http://www.lefigaro.fr/sciences/2019/03/30/01008-20190330ARTFIG00022-loire-atlantique-inquietude-apres-plusieurs-cas-de-cancers-d-enfants.php
dimanche 31 mars 2019
Intestin irritable : l’efficacité de l’hypnose
NEWS L’hypnose individuelle ou en groupe pourrait constituer une approche intéressante pour soulager les symptômes des patients souffrant du syndrome de l’intestin (côlon) irritable.
L’efficacité de l’hypnose a déjà été explorée dans ce contexte, avec des résultats prometteurs. Une équipe néerlandaise (université d’Utrecht) a approfondi la question. Elle a réuni quelque 400 patients, répartis en trois groupes pour un suivi d’un an après six séances individuelles d’hypnothérapie, six séances collectives d’hypnose ou six séances de support (informations, conseils, soutien). Une évaluation de l’évolution des symptômes (douleurs abdominales, ballonnements, alternance de diarrhée et de constipation…) est intervenue à trois et à douze mois. Que constate-t-on ?
• A trois mois, 40% des patients du groupe hypnothérapie individuelle signalent une amélioration des symptômes, pour 33% dans le groupe hypnose collective et 16% dans le groupe support.
• A un an, un soulagement est rapporté par 40% des participants du groupe hypnose individuelle, 49% pour le groupe hypnose collective et 22% pour le groupe support.
On observe donc un double phénomène, indiquent les chercheurs : l’hypnothérapie semble réellement bénéficier à une proportion importante des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable, alors que les séances individuelles ou collectives paraissent présenter la même efficacité.
Les auteurs ajoutent que l’effet de l’hypnose porterait davantage sur la perception de l’intensité des symptômes que sur leur sévérité effective. Ils estiment que ces données méritent d’être encore mieux explorées, et que « l’hypnothérapie devrait être considérée comme un traitement possible face à ce syndrome ».
L’efficacité de l’hypnose a déjà été explorée dans ce contexte, avec des résultats prometteurs. Une équipe néerlandaise (université d’Utrecht) a approfondi la question. Elle a réuni quelque 400 patients, répartis en trois groupes pour un suivi d’un an après six séances individuelles d’hypnothérapie, six séances collectives d’hypnose ou six séances de support (informations, conseils, soutien). Une évaluation de l’évolution des symptômes (douleurs abdominales, ballonnements, alternance de diarrhée et de constipation…) est intervenue à trois et à douze mois. Que constate-t-on ?
• A trois mois, 40% des patients du groupe hypnothérapie individuelle signalent une amélioration des symptômes, pour 33% dans le groupe hypnose collective et 16% dans le groupe support.
• A un an, un soulagement est rapporté par 40% des participants du groupe hypnose individuelle, 49% pour le groupe hypnose collective et 22% pour le groupe support.
On observe donc un double phénomène, indiquent les chercheurs : l’hypnothérapie semble réellement bénéficier à une proportion importante des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable, alors que les séances individuelles ou collectives paraissent présenter la même efficacité.
Les auteurs ajoutent que l’effet de l’hypnose porterait davantage sur la perception de l’intensité des symptômes que sur leur sévérité effective. Ils estiment que ces données méritent d’être encore mieux explorées, et que « l’hypnothérapie devrait être considérée comme un traitement possible face à ce syndrome ».
Source: The Lancet Gastroenterology & Hepatology (www.journals.elsevier.com/t)
publié le : 31/03/2019 , mis à jour le 30/03/2019
publié le : 31/03/2019 , mis à jour le 30/03/2019
samedi 30 mars 2019
vendredi 29 mars 2019
Attention : ne fumez pas devant votre ordinateur
NEWS Le fait de fumer devant l’ordinateur, la tablette, le smartphone ou toute autre source de lumière bleue, augmente considérablement l’effet d’une substance toxique pour les yeux présente dans la fumée de cigarette.
La lumière bleue représente jusqu’à 35% de la lumière émise par les appareils électroniques rétroéclairés. Des travaux antérieurs ont montré que la lumière bleue et l’exposition à la fumée de cigarette augmentaient de façon indépendante le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la cause principale, dans le monde occidental, de perte modérée ou sévère de la vision et de cécité chez les plus de 50 ans.
La lumière bleue représente jusqu’à 35% de la lumière émise par les appareils électroniques rétroéclairés. Des travaux antérieurs ont montré que la lumière bleue et l’exposition à la fumée de cigarette augmentaient de façon indépendante le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la cause principale, dans le monde occidental, de perte modérée ou sévère de la vision et de cécité chez les plus de 50 ans.
Une toxicité multipliée par... 3000
Des chercheurs canadiens (université Laval) se sont interrogés sur l’effet combiné de ces deux facteurs de risque. Pour cela, ils ont utilisé en laboratoire des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien, dont le dysfonctionnement est retrouvé dans la DMLA. Ils les ont exposées à un composant toxique abondant dans la fumée de cigarette (appelé IcdP), dont l’une des caractéristiques est de se concentrer dans certaines cellules, notamment celles de l’épithélium pigmentaire rétinien. L’étape suivante a consisté à baigner ces cultures dans une source lumineuse bleue.
