https://www.lemonde.fr/blog/autourduciel/2020/01/30/ce-dont-vous-avez-besoin-pour-decouvrir-la-lune-en-2020/
vendredi 31 janvier 2020
Ces médicaments qui détraquent les intestins
NEWS Plusieurs médicaments couramment prescrits perturbent le microbiote intestinal (flore bactérienne), ce qui expose aux infections et à d’autres problèmes de santé.
Le rôle du microbiote intestinal fait l’objet d’une attention soutenue, puisque les données s’accumulent pour confirmer son intervention dans un éventail de paramètres métaboliques (poids, diabète, inflammation, immunité…), et même sur les fonctions cérébrales. Une série de facteurs influencent la composition de la flore intestinale, c’est-à-dire la communauté de micro-organismes, en particulier lesbactéries, qui peuplent le système digestif. Il en va ainsi de l’alimentation, mais aussi des médicaments, indique cette équipe néerlandaise (universités de Groningue et de Maastricht). Elle a évalué l’influence d’une quarantaine de médicaments sur le microbiote, en analysant des échantillons de selles prélevés sur quelque 2000 personnes, souffrant ou non d’une maladie inflammatoire de l’intestin.
Le rôle du microbiote intestinal fait l’objet d’une attention soutenue, puisque les données s’accumulent pour confirmer son intervention dans un éventail de paramètres métaboliques (poids, diabète, inflammation, immunité…), et même sur les fonctions cérébrales. Une série de facteurs influencent la composition de la flore intestinale, c’est-à-dire la communauté de micro-organismes, en particulier lesbactéries, qui peuplent le système digestif. Il en va ainsi de l’alimentation, mais aussi des médicaments, indique cette équipe néerlandaise (universités de Groningue et de Maastricht). Elle a évalué l’influence d’une quarantaine de médicaments sur le microbiote, en analysant des échantillons de selles prélevés sur quelque 2000 personnes, souffrant ou non d’une maladie inflammatoire de l’intestin.
Prendre en compte le microbiote lors de la prescription
Le résultat met en évidence une association significative entre plusieurs médicaments abondamment prescrits et le risque de perturbation du microbiote. Cinq classes de médicaments présentent l’effet le plus marqué : les antibiotiques et les laxatifs (ceci est bien connu), la metformine (diabète), les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP - reflux gastro-oesophagien) et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine(ISRS - dépression).
Ces molécules déséquilibrent le microbiote et favorisent la prolifération de bactéries potentiellement néfastes, ce qui expose au risque infectieux, et à d’autres troubles de santé. Ainsi que l’explique le coordinateur de cette étude : « Nous savions que l’efficacité et la toxicité de certains médicaments étaient influencées par la composition bactérienne du tractus gastro-intestinal, et que le microbiote est associé à de multiples problèmes de santé. Dès lors, il est crucial de comprendre les conséquences d’un traitement médicamenteux sur la flore intestinale. Nos recherches mettent en évidence l’importance de prendre en compte le microbiote lors de la prescription d’un médicament, et elles dégagent de nouvelles hypothèses permettant d’expliquer certains effets secondaires engendrés par les médicaments ».
jeudi 30 janvier 2020
mercredi 29 janvier 2020
Il n’est pas prouvé que le coronavirus provienne des serpents ou de la soupe de chauve-souris
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/01/28/il-n-est-pas-prouve-que-le-coronavirus-provienne-des-serpents-ou-de-la-soupe-de-chauve-souris_6027520_4355770.html
Les théories relayées sur l’épidémie apparue en Chine sont à prendre avec des pincettes, sa provenance exacte demeurant encore officiellement incertaine.
Les théories relayées sur l’épidémie apparue en Chine sont à prendre avec des pincettes, sa provenance exacte demeurant encore officiellement incertaine.
Canal lombaire étroit et sciatique : quels bienfaits de l’acupuncture ?
NEWS En cas de canal lombair étroit, caractérisé par des troubles et des douleurs (sciatique) affectant la jambe, l’acupuncture pourrait être utile pour soulager les symptômes.
La colonne vertébrale est constituée de vertèbres au milieu desquelles se trouve le canal rachidien, qui contient la moelle épinière et les nerfs. A hauteur des lombaires (bas du dos), le canal ne contient plus que les nerfs dits de la queue-de-cheval, qui desservent les membres inférieurs et le périnée. Lorsque ce canal est rétréci, des symptômes se manifestent, et en particulier une sciatique.
