NEWS L’analyse des eaux usées permet de déterminer en temps réel la consommation de drogues illicites dans une population donnée.
En prélevant un échantillon d’une source d’eaux usées, comme une conduite d’égout alimentant une station d’épuration, les scientifiques sont capables d’évaluer la quantité de drogue consommée par une population, et ceci à partir des traces de drogue retrouvées dans les eaux, ainsi que les métabolites présents dans l’urine.
Beaucoup l’ignorent, mais des campagnes de surveillance annuelle sont organisées à travers le monde, et en Europe par le groupe Score (Groupe central d’analyse des eaux usées). Une synthèse des résultats compilés entre 2011 et 2017 vient d’être publiée, regroupant au total 120 villes réparties dans 37 pays, ce qui représente quelque 60 millions de personnes.
Trois drogues majeures ont été prises en considération.
• Métamphétamine. Elle domine en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), ainsi qu’en Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande), avec des taux de consommation largement supérieurs à ceux observés en Europe. Même si les taux restent relativement faibles par rapport aux autres drogues, certains pays et régions d’Europe de l’Est enregistrent des pics (Slovaquie, République tchèque, est de l’Allemagne), avec une tendance qui gagne progressivement le nord et le centre de l’Europe. La consommation a d’ailleurs bondi en Belgique et aux Pays-Bas.
• Cocaïne. Elle domine dans les villes du sud et de l’ouest de l’Europe (Suisse, Italie, Espagne, Royaume-Uni), et les taux observés ont connu une forte hausse entre 2011 et 2017 dans la plupart des villes étudiées. C’est le cas aussi en Belgique, qui accuse une hausse importante de la consommation, à l’instar de ce qui est noté pour la métamphétamine.
• Ecstasy. Elle ne domine aucun scénario, mais sa consommation a néanmoins augmenté dans la plupart des villes où elle est observée.
Ainsi que l’expliquent les chercheurs, « la correspondance entre nos résultats et les indicateurs habituels - épidémiologie, saisies… - démontre le potentiel de l’analyse des eaux usées comme indicateur supplémentaire et complémentaire de la consommation de drogues illicites, et ceci en temps réel, ce qui permet de repérer les nouvelles tendances beaucoup plus tôt qu’avec d’autres méthodes ».
En prélevant un échantillon d’une source d’eaux usées, comme une conduite d’égout alimentant une station d’épuration, les scientifiques sont capables d’évaluer la quantité de drogue consommée par une population, et ceci à partir des traces de drogue retrouvées dans les eaux, ainsi que les métabolites présents dans l’urine.
Beaucoup l’ignorent, mais des campagnes de surveillance annuelle sont organisées à travers le monde, et en Europe par le groupe Score (Groupe central d’analyse des eaux usées). Une synthèse des résultats compilés entre 2011 et 2017 vient d’être publiée, regroupant au total 120 villes réparties dans 37 pays, ce qui représente quelque 60 millions de personnes.
Trois drogues majeures ont été prises en considération.
• Métamphétamine. Elle domine en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), ainsi qu’en Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande), avec des taux de consommation largement supérieurs à ceux observés en Europe. Même si les taux restent relativement faibles par rapport aux autres drogues, certains pays et régions d’Europe de l’Est enregistrent des pics (Slovaquie, République tchèque, est de l’Allemagne), avec une tendance qui gagne progressivement le nord et le centre de l’Europe. La consommation a d’ailleurs bondi en Belgique et aux Pays-Bas.
• Cocaïne. Elle domine dans les villes du sud et de l’ouest de l’Europe (Suisse, Italie, Espagne, Royaume-Uni), et les taux observés ont connu une forte hausse entre 2011 et 2017 dans la plupart des villes étudiées. C’est le cas aussi en Belgique, qui accuse une hausse importante de la consommation, à l’instar de ce qui est noté pour la métamphétamine.
• Ecstasy. Elle ne domine aucun scénario, mais sa consommation a néanmoins augmenté dans la plupart des villes où elle est observée.
Ainsi que l’expliquent les chercheurs, « la correspondance entre nos résultats et les indicateurs habituels - épidémiologie, saisies… - démontre le potentiel de l’analyse des eaux usées comme indicateur supplémentaire et complémentaire de la consommation de drogues illicites, et ceci en temps réel, ce qui permet de repérer les nouvelles tendances beaucoup plus tôt qu’avec d’autres méthodes ».
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