Résultat : la combinaison entre la substance toxique et la lumière bleue augmente de près de… 3000 fois la toxicité de l’IcdP. « Les interactions entre la lumière bleue et la fumée de cigarette pourraient constituer l’un des mécanismes enclenchant la dégénérescence maculaire », explique l’un des chercheurs. Qui admet toutefois que la lumière émise par les appareils électroniques est nettement moins intense que celle utilisée lors de ces expériences. Cependant, il est possible qu’une exposition répétée induise des dommages cumulatifs. Comme il n’existe pas de traitement contre la DMLA, la prévention tient une place clé. Dans ce contexte, les fumeurs ont tout intérêt à ne pas allumer de cigarette devant leur ordinateur, et pour tous, la pose d’un filtre pour écran représente une bonne mesure de précaution.
Source: Archives of Toxicology (https://link.springer.com/j)
publié le : 29/03/2019 , mis à jour le 28/03/2019
jeudi 28 mars 2019
mercredi 27 mars 2019
Alzheimer et Parkinson : quelle protection du café ?
NEWS Des composants issus de la torréfaction du café pourraient exercer un effet protecteur contre les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, en perturbant l’activité de protéines clés dans leur développement.
A ce stade, les observations sont intéressantes, voire prometteuses. Des études antérieures ont suggéré que le café pouvait être bénéfique pour les facultés cognitives, et même contre la démence. Une équipe canadienne (Krembil Brain Institute) a cherché à comprendre pourquoi cette boisson était susceptible de diminuer le risque d’Alzheimer et de Parkinson.
Dans le cadre d’essais expérimentaux, les chercheurs ont constaté très tôt que l’effet protecteur ne pouvait pas être dû à la caféine, puisqu’il est observé aussi… avec le décaféiné. Ils ont ensuite identifié un groupe de composants, les phénylindanes, qui apparaissent à la suite du processus de torréfaction des grains de café. Leurs caractéristiques sont uniques, en ce sens qu’il s’agit des seules substances étudiées ici capables d’empêcher les protéines bêta-amyloïde et tau de s’agglomérer. Or, ce processus d’agglomération dans le cerveau est caractéristique des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. On ajoutera que plus le café est torréfié, plus il contient de phénylindanes.
Ceci ouvre la voie à des recherches passionnantes, puisque s’il se vérifie, en « situation réelle », que ces composants peuvent prévenir ou limiter la formation d’agrégats de protéines bêta-amyloïde et tau, cela pourrait déboucher sur une approche préventive. Mais nous n’en sommes pas encore là. En attendant, ceci ajoute à l’intérêt de boire du café tous les jours (deux ou trois tasses).
A ce stade, les observations sont intéressantes, voire prometteuses. Des études antérieures ont suggéré que le café pouvait être bénéfique pour les facultés cognitives, et même contre la démence. Une équipe canadienne (Krembil Brain Institute) a cherché à comprendre pourquoi cette boisson était susceptible de diminuer le risque d’Alzheimer et de Parkinson.
Dans le cadre d’essais expérimentaux, les chercheurs ont constaté très tôt que l’effet protecteur ne pouvait pas être dû à la caféine, puisqu’il est observé aussi… avec le décaféiné. Ils ont ensuite identifié un groupe de composants, les phénylindanes, qui apparaissent à la suite du processus de torréfaction des grains de café. Leurs caractéristiques sont uniques, en ce sens qu’il s’agit des seules substances étudiées ici capables d’empêcher les protéines bêta-amyloïde et tau de s’agglomérer. Or, ce processus d’agglomération dans le cerveau est caractéristique des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. On ajoutera que plus le café est torréfié, plus il contient de phénylindanes.
Ceci ouvre la voie à des recherches passionnantes, puisque s’il se vérifie, en « situation réelle », que ces composants peuvent prévenir ou limiter la formation d’agrégats de protéines bêta-amyloïde et tau, cela pourrait déboucher sur une approche préventive. Mais nous n’en sommes pas encore là. En attendant, ceci ajoute à l’intérêt de boire du café tous les jours (deux ou trois tasses).
Source: Frontiers in Neuroscience (www.frontiersin.org/journal)
publié le : 27/03/2019 , mis à jour le 26/03/2019
publié le : 27/03/2019 , mis à jour le 26/03/2019
mardi 26 mars 2019
lundi 25 mars 2019
dimanche 24 mars 2019
Dauphins échoués: le gouvernement promet des moyens face à un phénomène d'ampleur
http://www.lefigaro.fr/sciences/2019/03/22/01008-20190322ARTFIG00208-dauphins-echoues-le-gouvernement-promet-des-moyens-face-a-un-phenomene-d-ampleur.php
VIDÉO - Plus de 1100 dauphins se sont échoués sur la côte atlantique depuis début janvier, principalement en Vendée, Charente-Maritime et Gironde, des chiffres préoccupants qui augmentent chaque année depuis 2017.