Le traitement initial repose sur les antidouleurs et la kinésithérapie, alors que la chirurgie sera envisagée en dernier recours, après un bilan rigoureux. Qu’en est-il de l’acupuncture ? Une équipe chinoise (université de Hong Kong) a comparé l’évolution de deux groupes de seniors (50 ans ou davantage), soumis soit à une « vraie » acupuncture, soit à une forme factice. Au total, explique le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine), 24 séances de l’une ou de l’autre ont été pratiquées pendant deux mois. L’efficacité du traitement a été évaluée au départ, puis à la quatrième et à la huitième semaine, et ensuite deux et six mois plus tard. Toute une série de paramètres ont été pris en compte : handicap, douleur, symptômes divers, fonctionnement quotidien, qualité de vie…
Le résultat montre une amélioration largement supérieure dans le groupe « vraie » acupuncture par rapport au groupe « placebo ». Le Dr Tellier commente : « Cette étude suggère que l’acupuncture soulage rapidement et durablement les douleurs imputables à un canal lombaire étroit ». Cependant, ajoute-t-il, « l’effet symptomatique, pour significatif qu’il soit, ne semble pas être suffisant pour répondre à cette affection chronique invalidante ». En d’autres termes, soulagement, peut-être ou sans doute, mais jusqu’à quand ?
La colonne vertébrale est constituée de vertèbres au milieu desquelles se trouve le canal rachidien, qui contient la moelle épinière et les nerfs. A hauteur des lombaires (bas du dos), le canal ne contient plus que les nerfs dits de la queue-de-cheval, qui desservent les membres inférieurs et le périnée. Lorsque ce canal est rétréci, des symptômes se manifestent, et en particulier une sciatique.
Le traitement initial repose sur les antidouleurs et la kinésithérapie, alors que la chirurgie sera envisagée en dernier recours, après un bilan rigoureux. Qu’en est-il de l’acupuncture ? Une équipe chinoise (université de Hong Kong) a comparé l’évolution de deux groupes de seniors (50 ans ou davantage), soumis soit à une « vraie » acupuncture, soit à une forme factice. Au total, explique le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine), 24 séances de l’une ou de l’autre ont été pratiquées pendant deux mois. L’efficacité du traitement a été évaluée au départ, puis à la quatrième et à la huitième semaine, et ensuite deux et six mois plus tard. Toute une série de paramètres ont été pris en compte : handicap, douleur, symptômes divers, fonctionnement quotidien, qualité de vie…
Le résultat montre une amélioration largement supérieure dans le groupe « vraie » acupuncture par rapport au groupe « placebo ». Le Dr Tellier commente : « Cette étude suggère que l’acupuncture soulage rapidement et durablement les douleurs imputables à un canal lombaire étroit ». Cependant, ajoute-t-il, « l’effet symptomatique, pour significatif qu’il soit, ne semble pas être suffisant pour répondre à cette affection chronique invalidante ». En d’autres termes, soulagement, peut-être ou sans doute, mais jusqu’à quand ?
mardi 28 janvier 2020
Des albatros pour repérer les pêcheurs illégaux dans les mers australes
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/01/28/des-albatros-pour-reperer-les-pecheurs-illegaux-dans-les-mers-australes_6027452_3244.html
Pour le projet « Ocean sentinel », 169 albatros des îles Crozet, Kerguelen et Amsterdam ont été équipés de balises détectant les radars des navires de pêche. Une technique efficace, selon des chercheurs.
Pour le projet « Ocean sentinel », 169 albatros des îles Crozet, Kerguelen et Amsterdam ont été équipés de balises détectant les radars des navires de pêche. Une technique efficace, selon des chercheurs.
Le coronavirus qui sévit en Chine n’a pas été « créé en 2003 aux USA »
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/01/27/le-coronavirus-qui-sevit-en-chine-n-a-pas-ete-cree-en-2003-aux-usa_6027390_4355770.html
Un document relatif à un coronavirus breveté en 2003 est brandi comme la preuve que l’épidémie actuelle ne serait pas d’origine récente. Ce brevet concerne en fait le coronavirus responsable du SRAS dès 2002.
