NEWS Le cannabis à usage médical est notamment proposé pour soulager la douleur. Toutefois, les mécanismes analgésiques sont mal connus. Que se passe-t-il vraiment ?
Une équipe américaine (université de Syracuse) a passé en revue la littérature médicale (quelque 2000 études !) sur le sujet, en concentrant son attention sur une vingtaine d’études considérées comme les plus pertinentes. Question : quel est l’effet sur la douleur de l’administration ponctuelle de cannabis, chez des adultes en bonne santé réunis dans un cadre expérimental ? Ce contexte est important, dans la mesure où pour bien cerner les mécanismes strictement analgésiques des composants du cannabis, il faut « neutraliser » les facteurs émotionnels liés à la maladie ou à l’environnement de vie.
L’analyse des données issues de ces travaux montre que le cannabis augmente de manière« modeste » le seuil de tolérance à la douleur, qu’il n’en réduit pas l’intensité, mais qu’il en rend le ressenti moins désagréable. Les chercheurs expliquent : « L’effet antidouleur du cannabis semble largement déterminé par une composante affective plutôt que sensorielle ». En d’autres termes, il agirait bien moins sur les mécanismes proprement dits de la douleur que sur les processus de sa perception (la sur-production de dopamine - « l’hormone du plaisir » - n’y est sans doute pas étrangère). Si elle se confirme, cette observation est importante en raison de ses implications pour la compréhension des propriétés du cannabis, et dans le cadre de l’évaluation de son usage thérapeutique.
Une équipe américaine (université de Syracuse) a passé en revue la littérature médicale (quelque 2000 études !) sur le sujet, en concentrant son attention sur une vingtaine d’études considérées comme les plus pertinentes. Question : quel est l’effet sur la douleur de l’administration ponctuelle de cannabis, chez des adultes en bonne santé réunis dans un cadre expérimental ? Ce contexte est important, dans la mesure où pour bien cerner les mécanismes strictement analgésiques des composants du cannabis, il faut « neutraliser » les facteurs émotionnels liés à la maladie ou à l’environnement de vie.
L’analyse des données issues de ces travaux montre que le cannabis augmente de manière« modeste » le seuil de tolérance à la douleur, qu’il n’en réduit pas l’intensité, mais qu’il en rend le ressenti moins désagréable. Les chercheurs expliquent : « L’effet antidouleur du cannabis semble largement déterminé par une composante affective plutôt que sensorielle ». En d’autres termes, il agirait bien moins sur les mécanismes proprement dits de la douleur que sur les processus de sa perception (la sur-production de dopamine - « l’hormone du plaisir » - n’y est sans doute pas étrangère). Si elle se confirme, cette observation est importante en raison de ses implications pour la compréhension des propriétés du cannabis, et dans le cadre de l’évaluation de son usage thérapeutique.
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