NEWS En cas de pression artérielle élevée, l’administration d’un médicament antihypertenseur doit être envisagée. Mais ne faudrait-il pas d’abord essayer de modifier certains comportements ?
L’approche de cette équipe américaine (université de Caroline du Nord) est particulièrement intéressante dans la mesure où elle a réalisé son étude sur un groupe de personnes non encore traitées par antihypertenseurs. Agées de 40 à 80 ans, elles ont été diagnostiquées avec une tension artérielle comprise entre 130 - 160 mmHg (pression systolique) et 80 - 99 mmHg (pression diastolique). On se situe donc dans les valeurs qui définissent la pré-hypertension ou l’hypertension de stade 1. Les participants ont été répartis en trois groupes, pour un suivi de quatre mois, sachant que dans chaque groupe, environ la moitié répondaient au départ aux critères pourl’administration immédiate d’un antihypertenseur (pour les autres, cela dépendait de l’évolution).
• Adaptation du régime alimentaire (type DASH - voir le lien ci-dessous), sous la supervision d’un diététicien, gestion du poids et exercice physique (au moins trois séances par semaine).
• Adaptation du régime alimentaire (DASH), sous la supervision d’un diététicien.
• Aucun changement.
Que constate-t-on ? D’abord, une amélioration « significative » des paramètres de la tension artérielle dans les deux groupes « adaptation alimentaire », avec un bénéfice supplémentaire lorsqu’elle est couplée à une activité physique régulière. Ainsi, la baisse moyenne dans le premier groupe est de 16 mmHg (systolique) et 10 mmHg (diastolique), 11 mmHg et 8 mmHg dans le second groupe, et quasiment pas de changement dans le troisième. Ensuite, et c’est un constat frappant, 15% des personnes du groupe alimentation + exercice avaient toujours besoin d’être placées sous médicaments antihypertenseurs à la fin du suivi, pour 23% dans le groupe alimentation seule, alors qu’il n’y a pas eu de changement dans le besoin en médicaments dans le troisième groupe (50% mis sous traitement, donc).
Ce résultat, obtenu sur une si courte période, est assez remarquable, et il souligne combien l’adaptation du mode de vie peut être précieuse dans la gestion d’une tension artérielle (un peu ou beaucoup) trop élevée.
L’approche de cette équipe américaine (université de Caroline du Nord) est particulièrement intéressante dans la mesure où elle a réalisé son étude sur un groupe de personnes non encore traitées par antihypertenseurs. Agées de 40 à 80 ans, elles ont été diagnostiquées avec une tension artérielle comprise entre 130 - 160 mmHg (pression systolique) et 80 - 99 mmHg (pression diastolique). On se situe donc dans les valeurs qui définissent la pré-hypertension ou l’hypertension de stade 1. Les participants ont été répartis en trois groupes, pour un suivi de quatre mois, sachant que dans chaque groupe, environ la moitié répondaient au départ aux critères pourl’administration immédiate d’un antihypertenseur (pour les autres, cela dépendait de l’évolution).
• Adaptation du régime alimentaire (type DASH - voir le lien ci-dessous), sous la supervision d’un diététicien, gestion du poids et exercice physique (au moins trois séances par semaine).
• Adaptation du régime alimentaire (DASH), sous la supervision d’un diététicien.
• Aucun changement.
Que constate-t-on ? D’abord, une amélioration « significative » des paramètres de la tension artérielle dans les deux groupes « adaptation alimentaire », avec un bénéfice supplémentaire lorsqu’elle est couplée à une activité physique régulière. Ainsi, la baisse moyenne dans le premier groupe est de 16 mmHg (systolique) et 10 mmHg (diastolique), 11 mmHg et 8 mmHg dans le second groupe, et quasiment pas de changement dans le troisième. Ensuite, et c’est un constat frappant, 15% des personnes du groupe alimentation + exercice avaient toujours besoin d’être placées sous médicaments antihypertenseurs à la fin du suivi, pour 23% dans le groupe alimentation seule, alors qu’il n’y a pas eu de changement dans le besoin en médicaments dans le troisième groupe (50% mis sous traitement, donc).
Ce résultat, obtenu sur une si courte période, est assez remarquable, et il souligne combien l’adaptation du mode de vie peut être précieuse dans la gestion d’une tension artérielle (un peu ou beaucoup) trop élevée.
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