Un document relatif à un coronavirus breveté en 2003 est brandi comme la preuve que l’épidémie actuelle ne serait pas d’origine récente. Ce brevet concerne en fait le coronavirus responsable du SRAS dès 2002.
Hydroponie : comment cultiver des légumes sans terre
NEWS Cultiver des plantes sans terre ? Oui, c’est possible. Et cela ne date pas d’hier ! L’hydroponie, ou culture hors-sol, est la technique qui permet de produire des végétaux dans relativement peu d’espace et sans devoir les planter. Voici comment procéder et quels types de cultures sont désormais réalisables par hydroponie.
Le principe est assez simple : les racines ne puisent pas leur nourriture dans leur environnement naturel, le sol, mais dans un liquide nutritif, à savoir de l’eau dans laquelle on ajoute un engrais biologique spécifique pour l'hydroculture.
Comment s'y mettre concrètement ?
Retirez la plante de son pot et faites-la tremper dans une bassine d’eau pour éliminer la terre collée aux racines. Coupez ensuite le bout des racines pour égaliser l’ensemble et placez la plante dans un panier d’hydroculture (panier troué au fond et sur les côtés) avec une jauge indiquant les besoins d’arrosage. Comblez le panier avec une couche de substrat (matière d’origine volcanique, fibre de coco, sphaigne du Chili, billes d’argile expansée…) jusqu’au collet du végétal.
À ce stade-là, l’essentiel du travail est déjà fait. Il ne reste plus qu’à placer le panier et la jauge dans un cache-pot rempli d’eau du robinet à environ un tiers de sa hauteur.
Ensuite, vous n'aurez rien d'autre à faire qu'attendre quelques semaines que le nouveau système racinaire soit formé. Vous pourrez ensuite ajouter à l’eau de l’engrais spécial pour hydroculture. Et le tour est joué. Arrosez-une fois par mois et retirez deux fois par an le panier afin de rincer abondamment l’ensemble (plante, substrat et pot).
Conseil : l’idéal est de procéder au transfert de mode de culture au printemps, car le nouveau système racinaire se développe alors mieux. Bon nombre de cultures potagères peuvent être réalisées en hydroponie, comme la tomate, de nombreuses variétés de salades, le concombre, le poivron, le chicon (endive) ou la fraise.
Le principe est assez simple : les racines ne puisent pas leur nourriture dans leur environnement naturel, le sol, mais dans un liquide nutritif, à savoir de l’eau dans laquelle on ajoute un engrais biologique spécifique pour l'hydroculture.
Comment s'y mettre concrètement ?
Retirez la plante de son pot et faites-la tremper dans une bassine d’eau pour éliminer la terre collée aux racines. Coupez ensuite le bout des racines pour égaliser l’ensemble et placez la plante dans un panier d’hydroculture (panier troué au fond et sur les côtés) avec une jauge indiquant les besoins d’arrosage. Comblez le panier avec une couche de substrat (matière d’origine volcanique, fibre de coco, sphaigne du Chili, billes d’argile expansée…) jusqu’au collet du végétal.
À ce stade-là, l’essentiel du travail est déjà fait. Il ne reste plus qu’à placer le panier et la jauge dans un cache-pot rempli d’eau du robinet à environ un tiers de sa hauteur.
Ensuite, vous n'aurez rien d'autre à faire qu'attendre quelques semaines que le nouveau système racinaire soit formé. Vous pourrez ensuite ajouter à l’eau de l’engrais spécial pour hydroculture. Et le tour est joué. Arrosez-une fois par mois et retirez deux fois par an le panier afin de rincer abondamment l’ensemble (plante, substrat et pot).
Conseil : l’idéal est de procéder au transfert de mode de culture au printemps, car le nouveau système racinaire se développe alors mieux. Bon nombre de cultures potagères peuvent être réalisées en hydroponie, comme la tomate, de nombreuses variétés de salades, le concombre, le poivron, le chicon (endive) ou la fraise.
lundi 27 janvier 2020
Nos eaux usées : une photographie de la consommation de drogue
NEWS L’analyse des eaux usées permet de déterminer en temps réel la consommation de drogues illicites dans une population donnée.
En prélevant un échantillon d’une source d’eaux usées, comme une conduite d’égout alimentant une station d’épuration, les scientifiques sont capables d’évaluer la quantité de drogue consommée par une population, et ceci à partir des traces de drogue retrouvées dans les eaux, ainsi que les métabolites présents dans l’urine.
