NEWS Après la pose d’une prothèse de genou, il est extrêmement important de prévenir le risque de thrombose. L’administration d’aspirine est-elle suffisante ?
On parle d’événement thromboembolique veineux, c’est-à-dire la formation d’un caillot (thrombus) dans la circulation sanguine. La thrombose veineuse profonde (ou phlébite) affecte les membres inférieurs, et si le caillot se détache et migre vers une artère pulmonaire et l’obstrue, cela peut provoquer une embolie pulmonaire. L’une des situations à risque est une intervention chirurgicale comme la pose d’une prothèse de genou, par son caractère invasif et la nécessaire immobilisation. Face à cette menace, il est indispensable d’administrer des médicaments destinés à empêcher autant que possible la formation d’un caillot.
Une équipe américaine (université du Michigan) a suivi quelque 40.000 patients (30 centres hospitaliers) pendant trois mois après la pose d’une prothèse de genou : un tiers d’entre eux étaient sous aspirine seule (31%), un peu plus de la moitié (55%) sous anticoagulant seul, et les autres sous combinaison aspirine + anticoagulant. Aucun ne présentait de facteur de risque thromboembolique particulier. Que constate-t-on ?
• La thrombose. Une thromboembolie veineuse est survenue chez 1,36% des patients de l’ensemble du groupe : 1,16% sous aspirine seule, 1,42% sous anticoagulant seul et 1,31% sous bithérapie.
• L’hémorragie. Un incident hémorragique a affecté 0,9% des patients sous aspirine seule, 1,14% sous anticoagulant seul et 1,35% sous bithérapie.
Les auteurs indiquent : « Il existe plusieurs raisons pour préférer l’aspirine dans la prévention de la thromboembolie veineuse chez des patients correctement sélectionnés : l’administration d’aspirine est simple, sûre, ne nécessite pas de surveillance, et elle beaucoup moins chère que les autres traitements ». Faut-il donc systématiquement recommander l’aspirine en routine après une chirurgie du genou, s’interroge Le Quotidien du Médecin ? Pas encore, semble-t-il, car la méthodologie de cette étude se heurte à certaines limites. En fait, des incertitudes demeurent sur les critères de choix qui doivent être utilisés pour déterminer l’approche appropriée à chaque patient. Ceci étant, des preuves supplémentaires indiquent que l’administration d’aspirine seule est à considérer avec attention.
On parle d’événement thromboembolique veineux, c’est-à-dire la formation d’un caillot (thrombus) dans la circulation sanguine. La thrombose veineuse profonde (ou phlébite) affecte les membres inférieurs, et si le caillot se détache et migre vers une artère pulmonaire et l’obstrue, cela peut provoquer une embolie pulmonaire. L’une des situations à risque est une intervention chirurgicale comme la pose d’une prothèse de genou, par son caractère invasif et la nécessaire immobilisation. Face à cette menace, il est indispensable d’administrer des médicaments destinés à empêcher autant que possible la formation d’un caillot.
Une équipe américaine (université du Michigan) a suivi quelque 40.000 patients (30 centres hospitaliers) pendant trois mois après la pose d’une prothèse de genou : un tiers d’entre eux étaient sous aspirine seule (31%), un peu plus de la moitié (55%) sous anticoagulant seul, et les autres sous combinaison aspirine + anticoagulant. Aucun ne présentait de facteur de risque thromboembolique particulier. Que constate-t-on ?
• La thrombose. Une thromboembolie veineuse est survenue chez 1,36% des patients de l’ensemble du groupe : 1,16% sous aspirine seule, 1,42% sous anticoagulant seul et 1,31% sous bithérapie.
• L’hémorragie. Un incident hémorragique a affecté 0,9% des patients sous aspirine seule, 1,14% sous anticoagulant seul et 1,35% sous bithérapie.
Les auteurs indiquent : « Il existe plusieurs raisons pour préférer l’aspirine dans la prévention de la thromboembolie veineuse chez des patients correctement sélectionnés : l’administration d’aspirine est simple, sûre, ne nécessite pas de surveillance, et elle beaucoup moins chère que les autres traitements ». Faut-il donc systématiquement recommander l’aspirine en routine après une chirurgie du genou, s’interroge Le Quotidien du Médecin ? Pas encore, semble-t-il, car la méthodologie de cette étude se heurte à certaines limites. En fait, des incertitudes demeurent sur les critères de choix qui doivent être utilisés pour déterminer l’approche appropriée à chaque patient. Ceci étant, des preuves supplémentaires indiquent que l’administration d’aspirine seule est à considérer avec attention.
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