VIDÉO - Plus de 1100 dauphins se sont échoués sur la côte atlantique depuis début janvier, principalement en Vendée, Charente-Maritime et Gironde, des chiffres préoccupants qui augmentent chaque année depuis 2017.
samedi 23 mars 2019
Astrophysique : les pêcheurs de neutrinos
https://www.lemonde.fr/sciences/video/2019/03/22/astrophysique-les-pecheurs-de-neutrinos_5439792_1650684.html
Comment détecter les neutrinos, ces particules si furtives que des milliards d'entre elles traversent notre corps chaque seconde sans le moindre effet ? Réponse : en installant un détecteur pharaonique au fond de la mer Méditerranée.
Plongez, dans ce reportage proposé en partenariat avec LeMonde.fr, à 2500m de profondeurs, avec l'équipe d'ingénieurs et de chercheurs qui construit un des instruments scientifiques les plus ambitieux du monde.
Comment détecter les neutrinos, ces particules si furtives que des milliards d'entre elles traversent notre corps chaque seconde sans le moindre effet ? Réponse : en installant un détecteur pharaonique au fond de la mer Méditerranée.
Plongez, dans ce reportage proposé en partenariat avec LeMonde.fr, à 2500m de profondeurs, avec l'équipe d'ingénieurs et de chercheurs qui construit un des instruments scientifiques les plus ambitieux du monde.
vendredi 22 mars 2019
La machine à faire des vagues à la demande
https://www.lemonde.fr/sciences/video/2019/03/21/la-machine-a-faire-des-vagues-a-la-demande_5439154_1650684.html
L’élévation du niveau de la mer pourrait atteindre près d’un mètre d’ici 2100, et cela aura un l’impact certain sur les ouvrages portuaires, routiers ou les habitations. Afin de simuler la houle jusqu’à des hauteurs de vague de 15 mètres, l’École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) de Caen vient de se doter d’un canal à houle unique en France : un bassin de 40 m de long, capable de simuler n’importe quel type de vague, du simple clapotis jusqu’à la grosse tempête… le tout, à échelle réduite.
L’élévation du niveau de la mer pourrait atteindre près d’un mètre d’ici 2100, et cela aura un l’impact certain sur les ouvrages portuaires, routiers ou les habitations. Afin de simuler la houle jusqu’à des hauteurs de vague de 15 mètres, l’École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) de Caen vient de se doter d’un canal à houle unique en France : un bassin de 40 m de long, capable de simuler n’importe quel type de vague, du simple clapotis jusqu’à la grosse tempête… le tout, à échelle réduite.
jeudi 21 mars 2019
mercredi 20 mars 2019
Des chercheurs passent un iPhone au mixeur
https://www.lemonde.fr/sciences/video/2019/03/19/des-chercheurs-passent-un-iphone-au-mixeur_5438368_1650684.html
Que contient exactement votre smartphone ? Ou plutôt : de quoi est-il composé ? C’est la question que se sont posés deux chercheurs de l’université de Plymouth, en Angleterre. Pour y répondre, ils sont passés par une étape cocasse : ils ont passé le smartphone au mixeur, afin de le réduire en poudre pour mieux en analyser son contenu. Résultat, ils y ont notamment trouvé 33 grammes de fer, 13 grammes de silicium, 7 grammes de chrome, mais aussi 90 milligrammes d’argent et 36 milligrammes d’or. Les géologues entendaient montrer ainsi la nécessité de mieux recycler nos vieux téléphones. 1,4 milliard de smartphones sont produits chaque année dans le monde.
Que contient exactement votre smartphone ? Ou plutôt : de quoi est-il composé ? C’est la question que se sont posés deux chercheurs de l’université de Plymouth, en Angleterre. Pour y répondre, ils sont passés par une étape cocasse : ils ont passé le smartphone au mixeur, afin de le réduire en poudre pour mieux en analyser son contenu. Résultat, ils y ont notamment trouvé 33 grammes de fer, 13 grammes de silicium, 7 grammes de chrome, mais aussi 90 milligrammes d’argent et 36 milligrammes d’or. Les géologues entendaient montrer ainsi la nécessité de mieux recycler nos vieux téléphones. 1,4 milliard de smartphones sont produits chaque année dans le monde.
mardi 19 mars 2019
lundi 18 mars 2019
20 minutes - Les écouteurs sans fil sont-ils cancérigènes? - Science
https://www.20min.ch/ro/news/science/story/Les-ecouteurs-sans-fil-sont-ils-cancerigenes--23705170
Les écouteurs sans fil, comme par exemple les AirPods d'Apple, représenteraient un risque de cancer. C'est ce qu'affirment plus de 250 scientifiques issus de plus de 40 pays différents
Les écouteurs sans fil, comme par exemple les AirPods d'Apple, représenteraient un risque de cancer. C'est ce qu'affirment plus de 250 scientifiques issus de plus de 40 pays différents
dimanche 17 mars 2019
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