Beaucoup l’ignorent, mais des campagnes de surveillance annuelle sont organisées à travers le monde, et en Europe par le groupe Score (Groupe central d’analyse des eaux usées). Une synthèse des résultats compilés entre 2011 et 2017 vient d’être publiée, regroupant au total 120 villes réparties dans 37 pays, ce qui représente quelque 60 millions de personnes.
Trois drogues majeures ont été prises en considération.
• Métamphétamine. Elle domine en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), ainsi qu’en Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande), avec des taux de consommation largement supérieurs à ceux observés en Europe. Même si les taux restent relativement faibles par rapport aux autres drogues, certains pays et régions d’Europe de l’Est enregistrent des pics (Slovaquie, République tchèque, est de l’Allemagne), avec une tendance qui gagne progressivement le nord et le centre de l’Europe. La consommation a d’ailleurs bondi en Belgique et aux Pays-Bas.
• Cocaïne. Elle domine dans les villes du sud et de l’ouest de l’Europe (Suisse, Italie, Espagne, Royaume-Uni), et les taux observés ont connu une forte hausse entre 2011 et 2017 dans la plupart des villes étudiées. C’est le cas aussi en Belgique, qui accuse une hausse importante de la consommation, à l’instar de ce qui est noté pour la métamphétamine.
• Ecstasy. Elle ne domine aucun scénario, mais sa consommation a néanmoins augmenté dans la plupart des villes où elle est observée.
Ainsi que l’expliquent les chercheurs, « la correspondance entre nos résultats et les indicateurs habituels - épidémiologie, saisies… - démontre le potentiel de l’analyse des eaux usées comme indicateur supplémentaire et complémentaire de la consommation de drogues illicites, et ceci en temps réel, ce qui permet de repérer les nouvelles tendances beaucoup plus tôt qu’avec d’autres méthodes ».
En prélevant un échantillon d’une source d’eaux usées, comme une conduite d’égout alimentant une station d’épuration, les scientifiques sont capables d’évaluer la quantité de drogue consommée par une population, et ceci à partir des traces de drogue retrouvées dans les eaux, ainsi que les métabolites présents dans l’urine.
Beaucoup l’ignorent, mais des campagnes de surveillance annuelle sont organisées à travers le monde, et en Europe par le groupe Score (Groupe central d’analyse des eaux usées). Une synthèse des résultats compilés entre 2011 et 2017 vient d’être publiée, regroupant au total 120 villes réparties dans 37 pays, ce qui représente quelque 60 millions de personnes.
Trois drogues majeures ont été prises en considération.
• Métamphétamine. Elle domine en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), ainsi qu’en Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande), avec des taux de consommation largement supérieurs à ceux observés en Europe. Même si les taux restent relativement faibles par rapport aux autres drogues, certains pays et régions d’Europe de l’Est enregistrent des pics (Slovaquie, République tchèque, est de l’Allemagne), avec une tendance qui gagne progressivement le nord et le centre de l’Europe. La consommation a d’ailleurs bondi en Belgique et aux Pays-Bas.
• Cocaïne. Elle domine dans les villes du sud et de l’ouest de l’Europe (Suisse, Italie, Espagne, Royaume-Uni), et les taux observés ont connu une forte hausse entre 2011 et 2017 dans la plupart des villes étudiées. C’est le cas aussi en Belgique, qui accuse une hausse importante de la consommation, à l’instar de ce qui est noté pour la métamphétamine.
• Ecstasy. Elle ne domine aucun scénario, mais sa consommation a néanmoins augmenté dans la plupart des villes où elle est observée.
Ainsi que l’expliquent les chercheurs, « la correspondance entre nos résultats et les indicateurs habituels - épidémiologie, saisies… - démontre le potentiel de l’analyse des eaux usées comme indicateur supplémentaire et complémentaire de la consommation de drogues illicites, et ceci en temps réel, ce qui permet de repérer les nouvelles tendances beaucoup plus tôt qu’avec d’autres méthodes ».
dimanche 26 janvier 2020
samedi 25 janvier 2020
vendredi 24 janvier 2020
Flore intestinale : les bienfaits du vin rouge
NEWS La consommation (modérée) de vin rouge semble exercer un effet positif sur la composition de la flore intestinale (microbiote). Ce bienfait serait associé à l’action des polyphénols.
