NEWS La consommation modérée (!) d’alcool - un ou deux verres par jour - protégerait contre le risque de démence, par rapport à l’abstinence et à l’excès.
Cette association a déjà fait l’objet de nombreuses études. L’une des particularités de celle-ci (université Paris-Saclay) porte sur sa durée : 9000 personnes, âgées de 35 à 55 ans à l’entame, suivies pendant 23 ans en moyenne, avec une évaluation périodique de la consommation d’alcool. Trois groupes ont été constitués : abstinence, consommation faible à modérée (1 à 14 verres par semaines), consommation élevée à excessive (plus de 14 verres).
Deux constats majeurs sont mis en évidence, indique le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine).
• Le risque de démence est supérieur de 47% chez les personnes abstinentes vers la quarantaine, par rapport à celles qui consomment entre 1 et 14 verres par semaine. « La trajectoire de la consommation d’alcool entre la quarantaine et le début de l’âge avancé confirme cette donnée, à la fois pour les abstinents à long terme et pour ceux qui ont réduit leur consommation », poursuit le Dr Péluchon. Qui ajoute : « La part de l’excès de risque chez les abstinents à la quarantaine est attribuable à l’augmentation du risque de maladie cardio-métabolique ».
• Une consommation de plus de 14 unités d’alcool par semaine augmente le risque de démence de manière linéaire, par rapport à une consommation de 1 à 14 verres. Cette augmentation du risque est évidente quand la consommation est confirmée à 50, 60 et 70 ans. Les données utilisant les hospitalisations pour maladie chronique liée à l’alcool montrent un risque de démence multiplié par quatre, confirmant l’effet neurotoxique d’une consommation supérieure à 14 unités par semaine.
Le Dr Péluchon commente : « Ces résultats suggèrent que l’abstinence et la consommation excessive d’alcool sont bien toutes deux associées à une augmentation du risque de démence, avec un mécanisme sous-jacent différent dans les deux groupes. Aucune preuve d’une augmentation du risque de démence n’est retrouvée pour une consommation entre 1 et 14 unités par semaine ».
Cette association a déjà fait l’objet de nombreuses études. L’une des particularités de celle-ci (université Paris-Saclay) porte sur sa durée : 9000 personnes, âgées de 35 à 55 ans à l’entame, suivies pendant 23 ans en moyenne, avec une évaluation périodique de la consommation d’alcool. Trois groupes ont été constitués : abstinence, consommation faible à modérée (1 à 14 verres par semaines), consommation élevée à excessive (plus de 14 verres).
Deux constats majeurs sont mis en évidence, indique le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine).
• Le risque de démence est supérieur de 47% chez les personnes abstinentes vers la quarantaine, par rapport à celles qui consomment entre 1 et 14 verres par semaine. « La trajectoire de la consommation d’alcool entre la quarantaine et le début de l’âge avancé confirme cette donnée, à la fois pour les abstinents à long terme et pour ceux qui ont réduit leur consommation », poursuit le Dr Péluchon. Qui ajoute : « La part de l’excès de risque chez les abstinents à la quarantaine est attribuable à l’augmentation du risque de maladie cardio-métabolique ».
• Une consommation de plus de 14 unités d’alcool par semaine augmente le risque de démence de manière linéaire, par rapport à une consommation de 1 à 14 verres. Cette augmentation du risque est évidente quand la consommation est confirmée à 50, 60 et 70 ans. Les données utilisant les hospitalisations pour maladie chronique liée à l’alcool montrent un risque de démence multiplié par quatre, confirmant l’effet neurotoxique d’une consommation supérieure à 14 unités par semaine.
Le Dr Péluchon commente : « Ces résultats suggèrent que l’abstinence et la consommation excessive d’alcool sont bien toutes deux associées à une augmentation du risque de démence, avec un mécanisme sous-jacent différent dans les deux groupes. Aucune preuve d’une augmentation du risque de démence n’est retrouvée pour une consommation entre 1 et 14 unités par semaine ».
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