NEWS Longtemps négligées, les morsures de serpent venimeux font enfin l’objet d’une réelle attention. Une carte du monde des zones les plus à risque cerne le danger.
On estime que chaque année, cinq millions de personnes sont mordues par des serpents venimeux, 125.000 en meurent et 400.000 gardent des séquelles sévères. Or, cette réalité est largement méconnue, et en tout cas elle ne mobilise pas les énergies comme c’est le cas pour d’autres crises de santé publique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé voici peu à des « mesures immédiates et efficaces », donc à une politique beaucoup plus énergique.
Dans ce contexte, une équipe britannique (université d’Oxford) a réalisé une carte planétaire des « zones de vulnérabilité » des populations face à 278 espèces de serpents venimeux, en tenant compte de l’accès aux soins. En effet, le venin agit rapidement, et il faut intervenir vite pour en contrer les effets. La carte indique que les régions les plus vulnérables se situent en Afrique centrale et en Asie, dans les zones rurales et dans la savane, éloignées des centres hospitaliers tout en étant proches des espaces d’habitat des serpents.
L’intégration de plusieurs paramètres est importante. Ainsi, les serpents les plus dangereux évoluent en Australie (pensons au taïpan du désert), mais ils vivent loin des hommes et les morsures sont rares. Ainsi que l’expliquent les auteurs, « notre carte indique les lieux où l’on doit agir en priorité ». Et il y a urgence.
On estime que chaque année, cinq millions de personnes sont mordues par des serpents venimeux, 125.000 en meurent et 400.000 gardent des séquelles sévères. Or, cette réalité est largement méconnue, et en tout cas elle ne mobilise pas les énergies comme c’est le cas pour d’autres crises de santé publique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé voici peu à des « mesures immédiates et efficaces », donc à une politique beaucoup plus énergique.
Dans ce contexte, une équipe britannique (université d’Oxford) a réalisé une carte planétaire des « zones de vulnérabilité » des populations face à 278 espèces de serpents venimeux, en tenant compte de l’accès aux soins. En effet, le venin agit rapidement, et il faut intervenir vite pour en contrer les effets. La carte indique que les régions les plus vulnérables se situent en Afrique centrale et en Asie, dans les zones rurales et dans la savane, éloignées des centres hospitaliers tout en étant proches des espaces d’habitat des serpents.
L’intégration de plusieurs paramètres est importante. Ainsi, les serpents les plus dangereux évoluent en Australie (pensons au taïpan du désert), mais ils vivent loin des hommes et les morsures sont rares. Ainsi que l’expliquent les auteurs, « notre carte indique les lieux où l’on doit agir en priorité ». Et il y a urgence.
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