NEWS La perte auditive est associée à un risque accru de démence : la baisse de l’audition intervient-elle aussi dans les problèmes de mémoire ?
Une équipe canadienne de neuropsychologues (université de Toronto) a soumis des personnes souffrant de troubles cognitifs modérés, prises en charge dans un centre spécialisé, à des tests d’évaluation de leur audition. Il s’avère que près de 60% des patients présentaient une perte auditive légère à modérée, non diagnostiquée jusqu’alors, ou si elle l’avait été, non corrigée par un appareil auditif dans l’écrasante majorité des cas. La déficience cognitive la plus fréquente renvoie à des troubles de lamémoire.
Les chercheurs rappellent d’abord que plusieurs études ont clairement démontré que la baisse de l’audition chez le senior constitue un facteur de risque majeur (et modifiable !) dedémence, en raison d’un processus de repli sur soi, d’isolement, de manque de communication…, autant de paramètres défavorables à la santé cognitive, et mentale de manière plus large.
Ensuite, ils considèrent que la perte auditive non corrigée contribue à l’altération progressive de la mémoire, déjà par le fait qu’il est difficile de se souvenir de ce que l’on a pas ou mal entendu… Et à partir de là, les neuropsychologues et les spécialistes de l’audition devraient travailler de concert lors de la prise en charge initiale d’un senior manifestant les premiers symptômes d’un déclin cognitif. Soulignons enfin l’importance dubilan auditif, et du port d’un appareil si nécessaire.
Une équipe canadienne de neuropsychologues (université de Toronto) a soumis des personnes souffrant de troubles cognitifs modérés, prises en charge dans un centre spécialisé, à des tests d’évaluation de leur audition. Il s’avère que près de 60% des patients présentaient une perte auditive légère à modérée, non diagnostiquée jusqu’alors, ou si elle l’avait été, non corrigée par un appareil auditif dans l’écrasante majorité des cas. La déficience cognitive la plus fréquente renvoie à des troubles de lamémoire.
Les chercheurs rappellent d’abord que plusieurs études ont clairement démontré que la baisse de l’audition chez le senior constitue un facteur de risque majeur (et modifiable !) dedémence, en raison d’un processus de repli sur soi, d’isolement, de manque de communication…, autant de paramètres défavorables à la santé cognitive, et mentale de manière plus large.
Ensuite, ils considèrent que la perte auditive non corrigée contribue à l’altération progressive de la mémoire, déjà par le fait qu’il est difficile de se souvenir de ce que l’on a pas ou mal entendu… Et à partir de là, les neuropsychologues et les spécialistes de l’audition devraient travailler de concert lors de la prise en charge initiale d’un senior manifestant les premiers symptômes d’un déclin cognitif. Soulignons enfin l’importance dubilan auditif, et du port d’un appareil si nécessaire.
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