NEWS Une morsure de rat domestique ne doit jamais être prise à la légère. Elle peut en effet déclencher une infection aux conséquences potentiellement catastrophiques.
Le cas est rapporté par une équipe française (Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg), et relaté par Le Monde. Il s’agit d’une femme de 36 ans qui souffre de fièvre, de douleurs articulaires et demaux de tête. Elle indique avoir été mordue à la main gauche par son rat domestique une dizaine de jours auparavant. Les médecins observent une éruption cutanée sur les mains et les pieds, avec formation de pustules. La cheville droite, ainsi que le genou et le poignet gauches, sont gonflés et douloureux à la palpation.
Le cas est rapporté par une équipe française (Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg), et relaté par Le Monde. Il s’agit d’une femme de 36 ans qui souffre de fièvre, de douleurs articulaires et demaux de tête. Elle indique avoir été mordue à la main gauche par son rat domestique une dizaine de jours auparavant. Les médecins observent une éruption cutanée sur les mains et les pieds, avec formation de pustules. La cheville droite, ainsi que le genou et le poignet gauches, sont gonflés et douloureux à la palpation.
Une bactérie inoffensive... pour le rat
La patiente est placée sous antibiotiques par intraveineuse. L’analyse de sang met en évidence une infection par Streptobacillus moniliformis, une bactérie habituelle dans la cavité buccale et les voies respiratoires du rat (porteur sain). Chez l’humain, elle peut causer une infection appelée streptobacillose (ou fièvre de Haverhill). En l’occurrence, l’état de santé de la patiente s'est amélioré grâce aux antibiotiques, mais cette maladie risque d’évoluer de manière dramatique, puisqu’elle peut être à l’origine d’une inflammation sévère des articulations, d’une pneumonie, d’une atteinte des valves cardiaques ou du foie ou encore d’une méningite, avec parfois une issue fatale.
Le Monde rappelle le cas d’un homme de 59 ans, pris en charge en 2017 au CHU de Tours, chez qui l’infection a provoqué une tétraplégie (paralysie des quatre membres) en raison d’atteintes de plusieurs vertèbres cervicales et d’un abcès comprimant la moelle épinière. La situation était à ce point complexe qu’une intervention chirurgicale a dû être exclue. Le diagnostic bactériologique a identifié S. moniliformis. Le patient nourrissait un serpent avec des rats vivants, et il ne souvient pas avoir été mordu par un rongeur.
Ainsi que l’explique encore Le Monde, en présence de symptômes suspects (fièvre, douleurs articulaires, éruption cutanée…), pouvant évoquer une infection à S. moniliformis,« un contact avec les rats, même sans morsure, doit toujours être recherché ». Et par ailleurs, pour les personnes qui possèdent un rat domestique, prudence, et au moindre signe d’alerte, la consultation sans délai d’un médecin est impérative.
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