Ainsi que l’explique en préambule le Dr Sylvain Beorchia (Journal international de médecine), les polyphénols alimentaires sont identifiés comme des composés bioactifs qui augmentent le nombre de bactéries intestinales bénéfiques (Lactobacillus, Bifidobacterium…) et qui présentent une action contre les souches plus défavorables (Clostridium, Eubacterium, Bacteroides…). Cependant, la plupart des études à ce sujet ont été réalisées sur des animaux ou in vitro, et celles sur l’homme sont plus rares.
Ainsi que l’explique en préambule le Dr Sylvain Beorchia (Journal international de médecine), les polyphénols alimentaires sont identifiés comme des composés bioactifs qui augmentent le nombre de bactéries intestinales bénéfiques (Lactobacillus, Bifidobacterium…) et qui présentent une action contre les souches plus défavorables (Clostridium, Eubacterium, Bacteroides…). Cependant, la plupart des études à ce sujet ont été réalisées sur des animaux ou in vitro, et celles sur l’homme sont plus rares.
Une écologie microbienne favorable
Une équipe britannique (King’s College London) a procédé sur plusieurs groupes. Un millier de jumeaux britanniques ont répondu à un questionnaire sur les apports alimentaires, dont la consommation d’alcool (type et fréquence), alors qu’un séquençage génétique a permis d’analyser la diversité individuelle du microbiote intestinal. Deux autres groupes (regroupant quelque 2000 personnes) ont été utilisés pour vérifier ces données.
Le Dr Beorchia indique : « Le résultat montre qu’un microbiote fécal varié est associé à la consommation de vin rouge. Ce lien est plus faible avec le vin blanc, dont la concentration en polyphénols est six à sept fois moindre. Les autres types d’alcool n’interviennent pas dans la diversification de la flore intestinale ». Cette relation avait déjà été rapportée, et cette nouvelle étude confirme que les polyphénols du vin rouge peuvent moduler la flore intestinale et contribuer à une écologie microbienne diversifiée, et donc bénéfique.
Le Dr Beorchia ajoute : « Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour bien comprendre la relation complexe entre le microbiote intestinal et les polyphénols alimentaires, avant de pouvoir formuler des recommandations précises pour la santé humaine ».
jeudi 23 janvier 2020
mercredi 22 janvier 2020
mardi 21 janvier 2020
Douleurs articulaires : quelle est l’influence de la météo ?
NEWS Bien des personnes souffrant de douleurs articulaires chroniques affirment que la météo influence l’intensité des symptômes. Ce lien peut-il être démontré ?
Comme l’explique cette équipe britannique (université de Manchester), les preuves scientifiques concernant cette association sont assez peu concluantes. Ceci est dû en partie au fait qu’il est compliqué de constituer une banque de données portant sur l’évolution des symptômes d’un grand nombre de patients confrontés à une large variété de conditions météorologiques. Le smartphone permet de surmonter cette difficulté.
Les chercheurs ont constitué un groupe de quelque 3000 patients souffrant de douleurs articulaires chroniques (arthrose, arthrite, fibromyalgie…). Pendant 15 mois, ils ont utilisé une appli enregistrant en temps réel les informations sur leurs symptômes, alors que la géolocalisation a permis de déterminer les conditions météo du moment.
Le résultat met en évidence une relation « modérée mais significative » entre l’intensité de la douleur et l’humidité relative, la pression atmosphérique et la force de vent. L’association se maintient après prise en compte de l’humeur et de l’activité physique.
Les auteurs estiment donc que la météo peut effectivement influencer la douleur articulaire, et ils ajoutent, d’une manière plus générale, que leur étude démontre la faisabilité de la collecte de données santé dans la « vraie vie », sur une large échelle et pendant une longue période.
Comme l’explique cette équipe britannique (université de Manchester), les preuves scientifiques concernant cette association sont assez peu concluantes. Ceci est dû en partie au fait qu’il est compliqué de constituer une banque de données portant sur l’évolution des symptômes d’un grand nombre de patients confrontés à une large variété de conditions météorologiques. Le smartphone permet de surmonter cette difficulté.
