leur introduction dans l’alimentation occidentale ne va pas de soi, même si l’entomophagie (consommation d’insectes par l’être humain) progresse.
Une équipe américaine (université du Wisconsin - Madison) s’est penchée sur les apports en fibres des insectes, en l’occurrence les grillons, et les effets possibles sur la santé intestinale. L’étude présente un caractère préliminaire. Des volontaires ont été répartis en deux groupes. Les premiers ont consommé 25 grammes de poudre de grillon (tout l’animal a été broyé) chaque matin au petit déjeuner, pendant deux semaines, alors que les seconds ont pris un repas classique. Après un break, rebelote, avec des rôles inversés. Des analyses de sang et de selles ont été réalisées au début de chaque période, et à la fin.
D'abord, il s’avère que la consommation de poudre de grillon est non toxique et bien tolérée. Ensuite, on observe une augmentation très importante (x 6 en moyenne) de Bifidobacterium animalis, une bactérie aux propriétés bénéfiques pour l’intestin, comme des travaux antérieurs l’ont démontré. Enfin, on note une baisse d’un marqueur majeur del’inflammation, le facteur de nécrose tumorale (TNF alpha).
Ainsi que l’expliquent les auteurs, « ces données suggèrent que la consommation de grillons peut améliorer la santé intestinale et réduire le processus inflammatoire, sachant néanmoins que d’autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats, mieux évaluer ces effets et en comprendre les mécanismes ».
Les insectes comestibles sont connus pour leurs apports élevés en protéines, alors qu’ils représentent une alternative alimentaire durable sur le plan environnemental. Evidemment, d’un point de vue culturel, leur introduction dans l’alimentation occidentale ne va pas de soi, même si l’entomophagie (consommation d’insectes par l’être humain) progresse.
Une équipe américaine (université du Wisconsin - Madison) s’est penchée sur les apports en fibres des insectes, en l’occurrence les grillons, et les effets possibles sur la santé intestinale. L’étude présente un caractère préliminaire. Des volontaires ont été répartis en deux groupes. Les premiers ont consommé 25 grammes de poudre de grillon (tout l’animal a été broyé) chaque matin au petit déjeuner, pendant deux semaines, alors que les seconds ont pris un repas classique. Après un break, rebelote, avec des rôles inversés. Des analyses de sang et de selles ont été réalisées au début de chaque période, et à la fin.
D'abord, il s’avère que la consommation de poudre de grillon est non toxique et bien tolérée. Ensuite, on observe une augmentation très importante (x 6 en moyenne) de Bifidobacterium animalis, une bactérie aux propriétés bénéfiques pour l’intestin, comme des travaux antérieurs l’ont démontré. Enfin, on note une baisse d’un marqueur majeur del’inflammation, le facteur de nécrose tumorale (TNF alpha).
Ainsi que l’expliquent les auteurs, « ces données suggèrent que la consommation de grillons peut améliorer la santé intestinale et réduire le processus inflammatoire, sachant néanmoins que d’autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats, mieux évaluer ces effets et en comprendre les mécanismes ».
Source: Scientific Reports (www.nature.com/srep)
publié le : 18/09/2018 , mis à jour le 17/09/2018
publié le : 18/09/2018 , mis à jour le 17/09/2018
lundi 17 septembre 2018
dimanche 16 septembre 2018
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