http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2019/06/29/la-selection-scientifique-de-la-semaine-numero-360/
NEWS Le mal de dos concerne une proportion considérable de la population : au moins une fois au cours de l’existence, 85% d’entre nous en seront affectés. Voici les nouvelles recommandations sur la prise en charge.
La Haute autorité française de santé (HAS) a actualisé les recommandations sur la prise en charge du mal de dos aigu, afin d’éviter autant que possible son évolution vers la chronicité (douleur qui dure plus de trois mois) et de prévenir la récidive (endéans les douze mois).
• Le diagnostic. « En cas de poussée aiguë de lombalgie, le premier message fort est la nécessite absolue d’un diagnostic médical initial, avec une réévaluation deux à quatre mois plus tard », souligne Le Généraliste. Ce diagnostic initial doit avoir pour but de ne pas passer à côté de quelque chose de plus grave nécessitant une prise en charge spécifique, et d’évaluer le risque d’évolution vers la chronicité.
• Les symptômes. Certains symptômes et situations méritent d’entreprendre des investigations approfondies. C’est le cas d’une paresthésie (fourmillements, picotements, engourdissement…) périnéale (bas-ventre), de la fièvre, d’un amaigrissement récent, de l’apparition des douleurs avant 20 ans ou après 55 ans… Ceci nécessite de rechercher une pathologie sous-jacente.
• Les émotions. « La dépression, l’anxiété, le stress, mais aussi des attitudes et des représentations inappropriées par rapport au mal de dos, sont des indicateurs psychosociaux qui doivent alerter d’un risque de passage à la chronicité », poursuit Le Généraliste.
• Les examens. En phase aiguë de lombalgie commune, l’imagerie médicale (scanner, IRM) n’est pas nécessaire, sauf signe d’alerte. Elle est utile en cas de lombalgie chronique ou si un geste invasif est envisagé.
• La prise en charge. Le maintien de l’activité physique est essentiel (pas de mise au repos !) : activités quotidiennes et exercices physiques (sportifs) adaptés. La kinésithérapie ne doit pas être entreprise systématiquement lors d’une lombalgie aiguë, sachant qu’elle peut être indiquée en cas de lombalgie chronique ou à risque de chronicité.
• Les médicaments. Aucun traitement antidouleur n’a prouvé son efficacité à moyen terme sur l’évolution d’une lombalgie aiguë. Ce traitement est strictement symptomatique et pas curatif : si nécessaire, le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ains - après évaluation de la balance risque - bénéfice) sont à envisager, à la fois pour apporter du confort au patient et l’aider à maintenir une activité physique. La place des myorelaxants et des corticoïdes est très incertaine. Une infiltration péridurale peut être envisagée lors d’une douleur radiculaire sévère (sciatique) et qui persiste malgré un traitement médical.
La Haute autorité française de santé (HAS) a actualisé les recommandations sur la prise en charge du mal de dos aigu, afin d’éviter autant que possible son évolution vers la chronicité (douleur qui dure plus de trois mois) et de prévenir la récidive (endéans les douze mois).
• Le diagnostic. « En cas de poussée aiguë de lombalgie, le premier message fort est la nécessite absolue d’un diagnostic médical initial, avec une réévaluation deux à quatre mois plus tard », souligne Le Généraliste. Ce diagnostic initial doit avoir pour but de ne pas passer à côté de quelque chose de plus grave nécessitant une prise en charge spécifique, et d’évaluer le risque d’évolution vers la chronicité.
• Les symptômes. Certains symptômes et situations méritent d’entreprendre des investigations approfondies. C’est le cas d’une paresthésie (fourmillements, picotements, engourdissement…) périnéale (bas-ventre), de la fièvre, d’un amaigrissement récent, de l’apparition des douleurs avant 20 ans ou après 55 ans… Ceci nécessite de rechercher une pathologie sous-jacente.
• Les émotions. « La dépression, l’anxiété, le stress, mais aussi des attitudes et des représentations inappropriées par rapport au mal de dos, sont des indicateurs psychosociaux qui doivent alerter d’un risque de passage à la chronicité », poursuit Le Généraliste.
• Les examens. En phase aiguë de lombalgie commune, l’imagerie médicale (scanner, IRM) n’est pas nécessaire, sauf signe d’alerte. Elle est utile en cas de lombalgie chronique ou si un geste invasif est envisagé.
• La prise en charge. Le maintien de l’activité physique est essentiel (pas de mise au repos !) : activités quotidiennes et exercices physiques (sportifs) adaptés. La kinésithérapie ne doit pas être entreprise systématiquement lors d’une lombalgie aiguë, sachant qu’elle peut être indiquée en cas de lombalgie chronique ou à risque de chronicité.
• Les médicaments. Aucun traitement antidouleur n’a prouvé son efficacité à moyen terme sur l’évolution d’une lombalgie aiguë. Ce traitement est strictement symptomatique et pas curatif : si nécessaire, le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ains - après évaluation de la balance risque - bénéfice) sont à envisager, à la fois pour apporter du confort au patient et l’aider à maintenir une activité physique. La place des myorelaxants et des corticoïdes est très incertaine. Une infiltration péridurale peut être envisagée lors d’une douleur radiculaire sévère (sciatique) et qui persiste malgré un traitement médical.