Les chercheurs ont constitué un groupe de quelque 3000 patients souffrant de douleurs articulaires chroniques (arthrose, arthrite, fibromyalgie…). Pendant 15 mois, ils ont utilisé une appli enregistrant en temps réel les informations sur leurs symptômes, alors que la géolocalisation a permis de déterminer les conditions météo du moment.
Le résultat met en évidence une relation « modérée mais significative » entre l’intensité de la douleur et l’humidité relative, la pression atmosphérique et la force de vent. L’association se maintient après prise en compte de l’humeur et de l’activité physique.
Les auteurs estiment donc que la météo peut effectivement influencer la douleur articulaire, et ils ajoutent, d’une manière plus générale, que leur étude démontre la faisabilité de la collecte de données santé dans la « vraie vie », sur une large échelle et pendant une longue période.
lundi 20 janvier 2020
dimanche 19 janvier 2020
Deux super-Terres « habitables » découvertes autour d'étoiles proches
https://www.lepoint.fr/astronomie/deux-super-terres-habitables-decouvertes-autour-d-etoiles-proches-15-01-2020-2358084_1925.php
VIDÉO Deux exoplanètes récemment détectées, baptisées GJ229Ac et GJ180d, vont constituer de nouvelles cibles de choix pour la recherche de la vie.
samedi 18 janvier 2020
vendredi 17 janvier 2020
jeudi 16 janvier 2020
mercredi 15 janvier 2020
Rat domestique : une morsure peut être catastrophique
NEWS Une morsure de rat domestique ne doit jamais être prise à la légère. Elle peut en effet déclencher une infection aux conséquences potentiellement catastrophiques.
Le cas est rapporté par une équipe française (Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg), et relaté par Le Monde. Il s’agit d’une femme de 36 ans qui souffre de fièvre, de douleurs articulaires et demaux de tête. Elle indique avoir été mordue à la main gauche par son rat domestique une dizaine de jours auparavant. Les médecins observent une éruption cutanée sur les mains et les pieds, avec formation de pustules. La cheville droite, ainsi que le genou et le poignet gauches, sont gonflés et douloureux à la palpation.
Le cas est rapporté par une équipe française (Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg), et relaté par Le Monde. Il s’agit d’une femme de 36 ans qui souffre de fièvre, de douleurs articulaires et demaux de tête. Elle indique avoir été mordue à la main gauche par son rat domestique une dizaine de jours auparavant. Les médecins observent une éruption cutanée sur les mains et les pieds, avec formation de pustules. La cheville droite, ainsi que le genou et le poignet gauches, sont gonflés et douloureux à la palpation.
Une bactérie inoffensive... pour le rat
La patiente est placée sous antibiotiques par intraveineuse. L’analyse de sang met en évidence une infection par Streptobacillus moniliformis, une bactérie habituelle dans la cavité buccale et les voies respiratoires du rat (porteur sain). Chez l’humain, elle peut causer une infection appelée streptobacillose (ou fièvre de Haverhill). En l’occurrence, l’état de santé de la patiente s'est amélioré grâce aux antibiotiques, mais cette maladie risque d’évoluer de manière dramatique, puisqu’elle peut être à l’origine d’une inflammation sévère des articulations, d’une pneumonie, d’une atteinte des valves cardiaques ou du foie ou encore d’une méningite, avec parfois une issue fatale.
Le Monde rappelle le cas d’un homme de 59 ans, pris en charge en 2017 au CHU de Tours, chez qui l’infection a provoqué une tétraplégie (paralysie des quatre membres) en raison d’atteintes de plusieurs vertèbres cervicales et d’un abcès comprimant la moelle épinière. La situation était à ce point complexe qu’une intervention chirurgicale a dû être exclue. Le diagnostic bactériologique a identifié S. moniliformis. Le patient nourrissait un serpent avec des rats vivants, et il ne souvient pas avoir été mordu par un rongeur.
Ainsi que l’explique encore Le Monde, en présence de symptômes suspects (fièvre, douleurs articulaires, éruption cutanée…), pouvant évoquer une infection à S. moniliformis,« un contact avec les rats, même sans morsure, doit toujours être recherché ». Et par ailleurs, pour les personnes qui possèdent un rat domestique, prudence, et au moindre signe d’alerte, la consultation sans délai d’un médecin est impérative.
Inscription à :
Articles (Atom)